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4r>o HI S T O I R E .
inaxi'lair-è commun. Les apophyses palatales
ne sont pas fléchies en dehors, comme aux
lézards, mais elles se joignent avec le sphenoidal
à l'os inler-maxiilaire commun et à
la mâchoire inférieure, laquelle est beaucoup
plus courte que dans les lézards, et un
peu plus longue que la moitié du crâne. Le
condyle occipital est divisé dans son milieu,
et comme double. Il y a trois vertèbres collaires,
dont la seconde semble être formée
de deux vertèbres soudées ensemble. Les
dix suivantes ont une petite apophyse inférieure
arrondie auprès de leur face antérieure.
Les vertèbres costales s'étendent jusqu'à
l'anus, et les autres vertèbres n'ont plus
que des apophyses droites, aiguës et transversales.
11 n'y a aucune trace de sternum ni
de bassin.
Schneider, après ces remarques sur le
squelette des amphisbènes, décrit le langaha,
qu'il regarde sans doute comme un
amphisbène,- ce qui me paroît peu conforme
avec les observations publiées par Bruguière
sur cet ophidien de Madagascar, que j'ai
décrit précédemment aux pages 240 et suivantes,
dans un genre particulier, à l'exemple
de Lacépède, de Cuvier, de Brongniart et
de Latreille.
L ' A M P H I S B È N E
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