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bien être le même saurian que le scinque
ponctué ou à deux raies dont je donne ici la
description. La longueur tolale de ce sciucjue
des Indes orientales est de quatre pouces et
et demie. L'espace compris entre chaque
paire de pieds est d'un pouce deux lignes
et demi. Les pieds antérieurs sont longs
d'un peu plus de trois lignes, et lés postérieurs
de pi'ès de cinq lignes. L'avant-dernier
doigt est très-long , et le pouce est très-court
à chacun des pieds. Tout le corps est cou-
-vert d'écailles arrondies, qui deviennent un
peu rliômboïdales sur la queue. > La tête est
revêtue de quatorze plaques^ dont on voitsix
petites plaques étroites , disposées en travers
sur les orbites , et jointes aux écailles des
paupières : la septième et la douzième plaques
sont alongées et triangulaires. Le devant de
la tête, depuis les yeux, est resserré en formje
d'un bec étroit , et la partie postérieure de
la tête est au contraire épaisse, et difficile
à distinguer d'avec le cou et le reste du
corps. Les dents sont coniques et d'égale
grosseur entre elles. L'ouverture de chaque
oreille est étroite et cache le tympan. La
queue s'amincit peu à peu. On ne voit pas
de taches sous le ventre ; il y a sur le cou
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trois ) ou quatre rangées de points ; toute,
la queUe est variée de points bruns foncés
sur le milieu des écailles , et les trois séries
de points sous le milieu de la queue sont
presque eflFacées. La face interne des doigts
est variée par une rangée de points ; mais
la face inférieure des épaules est sans taches.
Les lignes dorsales sont plus jaunes aux gros
individus, et plus blanches aux jeunes.
Parmi les individus appartenans à cette
espèce de scinque, Schneider en a trouvé
un jeune assez petit, qui a six lignes dorsales
et quatre lignes sur chaque flanc , toutes
d'un brun foncé et séparées par une large
bande longitudinale jaune. Le dessous du
corps et de la queue est sans taches ; mais
il y a des lignes prolongées dessous la base
de la queue. Le dessus du cou a quatre
ligues , dont les deux latérales se divisent
chacune en deux autres lignes. Toute cette
différence ne consiste , selon Schneider,
qu'en ce que les points sont rangés sur des
ligues dans les jeunes individus ; tandis que
ces mêmes points sont grossis et seulement
séparés entire eux par séries , à l'aide de
racci'oissement des écailles dans les adultes.
Schneider regarde le scinque tiligugu , de
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