H I S T O I R E
son ouvrage sur l'Histoire naturelle de la
Caroline, tome I I , pl. c cLXXin, fig. 9. Ce
saurien a la queue beaucoup plus courte
que le corps , et doit évidemment constituer
une nouvelle espçce. a" L e lézard de
moyenne taille, écailleux, dont le corps et
la queue sont oblougs et un peu car rés ,
avec l'ouverture des oieilles grande et nue
( Lacerta media squamosa, carpare et caudâ
o b l a n g o - subquadratis , auribus majaribus
nudis), que Brown a décrit dans son Voyage
aux Antilles , à la page 463. C'est encore
un scinque qu'il faut sans doute rapporter
à celui de Sloane, indiqué ci-dessus, parce
que Sloane et Brown s'accordent à donner
au saurien qu'ils ont observé , et d'après les
anglais établis à la J ama ïque , le nom vrai -
ment bizaj re de gallej-wasp , qui signifie
ffiépe de cuisine. Suivant Br own , sa couleur
est souvent sale et rayée transversalement.
Il habite, dans les endroits marécageux et
dans l'intérieur des bois, aux Antilles. Br own
assure qu'il acquiert jusqu'à deux pieds de
longueur. Suivant le rapport de Sloane , la
morsure du galley-wasp est regardée comme
très-venimeuse ; et l'on rapporta à ce naturaliste
, que quelqu'un qui avoit été mordu
par ce saurien étoit mort le lendemain. L e s
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habîtans des Antilles dirent généralement à
Brown qu'il n'y avoit point d'animal qui
pût échapper à la mort , après avoir été
mordu par le galley-wasp ; mais aucun fait
positif à ce sujet ne lui fut communiqué
par une personne digne de foi. On doit r e -
garder sans doute cette opinion des habi Lans
des Antilles plutôt comme un préjugé que
comme une réailité ; ou du moins on peut
la regarder comme très-douteuse, et attendre
de nouveaux renseignemens positifs. B r own
dit d'ailleurs que le galley-wasp a les dents
courtes, égales, imperforées, immobiles ; ce
qui lui fait penser que le poison , si cet
animal est réellement venimeux , ne peut
exister que dans la salive. L e galley-wasp
de Sloane et celui de Brown doivent constituer
une espèce distincte parmi les scinques.
I l faut sans doute réunir au scinque schneiderien
les sùivans. 3° L e scinque marin d'Amérique
à longue queue, représenté par Seba,
tom. I I , pl. x , f i g . 4 , 5. Ce saurien, suivant
S eba , se nourrit, sur les bords de la me r ,
d'araignées et de petits crabes. 4° L e lézard
scincoïde unicolore, qui est conservé dans le
museum d'Hout iuyn, et qui ne diiïère de
celui que je viens d'indiquer, d'après Seba ,
que par sa queue un peu plus com te. 5° L e
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