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S i E S
•l'a enlevée, le foetus paroîl au travers des deuK auCies
membranes, qui sont séml-lranspaventes. Si on la disséqué
jusqu'aux environs du col de l'utérus, on voit
tju'eile s'y confond avec l'humeur glutiiieuse qui sert à
3e.boiicher.( i ). Elle adhere autour dup/acenta; etyezs
ses bords, entre h memhiane decidua, et celle que M.
Hunter appelle reflexa, on trouve un.petit espace triangulaire.
Lorsqu'on renverse Vuteriu d'une feoime morte
dans l'état de grossesse , on voit à sa face interne des
inégalités qui ne sont autre chose que les débris de la
membrane appellée decidua ( 2 ). Le placcnia paroît
se former à l'extérieur du cliorion dans l'épaisseur de
•cette niejnl>rane(3.).
Ilairivetjuelquefois, danslesavortcments, que l'oeuf
sort formé seulement du chorion et do l'amnios. La
membrane appellée decidua est alors très adliércnle à
Tucerus, auquel elle demeure attacliée ; ce qiii rend c
sortes d'av ; f l ' u s compliqués - • et plus -
fiche
par leurs s'
Lorsqu
jttentivement l'espece de 1
spougieux
à la surface du
imprendre comment
i ; à pro-
. . e la peine à c
IM Hunter a pu le diviser eu dcu:
prement parler, cc tissu n'offre rien de inembraneirx. Je
.pense qu'onpeut le désigner p ar le nom à'épichonon,
parcequ'ilestsitué sur le chorion qu'il lie avec la face
interne de la matrice. Ruysch l'appelloit membrana mc-
"Mémbraneux, adj. Membranosiis. Qui est de la nature
-des membranes.
Le muscle du fascia kta a été appelle du nom de
muscle membraneux par plusieurs auteurs.
Membre, s. m. Mcmbrum. Partie extérieure du corps de
ranimai, tels quelcs bras, lesjambes, les cuisses, etc.
II no se dit pas de îa lête.
On appelle du nom de membre viril la partie de
l'homme qui sert à la génération.
Méningé, adj. Meningeus. Qui estrolatifàladure-mere.
MES5.TauEL(le{li!x). L'écoiilemeot périodique auquel
les personnes du sexe féminin sont sujettes.
Mp.nto:î, s. m. Mentum. Partie du visage qui est audessous
de la levre inférieure.
M e n t o n h i e r , adj. Qui a rapport au menton.
Trou, nerf mentounier ( Vocab. de Tarin,).
Mehî ( dure ). Dura mater sen Meninx. Membmne
épaisse et ligamenteuse qui adhere aux os du crâne, et
qui enveloppe le cerveau.
M e r e ( pie). Pia matar seu Meninge. Membrane très
déliée, qui se trouve au-dessousdelaprécédente, et qui
s'enfonce dans les anfractuosliés du cerveau.
La membrane arachnoïde est placée enir« la dure et
Ja pie mere. Elle ne s'enfonce point dans les anfractuosités
du cerveau.
MisENTERB,s. m. Mesenterium. Hepli du péritoine qui
s'attache obliquement aux vertebres lombaires, et dont
le bord ûottant soutient l'intestin grêle.
M í s e n t í r j q u e , adj. Mesentericus. Qui est relatif au
Nerfs, arteres, glandes inésentériques. (Tarin. )
Mésocolox, s. m. Repli du péritoine qui soutient les
( I ) Tab, 28. Non potest distìngm ab isto glu lin.
meati g«iU in ccrtice uieri. ( Esplicai, fig. 1, ViHe eüi
M E T
Le mésocolon transverse, droit, gauche.
Mésopb, adj. Mesops. Qui a une vue moyenne.
Mésopie, s. f. Mesopia. Cette espece do vue participe
des deux autres que l'on connoît sous les noms de
presbytie et de myopie : elle n'a pas assez fixé l'attention
des physiciens. On rencontre souvent des vues
longues et des vues courtes; mais il est une troisième
espece de vue dans laquelle on n'apperçoit guère mieux
les objets éloignés que ne le font les myopes, et qui
•exige que, pour distinguer lesobjets voisius, on se tienne
à !a môme distance que les presbytes. Celte mesure de
la vision s'observe fréquemment dans les femmes : elles
ne sont alors ni myopes ni presbytes : elles ont une vue
-MÉsoPLEvae, s. m. Mcsapl^wum. On appelle ainsi les
espaces quiséparent les eûtes l'une del'au tre (Blancard).
MiTACAHrE, s. m. Metacarpus st\x Metacarpium.
une partie de la main dont les os sont disposés en gril-
J a p , et qui est placée entre les os du carpe et les premieres
phalanges des doigts.
MiTACABPiitf, MÎTATAasiEK, adj. Qui est relatif au
métacarpe, ou au métatarse. ( Tarin. )
M é t a c o s d y l b , s. m. Matacondyli. Les Grecs appelîoient
ainsi les dernieres articulations des doigts. Ils
avoient donné le nom de condy/i aux articulations
TOoye
t celui de procondjU i
« premieres aitisntre
Cilla ti
is d e c
iS parties.
M ¿ t a p
Joienl
et à SI
-M ÉTAT.
les
srteils.
EKE, s, m. Mctaphrenum. Les Grecs appel-
Tsi la portion du dos qui répond au diaphragme
ittaches.
iE, s. m. Metatarsus seu Metapedium. Est
du pied formée en grillage, et qui est placée
s du tarse et les premieres phalanges des
M e t h o d s , s. Î. On appelle méûiode, en histoire naturelle,
une distribution systématique des indivtihis en
•classes, ordres ou familles, genres, especes et variétés.
Les principes de ces divisions et subdivisions doivent
être établis sur des différences constantes et faciles à
Teconnoître,
On admet deux especes de méthodes, l'une naturelle,
l'autre artificielle.
Les individus, r
présenteroient une
ganes analogues:
pasMge, et des ri
s lei ger
ngé.s.
il y a«™
pprocher
e méthode naturelle,
^ et décroissante d'or-
:ntre chaque
nts bien dét
IX. Ces nuan.
és lie-
•istent-
«lies dans toutes les parties de la diaine que forment les
corps vivants? Personne n'est peut-être en état de répondre
à cette question. Non seulement on ne connoît
pas encore de méthode naturelle , mais l'on ne sait pas
même si cette déconverle est possible.
Les méthodes artificielles sont les seules dont on
puisse se servir utilement dans l'étude de la nature. Sans
leur secours, la mémoire surcliargée succomberoit sous
le fardeau. A l'aide des caraaei cs qui donnent à chaque
individu une existence idéale, on apperçoit pour ainsi
dire tous les êtres, on les combine et on les connoît au
mojns sous plusieurs rapports.
Les méthodes arll/icielles sont donc nécessaires au
naturaliste, et il est à desirer qu'elles se muliipliertt.
(ïjTai,, 34,fii5.3«3.
M O N '
Comme elles sont fondées sur l'étude d'uij certain nombre
d'organes, plus il y aura de ces méthodes, plus la
science fera de progrès, et moins nous serons éloignés
de cette parfaite connoissance des corps vers laquelle
tendent les travaux de tous les siecles.
Non seulement la distribution générale
système
doit être faite avec méthode, il faut e
e que chaque
partie de ce système soit traitée avec ordre
:, précision et
clarté. Voyez les mots A t t r u
Divi
En anatomie, le trai,
e Winslow est un modele de
méthode.
M i i i a i r e , adj. Miliarii. Qui a la forme ou le volume M.
d'un grain de millet.
M i l o - h y o ï d i e n , adj. On appelle ainsi
Il muscle qi
s'étend des éminences miioïdes de l'o
iiaxiUaire ii
férieur vers l'os hyoïde.
M i l o î d e s ( éminences ou apophyses ). On
appelle a
deux éminences ou saillies situées oblique
face interne du corps de l'os maxillaire inférieur.
Mimeoses , adj. Se dit des plantes ou de quelques-unes
de leurs parties qui se contractent lorsqu'on les touche.
Mince , adj. Tenuis. Qui a peu d'épaisseur.
M i o l o g i e , s. f Miologia. Discours sur les muscles.
M i t r a l e « ( les valvules ). On appelle ainsi des valvules
qui ont à-peu-près la forme d'une mitre , et qui sont
placées dans le ventricule gauche près de l'orifice de
l'oreillette du même côté. Ce sont les valvules veineuses
du ventricule aortique ou gauche.
M o b i l e , ad;. MobiUs. Qui est susceptible d'être mis en
mouvement. Il y a des articulations mobiles, et d'autres
qui sont immobiles. Voyez Ar t iculat ion.
MoEtLE, s. f. Medulla. Moelle des os. On appelle ainsi
Les glandes mi lia ires.
une substance 01
les cavités des c
considérable da:
liquide et divisé<
sons dans le tissi
On appelle du nom de moëi/e des prolongeme
la substance blanche du cerveau, et l'on dit la i
alongée , la moelle épiniere.
Mois, s. m, Menses. On désigne ainsi l'e
dique des femmes.
M o l a i r e , adj. Molaris. Dent molaire01
les divise en grandes et petites.
ctueuse etgrasse qui estrépandue dans
; ; elle est distribuée en masse assez
s le corps des os longs. Elle est plus
par un grand nombre de petites cloi-
Les petites molaires.
Les grandes molaires.
Les molaires tardi
Dei
Mo
dents de sagesse. Voyez
iquE, adj. Monogastricus. Qtù n'a qu'un
între. Se dit des muscles
Se dit aussi des : mimaux q
Voyez la table pour servir à l'ii
tomique des corps 1 vivants qu£
publique de l'acadéi nie royale
vembre 1774.
loNoÏQuE, adj. Mo noïcus. D<
femelles sont placées i dans des 1
distinctes du même Individu.
li lue dans la séance
ut les parties mâles
•gions différentes et ti
S, S, m. Monstrum. Corps vivant qui a line
nation contraire h. celle de la nature. U y a des
M Q U 55
monstres parmi les végétaux comme parmi les aiû-
II y a des monstres par excès, d'autres par défaut.
Dans quelques individus, la forme des parties est seulement
changée, ce qui constitue la difformité.
M o n t a n t , adj. Ascendens. Quis'éleve, qui se dirige de
bas en haut. L'aorte montante.
VIoBDU, M o r s i l l î , adj. Prasmorsus. Se dit des parties
où l'on voit plusieurs découpures ou déchirures qui
semblent avoir été faites par les deuts d'un animal.
VloRVE, S. f. Mucus nariui
ir visqueuse qui sort
par les :
adj. Mocorius. Qui meut , qui propage le mouvement,
Le nerf moteur des yéux.
Mou, Mol le, adj. Mo/lis. Qui cede fiicilement au toucher,
qui est pulpeux. On dit que la rétine est une expansion
très molle.
On distuigue deux portions dans la septieme paire de
rerfe, dont l'une est appellée molle et l'autre dure.
Celte nomenclature est vicieuse. La portion molle est le
nerf auditif, la portion dure est le nerf facial.
Mousse, a d j , Oblusus. Qui est obtus; qui se termine en
une pointe qui n'est point aiguë , ou par un tranchant
qui est comme usé.
Mouvement, s. m. Motus. État
corps quiest transimale
porté d'un lieu dans un autre.
On distingue dans l'éconoin
trois especes
de mouvements. L'un est purement mécanique: tel est
celui par lequel les têtes des os glissent et roulent dans
les cavités : on peut en calculer les effets. L'autre est
chimique ; c'est ainsi que le suc gastrique agit sur les
aliments. Le troisième est vital: telle est la force par lasntracte.
On ne connoît point de
;re ce dernier mouvement et les
Its de
loëlle
roulement périomâcheliere.
On
quelle un muscle se
liaison immédiate e
deux autres.
Le mouvement wa/s'exerce, ou de maniéré à être
apperçu dans des organes qui se contractent, et c'est
ï'irriiabiliié; ou il se fait, sans que les yeux pubsent
en êire témoins, dans l'intérieur du cerveau et des
nerfs, et cGstïa. sensibilité.
Les mouvements ¿'irritabilité sont ou manifestes,
étendus, et il eu résulte une vraie contraction; ou peu
marqués, et de cette harmonie générale de toutes les
puissances motrices, il résulte dans l'état de'santé un
état habituel de forces réparties dans tous les organes ;
c'est le mouvement tonique.
Parmi les mouvements d'irritabilité, les uns se font
au gré de l'animal, et ils sont volontaires : les autres se
font à son insu , et sans l'influeBce de sa volonté ; ils
sont spontanés.
Le mouveme nt progressif est celui qui en traîne les
corps successiv ement et avec une sorte de régidarité
d'un point vers un autre point de l'espace. Le sang est
porté par un me luvement progressif dans les vaisseaux.
Les mouvemi înts nerveux qui ont leur siege dans les
organes de la se insibillté se font ou de la circonférence
au centre, ce se >nt les mouvements de sensation; ou ils
se passent du 0 •ntre à la circonférence, et ceux-ci sont
de deux sortes; ou Ils appartiennent à la volonté, ou ils
dépendent d'un e réacUon nerveuse et sympatliique pac
laquelle les vise eres et toutes les parties du corps parlicipent
aux impressions que les sens reçoivent et aux
affections que le sensorium commune répand.
I Í 'Mir!