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saurien est lisse, couvert de petites écailles
rondes, d'un gris pâle , et luisantes; la queue
est garnie d'écaillés oblongues, cornées, rassemblées
par anneaux, et surmontées de
carènes rudes et pointues; de plus, il y a
sur les cuisses des écailles carénées en sens
oblique , distinctes, et mêlées avec d'autres
écailles très-petites.
Enfin le professeur Lacépède a nommé
lézard quetz-paleo ce même cordyle de Seba
et de Lkiurenti, et il en a donné une bonne
description à la fin de son Histoire naturelle
des serpens, d'après un individu qui
jui a été envoyé par l'abbé Nollin, alors
directeur des pépinières du roi. Ce troisième
individu diffère des deux précédens principalement
par ses couleurs; car il est gris en
dessus, blanchâtre en dessous, avec sa queue
d'un brun très-foncé. Voici les caractères
que Lacépède a observés au stellion quetzpaleo
:
Sa tête est aplatie par dessus, comprimée
par les côtés, d'une forme un peu triangulaire,
et revêtue de petites écailles. Les
dents sont plus petites à mesure qu'elles sont
plus près du museau ; il y en a plus de
trente à chaque mâchoire, et elles sont
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serrées l'une contre l'autre. Les écailles du
dos et du dessus des membres sont plus
petites que celles de la tête; et comme elles
sont rondes et rapprochées, elles font paroître
la peau chagrinée. Le ventre et le
dessous des pattes présentent des écailles^ un
peu plus grandes, mais placées de la même
manière, et assez dures. Le dessous des
cuisses est garni de quinze tubercules au
moins, percés à leur extrémité; d'autres
tubercules plus élevés, très-forts, très-pointus
et de grandeurs très-inégales, sont répandus
sur la face extérieure des jambes de
derrière ; on en voit aussi quelques-uns trèsdurs,
mais moins hauts, le long des reins
de l'animal et sur les jambes de devant
auprès des pieds. La queue de ce lézard est
revêtue de très-grandes écailles relevées par
une arête, très - pointues, et disposées en
anneaux larges et très-distincts les uns des
autres.
Cet individu, décrit par Lacépède, avoit
un pied cinq pouces de longueur totale ,
sur quoi sa queue étoit longue de plus de
huit pouces.
Gmelin a regardé à tort les individus ,
décrits par Seba et Laurenti, comme des