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Rüssel lorsque le reptile étoit vivant, et
c'est sans doute ce qui cause ses principales
différences avec le précédent.
Ce serpent diffei'e du précédent par plusieurs
caractères. La têLe est beaucoup plus
épaisse que le cou, oblongue, aplatie ou
déprimée en dessus, arrondie sur les côtés,
rétrécie près des yeux, avec le museau
alongé, aminci, terminé par une petite
pointe molle. L'occiput est couvert d'écaillés
arrondies, imbriquées ; le sommet de la tête
et le dessus du museau sont revêtus de
onze plaques assez semblables par leur forme
à celles de l'espèce précédente. La bouche,
les dents et les mâchoires , ainsi que les
yeux, les narines, le corps et les écailles
ne présentent aucune différence sensible.
La longueur est de quatre pieds un pouce j
la circonféi^ence du cou est d'un pouce trois
lignes, ainsi que le corps, excepté dans l'endroit
le plus épais où il a deux pouces et
demi. La queue est cylindrique, très-amincie
et couverte d'écaillés ovales et imbriquées
; elle est terminée en une pointe
aiguë, et longue d'un pied six pouces quatre
lignes.
La couleur de la tête et de tout le corps
ressemble un peu à un velours verd. Les
D E S COULEUVRES. iS
lèvres et la gorge sont d'un jaune foncé. On
voit à chaque extrémité des plaques transvex'sales
un long filet blanc, entre-coupé de
petits traits obliques d'un jaune orangé. Le
venti-e et une partie de la queue en dessous
sont d'un jaune verdâtre clair dans les deux
individus ; mais, dans le dernier , on voit
de plus des plaques entières et doubles, de
couleur citron, élégamment tachetées de
noir et de jaune clair, avec leur bord postérieur
teint d'un jaune légèrement obscur,
ce qui produit des traits disposés en travers.
Le botla - paseriki ¡est plus rare que le
paseriki-pam, selon Russel, et paroît plus
méchant -, car il élève souvent sa téte et
son cou de même que la vipère à lunettes,
etil ouvre sa bouche en sifflant avec fureur.
Sa morsure n'est pas dangereuse, et s'il a
quelquefois des dents plus longues à la mâchoire
supérieure, elles ne sont ni creuses,
ni nmnies d'une vésicule à venin à leur
base.
Le nombre des plaques transversales varie
depuis cent soixante - treize jusqu'à cent
soixante-dix-huit grandes plaques sous le
corps, et depuis cent quarante-huit jusqu'à
cent soixante-six doubles sous la queue.
Quoique Russel soit porté à croire que