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Exr.F NTRlcJUE , adj. Exccntricus. Se dit des corps qui
•ntpas le 11 lênie centre.
E x c r 1ÍMENTIT lEi., adj. Excremeniiiiiis. Qui n'est point
d e nature à s'assimiler avec les Ini me u r s des corps
a n t s , e t q i J li sort par les divers émoiictoires.
E x c r ÉTEOR, adj. Excreiorius, excrétoire. Qui sert au
pas isage desn: latieres ou licjueurs excrémentitielies.
E x k / .LAISON , s. f ExhaUuio. Vapeur qui s'élevc d'une
pai lie. Il faul t distinguer les vapeurs d'avec les gas (jui
it permane
E x r >
f Expansio. Prolongement, épanouisse-
Il <]e quelque par
£xpa î , ligamenteuse, tendiiu
aponévrolique.
E x p i r a t i o n - , s. f. Explrath, Expncumaiosis. L'action
par laquelle l'air inspiré est chassé hors de la poitrine.
La respiraltoii est coraposee de irois temps, l'insixration,
l'expiralion et le temps intermédiaire.
E x p o s i t i o n , s. f. Expositio. Voj-ez les mots At tribut ,
D e s c r i î t i o n , Division , Pos i t ion , Cl la parlie du Discours
qui traite du langage, pages 46 et 5o.
ExruLTBicEs-, adj. (forces). FiV« expultrices. Forces
admises par les anciens pourrcmlrtf raison del à sortie
des diffcretitcs matières cxcrémeiUilielles. Ces forces
sont toutes musculaires.
E x t e n s e u r , adj. Extensor, Tensor. Se dit des muscles
qui servent A é t e n d r e certaines parties.
Un muscle extenseur est long, court, grand, petit,
p r o p r e , commun.
E x t e n s i o n , .s. C Exiensio. Mouvement par lequel
deux pieces articulées entre elles tendent à se placer de
E x t e r n e , adj. Externus. Qui est en dehors. Voyez Axe.
E x t r é m i t é , s. £ Extremitas. Bout, région qui termine
mic pal lie quelconque. Elle varie par sa foiuic et par la
nature de la siibslance qui la compose.
On appelle le bras, l'avant-bras i;t la ma in, textrémite
supérieure; la cuisse, hijamlie et le pied, fcxtrcmicé
inférieure, cnus, MAGKUS PES.
F a c e , s. f. FarJcs. Visage. VoyezHioioN.
Se dit aussi des surfaces , soit du ciJips, soit des différentes
parlies du corps.
Quant à leurs positions, les faces sont internes, ext
e r n e s , supérieures, inférieures, antérieures, posté-'
rieures , îatérales, droites, et gauches.
Quant à leurs divisions, elles sont droiles, obliques,
hori-iontaies, perpendiculaires.
Quant à leurs formes, elles sont rondes, triangulaires,
quaixées , trapé^oTdes , convexes , concaves , lisses,
raboteuses , régulières , irrégulieres.
isages, elles sont articulaires , non
F A C
ces mesures, c'est-à-dire dans chaque dixième parti«
d e la hauteur du corps, trois parties égales qui sont des
trentiemes. Cette seconde division a pour origine celle
d e la liice humaine en trois espaces égaux. Le premier
commenceà la naissance des cheveux, c'est-à-dire au
sinciput", il s 'étend jusqu'àla racine du nez, c'est-à-dîre
à l'ontre-sourcil : le secoud espace est occupé parl e nez,
dans son entier : le troisième commence au-dessous tlu
ne?., et linit au menton.
De la naissance des cheveux, c'est-à-dire du siiiciput.
au sommet de la léte on veriex, a
face, c'est-à-dire un trentième.
Entre le menton et la fossette
deux tiers de face ; ainsi, depuis .
j u s q u a u w r w x , ! ! y a deuxfacesqi
quicnie partie de to
Depuis la fossette
s ' é t e n d la troisième
La quatrième es
nombril.
La cinquième c(
bifurcation du Irou
hauteur du corps,
inpte
u tiers de
mies, il y a
la poitrine
rcp
ésentent la ci
•ps.
te la hauteur du co
des clavicules jusqi
n c s n r e . p p e l l é e d «
comprise entre les
: mamelles
d e face.
iielles et le
au nombril, <
fait en tout la.
Left. u fait u
X fáces
:ie den
l a l o n g u e i i r d e ¡a'
Du genou jusqu'au coudi
Du : - p i e d
compte ,i-faci
a dixieme desi
faces.
Dans les hommes d'
on trouve à-peu-prc!
y a deux faces.
3ure du talon,
q u i , jointe à celle du genc
:sui cs désignées par ie nom
it à leuis
articulaires.
Le mot face s'emploie aussi dans l'art de peindre.
Les dessinateurs ont besoin de coniioitie quelles sont
les justes proportions des diverses parties du corps
humain ; cl pour les déterminer, il Idiloit qu'ils employassent
une mesure commune. La face de l'iiomme
leur a servi de modele. Ils divisent h hauteur du corps
en dix parties égales à cette région, auxquelles ils ont
donne le nom de face, ils d'istinguent dans chacune de
le taille aii-dessns du commun,
demi-face, c'est-à-dire un vingd
e plus, dans la partie du corps qui est entre les
njainelles et la bifiircation du tronc , laquelle se trouve
alors un peu au-dessous du milieu du corps. L'Apollon
a un trentième de plus que la mesure ordinaire entre les
immieUes et l'orabUic, et un soixantième de plus d e l'ombilic
au pubis. Le centre de la hauteur de la Vénus de
Médicisestuu peu au-dessus de la bifurcation du troue.
Lorsqu'on étend les bras, de soi te qu'ils soient placés
sur une ligne droite et horizontale, la distance qui
s e trouve entre les deux extiéinités du grand doigt do
cliaque main est égale à la hauteur du corps.
Depuis la fossette qui est placée entre les clavicules
jusqu'à Tarticulatiun du bras avec l'épaule ;
mpte
uno face.
En su]iposaat le bras appliijué contre le c
en devant, on y trouve quatre mesi
que l'on appelle du nom de faces,
entre rarticidation de l'épaule et l'ex
et deux autres depuis le coude jusqu' à h premiere articulation
coips, et plié
:s égales à celles
imité du coude,
du petit doigt. Ainsi cliaque bras compjenJ
cinq fjcos, et la longueur des deux bras réunis équivaut
à la hauteur du corps, A la vérité, la longueur des
doigts, qui est à-peu-près d'une demi-face, n'est point
comprise dans ce calcul : mais il faut observer que
celte demi-face se perd dans les articulations de l'épaule
et du coude, lorsque les bras sont étendus.
La main a une face de longueur, et le pouce a un
tiers de face.
Le ])lus long doigt du pied a aussi un tiers de face
d ' é t e n d u e , et la longueur du dessous du pied est égale
à la sixième partie de la liauteur du corps.
F A C
Le nez occupant la troisième parfrc de îa face, quelînt
du pour désigner
ques artiste. ..
troisième partie, et de celui de ¿e
la sixieme partie d'une face. N^
adopter la nomenclatur e suivani
A u l i e u c l e faces,-ondimit des (/¡xiemesi/e/a ha.
du corps; au lieu de demi faces, on diroit des •.
iiemes ; au lieu de nez on de c/ers de face , on i
pouvexprira
idroit-il pas miei
tes; enfin au lieu de demi-nez, on .1
des ire.
des soixantièmes.
is des
e poui
ssinateurs se servent encore d'uire autre mej
. - j r déterminer les pioporltons des différentes
parties du corps. Cette mesure est 5a hauteur de la tòte
depuis son sommet jusqu'à l'extiémité du menton. La
tête se divise en quatre parties égales, dont chacime se
subdivise en douze modules ou minutes. Le nez occupe
la quatrième partie de la tòte.
, On a remarqué que la hauteur du corps d'un jeune
homme, dans la vigueur de l'âge, contient huit fois !a
longueur de la téte , comme on le voit dans le Gladiateur.
Les proportions des diverses parties du corps entre
elles changent beaucoup dans les difFérents âges. Dans
les enfani
. nés,.la
ê t r e divise
en quatre parti
¿1 îa.longu.
ir de la tête : l'on
d e l'enfan
lauteur du corps peut
lont cliacune est égale
c est le centre du corps
A trois ans, lalongueiu* de la téte cinq fois répétée
forme toute la hauteur du corps. A six ans , ia hauteur
est de six jusqu'à sbc têtes et demie.
La proportion de sept têtes etd
lie convient à un
jeune hommeàlaileurdcsonàge,<
dont les membres
n'ont point été développés par u
violent exercice.
L'Antinous en fournit un exemple.
L'âge viril e s tmarqué par »me diraensi<
nsion inférieure à
celle des huit tòtes ; c'est ainsi que dansl' H
i l s ' en faut cinq modules que son corps n
teur.DansIi
rculeFarnese
lit cette hauit
encor e plus
ÍS différentes
alongó, les
sidéra ble. Le sexe indue au
proportions. Les femmes ont le .v^
cuisses plus courtes, les hanches plus laiges, les jambes
plus fortes , et les pieds plus étroits.
La proportion de la déesse Beauté est do sept têtes
et trois parties; la statue de la Bergere grecque a sept
lêtes trois parties et six modules, sans dout e parceque
l'artiste a supposé que l'exercice de la chasse ou de la
danse avoit donn
; membr e s le plus grand dévelopcon
pement possible.
Le mouvement produit de grands changements dan
toutes ces mesures qui ont été prises sur le corps e
repos. Voyez Tarin, Introduction à i'élude du corp
humain , et Watelet , sur ¡es proportions, à la suite di
poëme sur l'An de peindre.
F a c e t t e , s. f. Facie.cula, petite face. Elle est «"fpn
tibie des mômes modifications qi
Les fticettes articulaires.
F a c i a l , adj. Facialis. Qui appait
Hameau, nerf, veine faciale.
. face elle-même,
e n t à
F a c u l t b , s. t: Facultas. Princif
propres soit aux coips vivants
quelcjues organes d e ces corps en part
Faculté , force vitale, contractile
nerveuse ou de sensibilité.,
face.
, force, puissance,
:n général , soit à
I d'irritabilité
F E M
La. force conlractiie est soumise ou soustraite à ¡'infltjence
de 2a volonté. La force nerveuse s'exerce o^
à l extér ieur ou à l'intérieur des corps animés, c'est-àclne
de Ja circonférence au centre, ou du contre à la
circonférence.
Les anciens physiologistes disoient que les facultés
animales avoient leur siege dans la tête; les vitales, dans
la poi tnne; et les naturelles, dans le bas-ventre.
F a i m , s. f. Fames. Sensation dont le siege est dans l'estomac,
et d 'où naissent le besoin et le désir de manger.
F a i s c e a u , s. m. Fasciculus. Amas de libres ou de
filaments.
Lorsque les filaments, réunis par une de leurs extrémités
, s'éparpillent en divergeant par l'autre, il ea
résulte ce qu'on appelle nne houppe, penicillus.
F a i - c i f o r m e , ndj. Falcifomus. Qui a Jaforme d'unefauv,
c est-a-d.re dont le bord est tranchant et concave. O.i
donne aussi le nom de faux aux par ties qui ont celte
disposition.
F a l l o p e (Trompes d e ) , Tuhae fallopianai. Conduits
en forme de trompes placés vers les angles postérieurs
d e la matrice. Le nom de nvmpes utérines doit être
préféré.
F a m i i l e , s. C. Fami/ia. Assemblage de plusieurs genres
qui ont entre eux des rapjiorts communs et des caractères
uniformes.
F a n o n i e r s , adj. Les muscles fenoniers. Ils sont destinés
à mouvoir Je fanon du cheval, c'est-à-dire une touffe
d e poil située derriere le boulet dans le pied.
F a r i n e u x , adj. Farinosus. Qui est blanchjtre et couvert
d'une ponssiere semblable à la farine.
F a s c i a lata. Expression latine dont on se sert pour
désigner une bande aponévrotique très large et très
étendue, qui est située sur la f^ce externe de la cuisse.
Un muscle s'épanoui t dans cette aponévrose, et sert t
1.1 tendre. C'est le muscle du Fascia lata.
F a s c i c u l é , adj. Fasciculacus. Qui est rassemble en
F a u x , s. f Fal.x. Production qui a la forme tranchante
et l e c o u r b ée d'une faux. La fauxdu ceiTeau. La faux da
cervelet.
F a u x , Fausse, adj. Spurlus, Fa/sus. Dénomination
vicieuse que les anatomistes emploient pour désigner
les différences de quelques parties qui, d'aiHeiiis,''ori£
d e grands rapport^. C'est ainsi qu'ils appel lent f o u s s e s
les côtes qui ne s'étendent point jusqu'au sternum. De
même on appelle fausses les vertebres du
I, par-.
cequ'elles sont soudées entre elles. Il est nécessai'r
facile de changer cette nomenclature. Voyez CôrB
F Í ad). Fecaiis. Matie
ments qui sortent par l'ar
•s fécales. Ce sont les
ïcoNDATION, s. £ Fecundado. Action par laquelle u
individu conçoit, et se trouve en état de perpétii
espece, soit qu'"'
soil quu'' i l l e
Dntienne le î rme eti lui s e u l ,
5 reçoive d'un autre,
a fécondation se fait avec ou j
lu sans accouplement;
simple, ou composé,
)nt simples ou doubles.
e t l'accouplement est lui-même sii:
suivant que les organes sexuels
F î l u r e , s. f Voyez Cavi tés NOi
rEMELLE, S. f. Femina. Animal destiné à concevoi
par sa jonction avec le mâle, et à produire son sem
blable.