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 3i8  H I S T O I R E  
 Q  U  I N Z I È M E  GENR  E.  
 S e p s ,  seps.  
 L e  corps,  le  cou  et  la  queue  très-longs,  
 cylindriques  ,  amincis  ,  d'égale  grosseur,  
 couverts  d ecailles  arrondies  et  imbriquées  
 les  unes  sur  les  autres,  de  même:  qu'aux  
 scinques.  La  tête  petite,  peu  obtuse,  lecouverte  
 de  plaques ;  le  tympan  ou  le  trou  auditif  
 plus  ou  moins  apparent  au  dehors,  et  
 situé  derrière  l'ouverture  de  la  bouche  vers  
 l'insertion  des  mâchoires,-  la  langue  un  peu  
 épaisse,  courte,  et  légèrement  échancrée  à  
 son  extrémité.  
 Deux  paires  de  pieds  très-éloignées  l'une  
 de  l'autre,  à  cause  de  l'extrême  longueur  
 du  corps  ;  aux  seps  quadrupèdes.  
 Une  seule  paire  de  pieds,  placée  contre  
 le  cou,  ou  bien  auprès  de  l'anus  ;  aux  seps  
 bipèdes.  ;  
 Les  pieds  très-minces  et  très-courts,  simplement  
 écailleux  ,  assez  semblables  à  de  
 petits  appendices,  et  terminés  par  un  ou  
 plusieurs  faux  doigts  infiniment  petits,  et  
 sans  ongles  cà  la  plupart.  
 D  E  S  S  E  P  S.'  3i9  
 Les  seps  sont  des  reptiles  très-  remarquables, 
   car  ils  ressemblent  tous  à  des  orvets, 
   et  ne  présentent  d'autres  différences  
 à  l'exléiieur  que  des  pieds  et un  tympan  ou  
 trou  auditif.  Plusieurs  anciens  riaturahstes  
 ont  nïiême  rangé  ces  vrais  sauriens  dans  le  
 genre  des  orvets  ;  car  LinnaSus  a  donné  le  
 liom  (languis  quadrupes  à  une  espèce  de  
 seps,  et  celui  f^anguis  bipes  à  une  autre.  
 Schneider  a  regaidé  encore  comme  un  vrai  
 saurien  Yanguis  ventralis  de  Linnoeus,  quoique  
 cet  animal  n'ait  pas  de  pieds  : Gray  lui  
 a  trouvé  un  tympan  à  l'extérieur,  et  ce  
 caractère  suffit,  selon  Schneider  ;  pour  le  
 séparer  des vrais  serpens ; aussi  l'a-t-il  placé  
 dans  son  geni'e  chamcesaura.  Ce  nom,  qui  
 signifie  faux  lézard,  a  été  employé  par  
 Schneider  pour  désigner  un  nouveau  genre,  
 dans  lequel  il  range  les  seps,  les  chalcides  
 et  les  bipèdes.  Quelque  probable  que  paroisse  
 cette  opinion  émise  par  Schneider  sur  
 Yanguis  ventralis  qu'il  n'a  jamais  observé  
 d'après  nature,  je  ne  crois  cependant  pas  
 devoir  l'adopter  dans  mon  travail  ,  et  je  
 persiste  à  regarder  ce  reptile  comme  un  véritable  
 orvet.  
 Le  savant  professeur  Lacépède,  dans  son  
 ouvrage  sur  les quadr'upèdes  ovipares,  avoit  
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