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manente ; 1'. acc!dei) telle 011 passagère. Dans îe premier
cas , celui qui en est affecté á toi¡¡oiirs eu celte maniere
d e voir, rommeleTTwi / í e et le myope ont naturellem
e n t , l'iin la faculté de ne voir distinctement les objets
que de loin, et l'antre de ne les voir que d e près. 11
paroît que les nj-ctakipes par constitution ou de naissance
n'étoient pas très rares panni îes artciens, puis-
<]cie Jiistiuien a declaró ce vice redliibitoire poiiv tes esclaves
, et qu'Ulpien et xraiitres jurisconsultes ont insisté
sur cette loi. Aujourd'luii ily a quelques nyctalopes
parmi les negres, et k société royale de médecine conserve
dans ses recueils deu-x arrêts du conseil du Cap ( à
Saint-Domingue ) , qui jugent que la nyctalopie est un
vice ledhibiEoire.
Le second cas est celui 0Í1 cette maladie accidentelle
o u passagere appartient pins ia ])atliologie qu'à l'anatomie
ou' à la physiologie. Ce vice esc i rès rare dans certains
lieux, très commun dans d 'aut res, et il peut ¿tre
sporadique, ou endémique, ou même épidémique.
C'est sur tout au printemps et dans le jeune âge que
l ' on rencontre cette espece de nyctalopie.
Extrait d'un mémoire publié par M. de Cliamseru
parmi ceux de la société royale de médccine.
N v c T A i o r i E , s. f. JVyctalopiiu V«e diurne , cécité nocturne
, aveuglement de nint. L'aveuglement de nuit ou
l ' é t a t de nyctalopie est opposé à celui de l'héinéralope
qui est privé de la vue pendant le jonr, et qui la recouvre
pendant îa nuit. Castelli s'est trompé dans la
définition de ces deux mots, en les prenant h m pour
l'autre dans chaque signification. Plusieurs ont adopté
le même contre-sens; cependant qi>elques uns ont
mieux connu rét)'mo!ogie de ces dénominations, et
n'ont point mérité ce reproclie. Hippocrate a appellé
du nom de nyctalopes, ceux cpai n e voient point pendant
la nui t , qui noeta non vident. La négation a été omise
dans Je texte grec de plusieurs manuscrits; et tous les
traducteurs, excepté iM. F. Calvus, ont Îiit dire à Hippocrate
nociu vident. Sur sept uianusciils de la bifalioi
h e q u e d u r o i , un seul, coté R. 2254, p. 229, admet
cetle négation qui est conforme au sens adopté par
Alistóte, à i a définition que donne Galien./s«/- nocicm
caed, à l'assertion de Gelse, noeta nihil cernunt, aux
descriptions de Paulus, d'Aótiiis , d'Actuarius, etc.
Toutes ces autoiiiés sufìisent pour démonirer une faute
d e copiste d.ins le texte d'Hippocrate, et pour prévenir
contre les définitions erronées de la plupart des nio-
^.derues.
Nymphe, C h r y s a l i d e , FeVE. État mitoyen par lequel
les chenilles, les mouches et la plupart des insecfes
passent eu sortant de l'état de chenille ou de ver poiu"
parvenir à celui d'insecte ailé.
Nymphes, s. f. Nymphae. Deux productions ou replis
des parties de la génération de la femme, qui s'étendent
d u clitoris sur les parties latérales du conduit urinaire.
O
O d i i q u e , adj. Oùlii/uus. Qii
corps dont l'axe n e fait pas ui
sur lequel on le conçoit placé.
Les muscles grand» et petits obliques di
Les ligaments obliques du tarse.
Les apophyses obliques des vertebi es.
O D E
O b l i t é r e r (s'oblitérer). Se boucher, perdre sa caVité.
On dit eu anatomie : L e conduit artériel, le trou ovale ,
les veines et les artcres ombilicales s'obliterent.
OuLOUG, adj. Oblongus. Qui esft b e a u c o up plus long que
large.
O b t u r a t e u i v , adj. Obturator. Qui bouclie une ouverture.
Se dit des muscles qui s'inserent à la circoiiféience
du trou ovalaire du bassin.
Les muscles obturateurs internes et externes.
La membrane obturatrice du trou ovalaire du bassin.
Les ner feobturateurs.Lesai teres obturatrices. (Tarin.)
O b t u s , adj. Obtu.'ius. Qui se termine en une pointe
mousse. Qui n'est pas pointu.
O c c i p i t a l , adj. Occipitalis. Qui est lelatifù L'occiput.
Le trou occipital. Les sinus occipitaux. Les muscles
Il partii
ONTAL, adj. Se dit d'un muscle
aponévrotiqiie, qui s'étend du fioi
Dcc!-put,s. m. VoyezRioioK.
Dci.-.LAinE,adj. Qui est relatif au globe de l'oeil.
La fosse oculaire,
3 d e u r , s. f. Odor. Odnie, Osme. Qualité des coips que
l'on sent par l'odorai.
On n'a point encore classé les -odeurs ni les saveurs
d'une maniere qui soit exacte. Je rapporterai ici ce que
Haller, Linné et M, Lorry ont dit de plus précis sur les
difterencis caractéristiques-des odeurs.
Hallcr îes divisQjt en trois grandes classes.
La premiere comprenoit les odeurs agréables, telles
que : 1°. celles de l'ambre et du musc, qu'il appelloit
ambrosiacus odor; 1°. celles des résines, resinosas otlor:
3°. celles des baumes, balsamicus odor; 4*. celles de la
sauge et de la menthe, cardiacus odor; S', celles de la
caanello, etc. aromailcus odor; 6". ci
acris odor; 7°. celle de k pomme ; 8
celledel'orangei 10». cel ledeki
in poivre, etc.
e de k fraise;
îtc. ; u ° . celle
î , d e la jaciiMhe,
du lys, etc. 512°. celles de k prime\
du Urwm convallium , etc. blandusodor; celle des
ombeliiferes-, 14». cel ledu ciiniin, del à valériane, ^/"aw
odor; celle de l'armoise, etc. artemisiaciis odor;
celle du sureau.
Dans k seconde classe sont comprises les odeurs qui
semblent tenir !e milieu entre celles qui sont agréables
-et celles qui sont fétides , odores medii. Telles sont:
1°. l'odeur spiritueuse de l'aldiool 5 2°, l 'odeur acide du
vin et du vinaigre; 3°. l'odeur empyreumat ique; 4°, l'odeitriégumlneuse
de k fcve en Heurs, etc. ; 5°. l'odeur
farineuse ; 6°, l'odeur amere de l'absynthe ; 7». l'odeur
emménagogue de la malricaire, etc. ; 8°. l'odeur du
cresson, etc. nasiurtiacus; p'. l'odeur fade des concombres;
10°. l'odeur del à belle, d e l à bourrache, etc.
oleiaceus; 11°. l'odeur graminée; 12°. l'odeur douce
des ligues, du miel, du sucre crud, etc.; i3°. l'odeur
;t incliné. Se dit d'im
igle droit avec le plan
leur aphrodisiaque des orchis, etc.
i 5 ' . l'odeur du fénu-grec et du mélilot.
Dans la troisième classe, sont rangées les odeurs
fétides , foetores. Telles sont : l'odeur cadavéreuse ;
colle de l'oeuf pourri ; celle des matieies excrémenlitielles
des animaux; celle du bouc; celle de k punaise;
celle de l'ail; collede plusieurs fromages; celle
d e l 'opium; celle de l'arsenic; celle de plusieuis dissoluiions
métalliques; celle du foie de soufre. Ilalkr,
OE U
Eknxenta phyMologiac, eu
t-T-'.paie iCz ài^-^.
M. Lorry a distingué c
q classes d'odeurs siin
auxquelles il rapportoit tor
s s l e s a u t r e s , etaui n,?,,
s e m r de base aux divers principes odorants. Gel classes
comprennent: 1°. les odeurs camphrées ; 2°. les narcotiques;
3'. les éthérées ; 4'. les acides volatiles ; 5°, les al-
Kalincs volatiles.
Suivant Linné, les corps odorants doivent être divisés
en sept classes qui comprennent 1°. les odeurs ambrosiaques,
odores ambrosiad, telles que celles du musc,
d e k civette, de l'ambre gris, etc. ; 2°. les odeurs flagrantes,
oi/orc.f/ra^ira/iiei, telles que celles du lys, de
k tubéreuse, du jasmin, etc. ; 3' . les a romat iques , aro-
.matici, telles que celles des baumes, de l'iris , de l'angéliqu€,
. e t c . , ; 4°. les alliacées, a///ac«V 5». les fétides,
hirciiti, telles que celles de plusieurs orchis et celles de
plusieurs champignons; 6". les vlrcuses, letri, telles (¡ue
celle de l'opium, de k belladone, etc ; 7°. les ¡lauseuses,
nauseosi, telles que cellesduséné, de plusieurs
gommes résines purgatives, etc, (Lhini, ylmamiiaies
academicae, torn. I l l , Uolmiac, 1764, et VAn de connokre
et d'employer /es médicaments. par M. de Fourcroy.
tom. I.pag.2^5.)
OUONTIASIS, Op o n t o p h i a . Ces deux mots grecs, employés
parles anciens, sont des synonymes du mot
dentition.
O d o n t o ï d b , adj. Odontoïdas, Dcntiformis. Quia la
forme d'une dent . L'apophyse odontoïde de k seconde
vertebre du cou.
O d o r a n t , adj. Qul auneodeur for t e et décidée. Ce sont
les corps odorants qui produisent les odeurs.
O d o u i f î r ANT. Idem. En anatomic, ce mot est synonyme
du mot précédent. Glandes odoriféiantes de Tyson.
0 E , l , s . m. Oculus. L'organe de k vue.
Les yeux sont ou au nombre de deux, comme dans k
plupart des animaux, et alors ils sont tous deux sur le
môme plan, ou chacun sur un plan différent, ou tous
deux du même côlé, ou binés.
Ou il y e n a plus de deux, comme dans les araignées.
Ou il n'y en a qu'un, comme dans les monocles.
Les yeux sont mobiles, immobiles, arrondis et convexes
, à kcet tes, avec ou sans paupieres.
OEi l l e h e s , adj. Ocularis. Qui est relatif à l'oeiL
Les dents oeillères. Ce sont les dents canines de k
mâchoire supérieure.
OEsophage, s. m, 0£jo;)/î<î5uj. Conduit par lequel les
alimenis se portent vers l'estomac.
OEso r H A Gi £ N, adj. Qui est relatif à l'cesopliage.
Les glandes oesophagiennes. Les ner& cesophagiens.
Le muscle oesophagien.
OEu F, s. „,. Produc t ion couverte d'une enveloppe
plus ou moins dure , propre aux femelles des oiseaux ,
des reptiles, des poissons et des insectes, et qui contient
, lorsqu'eEe a été fécondée par le niMe, le cerine
d e l'embiyon.
OEuf avec ou sans enveloppe osseuse.
On doit distinguer dans l'oeuf deux sortes de parties,
« v o i r ; 1«. les parties contenantes; les parties conteî.
Les parties contenantes de l'oeuf de l'oiseau sont ce
<iu on peut propremenlappel ler les enveloppes extérieures
de cet organe, c'est-à-dire k coque et k mcmbmna
quï tapisse immédiatement l'itatérieur de cette coque.
Tome I, Discours.
Lafo
raboten;
très lissi
O M B
nB et la slructure extérieure de la coquille sont
lent couQues.
inbrane qui k tapisse en dcdcins adhere in-
1 à sa surface ; elle est bUnche et légèrement
i du côté par lequel elle tient à la coque,
, et d'un bknc moins éclatant dans sa face in-
Dans le gros bout de l'oeuf, et toujours un peu sur Io
côté , on trouve constamment un petit espace vuide ,
ou plutôt qui ne contient que de l'.air. Cet espace a la
forme d'un petit segment de sphere : il est dû à un écartement
particulier des deux lames de k membrane qui
revêt r iutérieur de k coquille, de sorte que k plus extérieure
de ces lames se trouve adhérent e e tsuspendue au
gros bout de k coque , tandis que le feuillet interne est
comme refoulé vers l'extrémité opposée de l'oeuf et
soulenu sur l'enveloppe des blancs.
IL Sons k tunique qui revêt immédiatement h face
interne de la coquille est une seconde enveloppe ou
capsule dont les usages tiennent de plus près au développement
de l'embryon. La face extérieure de cette
secondo enveloppe est collée à la surface interne de la
membrane propre de k coquille, mais d'une maniere
si k c h e qu'il est très facile de l 'en séparer sans la rompre.
C'est sur cette seconde tunique que sont répandus
les linéaments ou ramifications de la plupart des vaisseaux
sanguins qui composent le cordon ombilical,
comme il est aisé de s'en convaincre, si l'on examine
des oeufs soumis depuis quelques jours i l'incubation.
Cette seconde enveloppe renferme les autres parties
intérieures de l'oeuf: telles que le blanc ou les blancs
(voyez Blanc n'oEur), k jaune et ses annexes (voyez
Jaune d'oeuf) , le germe om k cicatricule (voyez, Jauns
b'oeuf) , et les différentes tuniques ou capsules secondaires
de ces divers organesCvoyezles mots précédents
et l'article Po u l e t ) .
OEufs ( de nabcth ). On a donné ce nom à de petits corps
d e couleur blanchâtre, presque transparents, dont k
forme est spliériquc, dont le volume varie beaucoup, et
qui se tiouvent entre les rides transversales de k cavité
d u col de k matrice, La nature de ces corps n'est pas
• encor e connue; mais on est bien certain que ce ne
sont pas des oeufs. M. Sabaiier. traité complet d'anatomie,
tom. n,pagei^i^%.
On ne sait point encoie si ces petites éminences sont
de nature glanduleuse ou folliculeuse. Jusqu'à ce que
l'on soit plus édairé sur leur slructure, je les désignewi
par le nom de globules muqueux du col de la matrice.
O i g n o n . Voyez Bu l b e .
O l î c r a n e . s . m. Olecranon, Ancon. Grosse apophyse
d e l'extrémité humérale de l'os du coude.
O l é n é , s. m.Les ana t omb tes grecs designo ient ai nsll'os
d u coude, ulna, cuiitus, os cubiti, focile majus.
O l f a c t ì f , adj. Olfactorius. Qui sert i l'ori-aue de l'odorat.
Nerfs olfactifs.
O l i v a i r e , adj. Olii'arlus. Qui a k forme d'une olive.
Se dit de deux éminences qui sontsituées sur les cûtés
d e la moelle alongée.
Omasus, s. m. Le troisième estomac des ruminants. Oa
l'appelle aussi le livre ou livret, liber.
O m b i l i c , s. m. Umbi/icus,Omphalus. Ummhnl Sorto
de cicatrice environnée d'une cavité irréguliere, et qui