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D E U X I È M E SECTION.
S E P S BIPÈDESI
l s n'ont que deux pieds seulement, et
très-courts.
L E SEPS SCHNEIDÊRIEN
B I P È D E DIDACTYLE,
on T R I D A C T Y L E (i).
Le naturaliste Schneider, dans le second
fascicule de son Histoire naturelle des amphibies
, a placé à la fin de la description du
chamEesaure bipède, qui est mon seps granovien,
celle d'un autre bipède qu'il a vu
dans la collection de Lampian, chirurgien
de Hanovre, et que je crois convenable de
regarder comme une espèce séparée, princi-
(i) Seps Sehneiderii; suprà albicans lineâ fu&câ ^
infrà fuscus ; padibus aniicis nullis, posticis di- iridactylis
, ab ano remotis, brevisaimia, muticis et
communi petiolo quasi insidentibus.
Chamoesaura bipes, è museo Lampiano. Sclineiiler,
Amp. Hist. fase, secund. p. 2i4'
D E S S E P S. Î549
paiement à cause de ses pieds éloignés de
l'anus.
Le seps schneidérien, placé dans la collection
de Lampian, a près de six pouces
de longueur totale, et la queue occupe la
moitié de cette longueur. Le corps est blanchâtre,
avec une ligne longitudinale brune
en dessus , et brun sali en dessous. Les côtés
et le dessous de la tête sont bruns,
striés de blanc. On n'a pas pu découvrir à
l'extérieur la trace du trou auditif. La tête
est recouverte de plaques semblables à
celles qui revêtent la tête des orvets; sa
plus grande largeur est d'un peu plus de
deux lignes ; tout le reste de l'animal a des
écailles imbriquées, lisses, arrondies, toutes
d'égale grandeur. La queue s'amincit peu
à peu, et se termine eu une pointe obtuse.
Il n'y a pas de pieds antérieurs; mais les
postéiieurs sont placés sous le milieu de
l'abdomen, comme sur une sorte de pétiole
commun ; leur longueur est à peine d'une
ligne ; leur extrémité paroît légèrement fendue
en deux ou trois doigts, dont Schneider
n'a pas exactement observé le nombre à
cause de leur petitesse. Mais le caractère le
plus remarquable que présente ce nouveau
seps bipède, consiste dans la grande distance
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