i» tíF
ÍÍ23 HISTOIRE
munis cliacim de cinq doigts amincis, separes,
petits ou presque égaux, terminés par
de petits ongles.
Les animaux que je place dans ce genre
sont très-faciles à distinguer d'avec tous les
sauriens précédemment déci^its,parce qu'ils
sont entièrement couverts d'écaillés presque
elliptiques ou arrondies, assez semblables
}>ar leur forme à celles des carpes, et disposées
de même les unes sur les autres. Ils
ont d'ailleurs, comme les lézards proprement
dits, des plaques sur la tête, et quelques
- uns ont même aussi une rangée de
grains poreux sous les cuisses.
Dans le cours de mes recherches sur les
reptiles , j'ai remarqué parmi les sauriens
un certain nombre d'espèces qu'on pourroit
ranger avec quelque raison dans le genre
des scinques, parce qu'ils ont toute la peau
revêtue d'écaillés imbriquées, avec des plaques
dessus la tête ; mais, comme plusieurs
d'entre eux ont été rangés parmi les chalcides
à cause de leurs pattes très - courtes,
très - distinctes et de leur corps ti^ès-long,
j'ai cru convenable de séparer ces derniers
des scinques, même des chalcides , et de
les placer dans un genre intermédiaire que
D E S s c i n q u e s . 223
j'appeliei-ai seps. Je dois ajouter à ces observations,
que je placerai dans le genre scinque,
tous les sauriens dont le corps est peu
alongé et les paires de pattes peu distantes;
3" dans le genre seps, tous ceux, dont le
corps est long, mena et couvert d'écaillés
imbriquées, lorsqu'ils ont deux ou quatre
pieds, très-courts et très-distans ; 5° et dans
le genre chalcide, tous ceux qui ont le corps
long, menu et verticil lé , avec deux pieds
seulement ou quatre pieds très-distans (i).
Schneider, dans le second fiiscicule de
son ouvrage sur l'histoire naturelle des amphibies
, a donné un travail intéressant sur
le genre des scinques; mais il paroît s'être
moins attaché à faire des descriptions complettes
de chaque espèce, qu'à déterminer
avec exactitude la synonymie de ces animaux
: cependant on ne peut pas espérer
d'établir une synonymie en histoire naturelle,
c'est-à-dire, de classer avec exactitude
toutes les desciiptions déjà publiées
(i) Tous les sauriens ont un tympan, ou oreille
externe, et tous les ophidiens n'en ont pas; liors
donc il faut sans doute placer parmi les premiers
Yangitis ventrali.1 de LinuEeus ou le chalcis ventralls
de Schneider , s'il a un tympan externe comme Gray
l'a prétendu.
feil i
!m .^i- : .
MU •