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8 h i s t o i r e
d'araignées et d'autres insectes, qu'il avale
suivant ce natural.te,montent
et grimpent aisément sur les arbres,
i T s '^ battent souvent les uns contre les
au tres. Lorsque deux de ces ammaux s attanuent
, c'ait toujours avec hardiesse ; xls
avec fierté; ils semble^^^^^^
«acerenagitantrapidement eurs êtes -
.orge s'enfle ; leurs yeux etuicellent ils e
S i s L e n t ensuite avec fureur , et se battent
av c ^ d'autres goitreux sont
: : L a i r e m e n t s p e c t a t e u r s d e l e u r s c o n ^ ^
et peut - être ces témoms de leurs efloi ls
l l i l s les femelles qm d^vent en etre le
prix Le plus foible prend la fuite , son
ennemi le poursuit vivement ; il le dévore,
" ' a t t e i n t ; mais quelquefois 11 ne peut le
aisir que par la queue, qm se rompt faci-
C ent dan"^. sa gueule, et qu'il avale , ce qm
Z I difforme l'animal vaincu et Im donne
le tems de s'échapper.
i e même auteur ajoute qu'on re^con re
plusieurs goitreux privés de queue ; il semble
S e déLt de cette parue m
c ^ a g e etmén.e sur, leur force ; ils sont
: i m i d : s , f o i b l e s e t l a n g u i s s a n s . l l p a r o i t . ^ i e
la queue ne repousse pas toujours , et quil
D E S ANOLIS. 79
se forme un cal us à l'endroit où elle a été
coupée.
.Lacépède termine enfin en remarquant
que le père Nicolson (i) a publ ié, en 1776,
(1) Histoire naturelle de l'anolis, par le père
Nicolson ; Essai sur l'histoire naturelle de Saint-
Domingue, in-S"; Paris, 1776, pag. 348 et suiv.
pl. VIII, fig. I , mauvaise.
« L'anolis est une espèce de lézard que Sloane
définit : lacertus minor levis. Il s'en trouve par-tout
de nombreuses variétés : on en voit de verds, de gris,
de noirs , de jaunes , de mouchetés; les uns sont
bariolés de zones transversales bleues , jaunes et
rouges; d'autres sont divisés par plusieurs bandelettes
longitudinales de dififérentes couleurs : les plus gros
n'ont pas plus de sept à huit pouces de longueur et
un demi-pouce de diamètre; les plus petits n'ont
pas moins d'un pouce de longueur et deux à trois
lignes de diamètre ; leur conformation est par-tout
la même, mais les proportions de la queue avec le
reste du corps varient. Dans les uns, la queue égale
la longueur du corps; dans les autres, ell^ est plus
courte ; dans quelques-uns , elle est une fois pins
longue ». Voici la description d'un de ces anolis pris
au hasard.
« Sa tête est alongée, triangulaire, aplatie; sa
bouche bien fendue , armée de deux osselets taillés en
scie , qui forment les mâchoires supérieure el inférieure.
Le centre est occupé par une petite langue
charnue, arrondie par l 'extrémité; deux yeux noirs,