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274 histoire •
naturaliste Bosc, dans l'ouvrage sur les reptiles,
publié par Latreille.
L e corps est en dessus d'un brun noirâtre,
avec^ cinq lignes blanches ou légèrement
jaunâtres, et en dessous d'un bleu argentin
clair; la queue est semblable au corps par
sa couleur; mais les lignes longitudinales
blanches s'effacent peu à peu, et disparoissent
même entièrement vers le milieu.
L e dessus des quatre membres est brun,
avec une ligne blanche en arrière, et le
dessous est blanchâtre; les pieds postérieurs,
ainsi que leurs doigts, sont plus alongés que
ceux de devant.
Ce scinque, décrit d'abord par le docteur
Garden, et rapporté depuis peu de la Caroliue
par Bosc, qui me l'a fait connoître,
n'y est pas rare, selon ce dernier observateur;
on le trouve principalement sous
les écorces des arbres. .
Daubenton et Lacépède ont nommé ce
saurien lézard strié, et ils l'ont déci'it sous
ce nom dans leurs ouvrages.
On doit regarder, comme une variété du
scinque à cinq raies , celui figuré par Catesby
(Hist. nat. Carol, tom. Il, pl. LXVII); par
Pétiver (Mus. tom. I, pl. i, fig. j ) , et
décrit ensuite par Gmelin sous le nom de
D E S S C I N Q U E S. 275
lacerta fasciata, et par Daubenton et Lacépède
sous celui de lézard à queue bleue.
P R E M I È R E VARIÉTÉ. Le scinque à cinq
raies, ayant la queue bleue.
Dans l'ouvrage sur les reptiles, publié
par Latreille, ce naturaliste a rangé aussi
par erreur, au rang des lézards proprement
dits (tom. I , pag. 243 et suiv.), ce saurien,
que j'ai ensuite regardé comme variété du
scinque à cinq raies (tom. I I , p. 75 et suiv.),
d'après le témoignage de Bosc, et d'après
mes propres observations.
Ce scinque a environ six ou sept pouces
de longueur totale; il est brun, avec cinq
raies longitudinales jaunâtres sur le corps;
sa queue est mitice, cylindrique, d'un beau
bleu luisant, et plus longue que le corps.
I l ressemble parfaitement au scinque à
cinq raies. On le trouve en Caroline; il se
retire souvent dans des creux d'arbres, sous
des écorces, et il est regardé sans doute à
tort comme venimeux : Catesby, dans son
ouvrage sur l'Histoire naturelle de la Caroline,
assure n'avoir jamais été témoin d'aucun
fait relatif à cette opinion.
Schneider, dans le second fascicule de,
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