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Brongniart, ainsi que Latreille , onl ensuite
placé parmi les clialcides, est cependant un
seps ; car ses écailles sont imbriquées et non
verticillées comme aux vrais chalcides. Dans
l'examen que j'ai fait au museum d'histoire
naturelle de Paris , j'ai conslaté l'existence
du seps quadrupède pentadactyle, mais non
pas du chalcide quadrupède pentadactyle.
Je ne suis donc cei tain que de l'existence
du premier de ces deux reptiles.
L e seps dont il est ici question a été rangé
à tort par Linnaîus après son îacerta agilis,
mais cette erreur provient elle-même d'une
autre erreur car il a réuni au viài seps
plusieurs lézai-ds proprement dits décrits par
Laurenti ; aussi ne doit-on pas ajouter beaucoup
de foi à la description que Linnasus a
donnée de ce saurien.
Schneider , dans le second fascicule de
Lacerta idem. Gmelin , Syst. nat. pag. 1071 , n° 17.
— Chalcide serpentin. Dauditi, Hist. nat. des reptiles,
par Latreille, in-i8 , tom. II, pag. 87. — Lacerta
chalcide^. Linnoeus, Syst. iiatur. Lacerta idem.
G m e l i n , Syst. nat. pag. 1078, n" 41. — Chalcide
pentadactyle. Latreille, Ilist. des reptiles, torn. II,
pag. 86. Le.s Iacerta sepa, chalcides et serpens sont
tous des seps quadrupèdes pentadactyles , et ine
paroissent appartenir» à une même espèce.
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son Histoire des amphibiés , a décrit, sous
le nom de scinque à pieds courts ( scincus
brachypus ), plusieurs espèces de sauriens
peu connus des naturalistes modernes , et
même assez difficiles à reconnoitre , mais
qui paroissent se rapporter au scinque bronzé
d'Orient, ou plutôt au vrai seps, à cause
de leurs pieds courts.
Il donne pour caractère spécifique , à ce
prétendu scinque , les suivans. 1° Les membres
très-distans et courts. 2° Plusieurs stries
longitudinales brunes sur un fond roux ,
bai ou cendré en dessus , avec le dessous
blanchâtre.
L e premier individu qu'il décrit est le
scinque indiqué par Gi^onovius dans son
Zoophylacium , n" 43 , et qui pai'oit être
im vrai seps devenu d'une teinte incarnate
par la décoloration.
Ce saurien intermédiaire entre les lézards
et les orvets, selon la juste remarque de
Gronovius, a la tête petite , ovale , un peu
pointue en devant , déprimée et couverte
d'écailles polygones. Les mâchoires sont d'égale
longueur ; la bouche est placée au bout
de la tête , et les yeux sont placés au dessus
des joues. Le corps est long, droit, cylindrique
et lisse. La queue est beaucoup plus
X 4
m