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254 H I S T O I R È
DEUXIÈME SECTION.
S C I N Q U E S
RAYÉS DE BLANCHATRE.
I l s out une couleur plus oti moins rem-^
brunie en dessus, presque blanchâtre en dessous
, avec des raies blanches ou jaunâtres
longitudinales et parallèles sur le dos. Leur
queue,un peu grosse à sa base, est ordinairement
un peu plus courte que le corps :
elle est deux fois plus longue cependant aux
scinques à queue noire et à huit raies.
'LE SCINQUE BRONZÉ
A UNE BANDE LONGITUDINALE,
D ' O R I E N T (i).
Je possède depuis peu un scinque qui m'a
élé envoyé de Gênes par l'un de mes cor-
(l) Scincus oeneus ; gracilis , colore oeneo cum toeniâ
domali latâ et longitudinali pallidiore, caudâ sesquilongiore.
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respondans, et qui vient de la Syrie ou
de l'Arabie. Cet animal ayant perdu, par
une mutilation ou par quelque accident, ses
deux pattes antérieures, je crus d'abord que
c'était une espèce de seps bipède. Il a en
effet beaucoup de rappoi ts avec le seps par
sa tête très - petite, par son corps et sa
queue longs et très-meiius , et même par
ses pattes un peu petites, quoique fléchies
aux genoux.
Le scinque bronzé est revêtu de petites
écailles lisses , imbriquées, très-nombreuses ;
sa queue occupe les deux tiers de la longueur
totale , qui est de quatre pouces
six lignes. Il est de la couleur du bronze
ou plutôt de l'acier poli un peu foncé ; le
dessous est un peu plus pâle j et dessus tout
le corps et la queue il y a une large bandé
d'un gris jaunâtre pâle, ce qui le fait ressembler
beaucoup à un jeune de l'orvet ordinaire
qui habite en Europe. Le corps est un
peu déprimé, ainsi que la queue à sa moitié
antérieure : sa plus grande largeur est de
quatre lignes, et les quatre pattes sont longue«
de cinq lignes , munies de cinq petits doigts
onguiculés, et pliés aux genoux et aux tarses^
de même que celles de tous les autres sauriens
décrits précédemment.
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