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T e n o n , s. ni. Bout, extróiultó d'uiiepicce quis'engnge
ilniis une ¡mire. On compare à une mortoise ia cavité
<l<ii la reçoit. Voyez Suture.
TEKSEun, adj. Tensor. Qui ótend, qui tend une partie.
( Vocabul. anat. Ue Tarin. )
T e n t a c u l e , s. m. Tentacuhtm. Appendices molles cl
contractiles <!ont est surinontce la tête de plusieurs
aniniaïui de la classe des vers.
T e n t e , s. f. Teiuorium. La tente du c
velel. Repli
[i-ansv€7sal de ia dure-jnere qui sépare le
erveau qu'ü
soutient en partie, d'avec le cervelet qui est placé audessous.
T ï h m i n a l , adj. Qui est placé à l'extrémité d'une partie
TF.nyÉ,adj. TerWrw. Qui esl disposé trois par trois sur
le même point d'inserlion (Diclionn. de M, Bulliard. )
T e s t a c h e , adj, Tesiaceiu. Se dit des animaux qui liabiientics
coquilles. Les coquillessontunivalves, bivalves,
ou unihivalves.
Les coquillages, les vers testacées. La coquille s'appelle
aussi du nom de test.
T e s t e s , s, m. Mot tiré du latin , que l'on emploie pour
désigner des énúnences arrondies du cerveau que l'on
a comparées, quant à k forme, aux testicules. Ce sont
les tubercules quadrijumeaux iriférieurs, nom que l'on
doit préférer à celui de testes.
T e s t i c u l e , s. m. Testis. Organe du mâle dans lequel se
filtre le fluide appellé semence.
Les testicules sont renfermés dans le ventre, ou
situés hors de cette cavité avec ou sans scrotum. Ceux
desoiseaux sont situés sur les dernieres vertebres i ceux
des poissons occupent une grande place dans l'abdomen.
T è t e , s. f. Copia. La partie ia plus élevée ou la plus
antérieure du corps.
Se dit aussi des renilements arrondis qui terminent
certaines parties , et de l'extrémité supérieure de certiiius
muscles.
En peinture, lorsqu'on se propose de hacer ]e plan
gcwnétral du corps, on se sert de la longueur de la
ifrte, comme d'uiie mesure commune pour déterminer
les dimensions respectives des autres parties. Voyez le
T ê t e (en forme de) , adj. Capltaïus. Qui est terminé
par un tubercule arrondi.
T £ t r a g o s e , adj. Tetragonus. Qui a quatre angles et
quatre côtés égaux. ( Dictionn. de iW. Jîulliard. )
T é t r a p o d e , adj. Qui a quatre pieds.
T h a l a m u s , s. m. Mot tiré du latin pour désigner des
corps anondis et alongés. Coudics optiques-, thalami
nervorum op tico rum.
T h e n a r , adj. Se dit du muscle court abducteur du
pouce et de l'abducteur du gros orteil.
Nojuenclatuie vicieuse.
T h o e a c h i q u e , adj. Qui appartient au tiiorax; quise
trouve dans la cavité de la poitrine.
Le conduit tliorachique.
T h o r a x , s. m. Mot dérivé du grec dont on se sert pour
exprimer la poitrine, c'est-à-dire ia cavité dont les
limites sont formées par les côtes, le sternum, et les
vertebres dorsales.
T u v m i ç v e , adj. Qui est relatif au iJiymus, glande placée
entre les lames du inédiasiin antérieur de l'Iioniiue et
T R A
des quadrupèdes, où elle est très volumineuse pendant
les premieres années de leur vie.
THYRO-ARYTÎNOÏDIEN, CRICOÏBIEN, ¿P1GL0TTIQDE , HV0Ídessus.
ilage thyroïde et a
ad). Qui est relatif ai
s parties désignées ci
T h y r o ï d i e n , adj. Qui appartient au cartilage thyro'ide;
ce qui y a rapport.
T i b i a , s. ui. Focile majus. Le tibia est le grand os , ou
l'os interne de la jambe.
T i b i a l , adj. Qui est relatif a u / » z a / l e jambier.
Le muscle tibial antérieur, postérieur.
T i g e , s. L Caulis. La branche principale.
Se dit d'une production de forme conique, qui se
trouve dans la base du cerveau, radix picuitaria.
T i s s u , s. m. Textus. Entrelacement de libres, de petites
lames, de nerfs ou de vaisseaux.
ï i s s u cellulaire , spongieux , réticulaire, nerveux ,
vasculaire.
Le tissu cellulaire est aussi appellé tissu mtiqueux,
paiceque les lames qui le composent sont semblables à
un mucilage épaissi,
T o i l e , s. f. Tela. Expansion mince et composée de fibres
souples et élastiques. Toile membraneuse, toile aponé- '
vrotique.
T o m b a n t , adj, Pendens, Procumbens, Reelinatus. Qui
est pendant, qui penche.
T o m e n t e u x , adj. Tumentosus. Qui est mou', doux au
touclier, comme du coton.
Ton , s. m. Tonus. Mouvement propre à chaque organe
dans l'état de santé. C'est de l'accord et de l'harmonie
de ces divers mouvements que résulte ce qu'on appelle «
le ton dans l'économie animale de chaque individu.
Force, action, mouvement tonique. Voyea Mouvi-
T o n s i l l a i r e , adj. Qui appartient aux amygdales.
Les artcres ton sill aires.
T o r s , adj. Tortus. Qui semble avoir été tordu.
T o r t u e u x , adj. Répandus. Flexueux, qui lait plusieurs
tours et retours. ( U de L, F. )
T o u c h e r ( le ) , s, m. Taccus. Celui des sens par lequel
on connoît les qualités palpables, telles que le froid,
laçlialeur, la dureté, la mollesse. Ce sens s'exerce sur
toute la surface de la peau, et principalement à l'extrémilé
des doigts qui en sont les principaux instruments.
T o u j i b i l l o n (en),adj. P^orticosus. Qui tournoie, qui
se contourne. Fasq vorticosa acuii.
T r a c e , s. í Voyez, impressíoh.
T r a c h é e , s. £ Trachea. Se dit des vaisseaux aériens en
général. Voyez le tableau des corps vivants, placé à la
fin du premier discours, page i5.
Dans le regne végétal, ces vaisseaux sont formés
d'une lame spirale élastique, que l'on apperçoit eu
rompant les feuilles de quelques plantes, telles que les
scabieuses.
T r a c h é e a r t e r i , s. f. Aspera arteria. Canal en partie
cartUagiacux et en partie membraneux, qui s'élend du
larynx au poumon. Ses divisions sont appellées du nom
de bronches.
TRACHÉL0-MAST0iDiEN,adj.Qul est lelalifau cou , et
à l'apophyse masloïde ( Vocab. de Tarin. )
T r a c t u s , s. m. Mot tiré du latin pour désigner une production
alongée et étroite qui parcourt uii cei taiji trajet.
• Tractus méduîl.ii;
opliqi
T R I
} , cractus ligamenteux, traaus
adj. Qui a rapport au trapus, l'une des
éuiiaences de l'auricule ( Vocab. de Tarin. )
T k a n c h a n t , adj. Acuco-angularis. Qui est aminci et
coupant.
T r a n s f u s i o n , s. f. Transfusio. Opération par laquelle
on se proposoit de faire passer le sang d'un animal dans
un autre, en établissant par le moyen d'un tube une
communication entre leurs vaisseaux. On a eu la témérité
de tenter celte opération sur des hommes, et les
accidents funestes dont elle a été suivie en ont iàit proscrire
l'usage.
T r a n s p i r a t i o n , s. f. Transpirado, Diapnoe. L'une
des .sécTétions des corps vivants, pariaquelle une partie
des substances alinii ïntaires et des boissons est noussée
vers la surface de la peau , d'où elle sort sous la
forme de vapeurs si subtiles que le'plus souvent on
ne les apperçoit pas. La transpiration insensible.
Sanctorius.Keil et Dodart en ont calculé les quantités,
et en ont exposé les variations. Voyez Humeurs.
T r a k s v e b s a i k e , ad). Qui est relatif aux apophyses
transverses.
Les muscles transversaires du cou, dudos, des lombes.
T r a n s v e r s a l , Traksverse, adj. Transversalis,
Transversus. Qui est situé transversalement, parallèlenient
à un plan horizontal.
T r a p e z e , s. m. Trapezius. Qui a (¡ua.lre côtés qui ne se
ressemblent point, dont deux sont paralleles, et deux
irréguliers. .
T r a p s í i f o r m e , adj. Qui a la forme du trapeze.
T r a p é z o ï u e , s. m. Se dit des corps dont la forme approclic
de celle d'un trapeze.
T k a v e u s e , s. f Trabes. Piece située transversalement
dans un orifice, ou dans une cavité.
Les colonnes ou traverses du coeur (Tarin, Foc. anat. )
T r é p i e d ( en ) , ad;. Qui a la forme d'un trépied; qui se
divise en trois branches.
Le trépied de Tartera céliaqiie.
Tb¿s l a r o e , Le t rùs long du nos, adj. Sedit^de
certains muscles qui ont une grande étendue dans' le
sens de la largeur, ou de la longueur, laiissinius. lon-
¿issimiís dorsi.
T r i a c a n t u b , adj. Qui a trois épines. ( Dictiomi. de
botan, de M. BuUiard. )
T r i a n g l e , s. m. Se dit de quelques organes qui ont
trois côtés et trois angles.
J'ai substitué, dans la descripùon du cerveau, le nom
de triangle médullaire à celui de voiiie à trois piliers.
T r i a n g u l a i r e , adj. Triangularis. Qui ala foimed'un
triangle.
Les muscles triangulaires du sternum. Le muscle
triangulaire ou deltoïde. Les petits os triangulaires que
l'on trouve entre les sutures <ies os du crilne, sur-tout
dans la suture lambdoidc.
GONE, ÍUMEAUX, LOBÉ, LOCULAIRE, PHYLLÎ,
VALVE, adj. Qui a trois capsules; trois tátes; trois
pointes ; qui est.d'une seule piece fendue en trois ; qui
a trois ventres ou portions charnues ; qui a trois angles
et trois côtés égau.Vi quise divise èn trois branches; qui
a tioislobes; Huis loges; qui est composé de trais pieces
distinctes; qui a trois valves ou panneaux.
Tome I. Discours.
T R O ,, 9
• Les valvules tri-cuspides s'appellent aussi du nom de
triglogines 011 triglochines. Ce sont les valvules veîneuses
du ventricule droit ou pulmonaire.
Le trigone de la vessie soutient les orifices des ureteres
dans la vessie.
On donne le nom de trijumeaux (trigemini) aux
enfants qui, renfermés au nombre de trois dans la cavité
de la matrice, naissent d'un même accouciiement,
trigeminus partus.
On a donné le nom de jumeaux {geminus partus)
aux enfants qui naissent au nombre de deux du môme
accouchement.
T r i t u r a t i o n , s. li Trituratio. Opération par laquelle
les aliments sont broyés dans l'estomac très musculeux
des oiseaux à gésier. La trituration supplée ù la mastication
qiiine se fait qu'imparfaitement dans ces animaux.
t jamais qu' e opéra til
soire à la digestion, dont l'agent est toujc
plus ou moins acide, qui pénétré les ahments, les
mollit, et les prépare à se changer en chyle.
T r o c h a n t e r , s. m. Apophyse de la partie supériei
du fémuràlaquelle s'attachent des muscles dont l'usi
est de faire tourner cet os.
J'^OC.
Le grand, le petit trochanter.
T r o c h l é a t b u r , adj. Se dit des muscles dont les t.
dons passent dans «ne poulie.
Le muscle grand trocliléateur de l'oeil. ( Tarii
Trompe , s. f. Tuba. Se dit de quelques organes creux,-
étroits et longs, et dont une extrémité s'élargit en maniéré
de pavillon.
On dit la trompe de l'éléphant, etpar imitation la
trompe utérine ou de Fallope, ia trompe auriculaire ou
d'Eus tache.
On dit aussi la trompe des insectes. Cette trompe
leur sert de bouche; et comme la structure de la bouche
des insectes a été bien décrite par les naturalistes modernes,
}'ai cru devoir faire connoîtie ici la nomenclature
des parties qui la composent
On compte dix parties ou pieces principales dans la
bouche des diiFérents insectes.
1°. La levre supérieure ( labium superius. Clypeus,
fab. )
3°. La levre inférieure, labium
fab.)
3°. Les mandibules ou milchoire;
dibulac ).
4'. Les mâclioii-es ( maxiiiac ).
5». Lesgaletesig'a/ene).
6'. Lesanteanu]es(palpi).
f . La langue ( lingua ).
8°. Le bec ( rostrum ).
erius ( labium,
supérieures {mane
9°. Le suçoir ( haustellum ).'
10°. La trompe (/»roioicii ).
La levre supérieure est une piec
transversale, motrouve
bile, coriace ou membraneuse, qiu si
à la partie
supérieure et antérieure de la bouclie
et qui
en tout ou en partie, les mandibules, lorsque la bouche
de l'insecte est fermée. Ou apperçoit facilement cette
piece dans les insectes A étuis, dans les sauterelles,
dans les abeilles, dans les ichneumons. On a aussi donné
le nom de /ei-« à une piece membraneuse, très mince,
qui enveloppe la base des soies des cigales et des puin/