"ir m
y
' "ìl »
: I ;|i-
R É F L E X I O N S
S U R LES PLANCHES
Dans lescjuelles onareprésenté,à dìjf¿rentes épocjaes, les parties duceiveau dont fai parlejusquîd,-
JE me suis engagé à rendr e un compte exact des travaux anatomiques entrepris avant les
niicns, et à comparer les planches que je publie avec celles que l'on a fait paroîti-e avant
moi : je commence aujourd'hui à remplir cette promesse.
Dans le grand nombre de planches où l'on a dessiné les diverses parties du cerveau,
i l y en a p e u , si l'on en excepte quelques-unes dont les modernes sont auteurs, qui aient
le mérite de l'exactitude et des proport ions naturelles ; il suffit, pour s'en convaincre, de
jetter les yeux sur les Adversariaàe Tarin; on sait que cetAnatomi s teyaréuni toutes les
igures relatives au cerveau et au ceiTelet que l'on avoit mises au jour avant l'année i/So;
l'on est souvent embarrassé, en lisant cet ouvrage, môme avec le secours des explications,
pour reconnoitre les organes que les auteurs ont voulu représenter.
Dare-mere. Il n'existe aucune planche dans laquelle la dure-mere et sa demi-transpa^
rcnce aient été bien exprimées, e toù l'on apperçoive, avecleton de couleur convenable,
les circonvolutions du cerveau au travers de cette membrane, si l'on en excepte peutêtre
la ligure de la planche V de Bidloo ( i ) , et la planche II de M. Mayer où une
moitié du ceiTeau est vue de cette maniere au travers de la dure-mere, qui, dans cette
planche, est dépourvue de vaisseaux, AnacomischPhysiologische, etc. Berlin 1779, in-^. Je ne
parle point ici de la planche I de Vieussens, Nevrographia, in-fol. ni de plusieurs autres du
même genre, parcequ'on y a mis trop peu de soin pour que cette demi-transparence y ait
été bien rendue.
Les arteres meningées moyennes. Les arteres menuigées ont été représentées dans un
grand nombr e de planches dont j'aifait l'examen le plus attentif. Elles sont dessinées dans
le traité d'Anatomi e de Charles Ét ienne, page 2.56, fol. Franc. On voit que dans la région
frontale elles sont plus relevées, moins nombreuses et moins grosses que sous l'os pariétal;
ce qui est vrai: mais les autres branches sont trop couchées en arriéré; on y apperçoit
quelques anastomoses, mais qui se font toutes à angle aigu. Cette figure n'est, au
reste, qu'une esquisse grossiere de la dure-mere et de ses vaisseaux.
Les planches de Vésale sont , sous plusieurs rapports, très exactes: on y trouve dans la
figure i ' " du septième livre, page 6o5, un dessin de l'artere épineuse dont les détails sont
précis ; les rameaux antérieurs ou il-ontaux fournis par cette artère y sont bien exprimés. On
doit en dire autant de la branche postérieure D ; je l'ai vue plusieurs fois telle que Vésale
l'a montrée: on y apperçoit quelques anastomoses entrelcsarteresdesdcuxhémispheres,
dontplusieurs rameaux s'unissent au-dessus du sinus longitudinal supérieur. J e suis étonné
q u e V é s a l e n a i t p a s vu les branches de l'artere meningée représentées en F G dans la planc
h c l d e c e c a h i e r . à m o i n s qu'elles nesoicntexpr iméesenldans l a figure 1'"du livre VU; l'explicaiion
que Vésale en a donnée semble s'opposer à cette conjecture que riaspection
( 0 Dans laii^iirc i'" de la jilaiidie VidiimCme aiilcur, la dure-mcre esl Irop opaque.