n o RE P L E X I O N S HISTOHIQUES
Dans la figtire i du torn. I , les filets de la huideme paire de nerfs som trop éloignes
les uns des autres.
Bidloo. La planche X de cet anatomiste comprend, comme la figure 9 de la planche
VI d'Eustachi, l'ensemble de la ncvrologie. On y apperçoit une partie du quatrième ventricule
qui est jnal exprimée, une partie de k lame médullaire du cervelet, et l'arbre de
vie. La dure-mere séparée du cerveau y forme en devant un sac irrégulier, et tellement
éloigné de la fonne naturelle qu'il auroit mieux valu, selon moi, la détacher tout-à-fait
et l'enlever.
Ridley. Ledessiudu quatrième ventricule, publié, fig. 7, par cet anatomiste, est assez
exact. Il y a marque de chaque côté deux rehefs blancs, ou filets médullaires, desquels il
a dit que naissent les nerfs auditifs. Le nerf accessoire y est assez bien représenté. Ridley
a décrit les pédoncules de la moëlle alongée sous le nom de restiformes processus. Le bec
du calamus scrìptorìus est mal dessiné dans cette ligure.
Tarin. Le processus vermiforme est mal exprimé dans la figure 2 de la planche III de
cet auteur. Le ventricule du cei-velet y est trop étroit, et le bec du calamus scriptorius n'y
est pas assez prolongé. L'arbre de vie est bien représenté sur-tout dans la figure premiere
de la planche II. 11 est aussi bien exprinjé dans une des planches publiées par Stenon.
Celles dont Heister est l'auteur dans les Ephémérides d'Allemagne, et que l'on trouve
dans la collection de Tarin, planche XIU, figures 1 et 2 , méritent aussi des éloges. M.
Malacarne en flit sur-tout un grand cas. Verheyen et Bonhomme n'ont rien ajouté aux
connoissances acquises sur ce sujet.
Je n'ai point parlé de celles des planches de Charles Etienne qui sont relatives à quelques
parties du cervelet, parceque cet organe y est présenté d'une maniere si confuse
qu'on ne peut qu'à peine l'y reconnoitre.
Santorini. On ne reprochera point à cet auteur d'avoir confondu ensemble dans leur
origine le nerf auditif et le nerf facial; ils sont très distincts dans la fig. 2 de la planchell.
Suivant Santorini le nerf auditif naît des filets médullaires du quatrième ventiicule,
comme Ilidley l'avoitdit. Santorini croyoit ;
à la formation de la huilieme paire. J'obsen,n
sent.pas de lamoëlle alongéeàangle ckoit, coi
Dans la figure 2 de la planche 3, l'arbre de
divers arrondissements du cervelet appellés
rendus. On doit en d
e autant du qii
Santorini admet si:
pédoncules da
forment les côtés de
:ette cavité ; 2
deux sont les jambes du cei
elet. No
dans la formation du quatrième vent.
2." les colonnes ou pédonci
.les d€
voir le qxiatrieme vcntricul.
: dans
le découvrir pendant que
le cer
scier l'os occipital très bas
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moins de largeur qu't
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tiré de la boîte osseu
qui lecc
Haller. Lorsqu'on c
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on ne peut s'empêcli
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avec lesquelles les arte
pas de même lorsqu'o
tricule n'y a poijit IJ foi'me rhoinboïdale
.issi que ces filets ou reliefs contribuoient
ai que les racines de l'accessoire ne nais,
me on les voit dans la figure que j'examine,
ne est élégamment dessiné. Les lobules et
\occîoli par M. Malacarne y sont aussi bien
itrieme ventricule et des filets qui s'y trouvent,
ns la formation du ventricule du cei-velet; deux
deux composent les bords du calamus scripiorius-,
js disons la même chose lorsque nous admettons
ricule, 1" les pédoncules de la lame médullaire;
iwëlle alongée ; 3" les jambes du cei-velet. Pour
état naturel, il faut, dit "Winslow, tom. V, p. 406,
u est encore dans le crâne ; et pour cela il Îaut
le ventricule du ceiTelet a
l'examine dans un cerveau
iidéré de cette 1
•oit l'imaginer, L rsqu
planche III du septieme cahier publié p£
1er les plus grands éloges à l'exactitude e
eau e tdu cervelet y sont représentées; mi
les parties qui y sont accessoires. Le que
t à 1.
i luLConnoît; le becdu calan
cet auteur,
!tteté
ne vei
•ripLori
E T C R I T I Q U E S . m
n'y est point exprimé. Les filets médullaires y sont placés transversalement sur une
ligne droite ; les plexus choroïdes y sont ramassés en paquets, et les ramifications de
l'arbre de vie n'y sont pas même bien désignées. Les cerveaux sur lesquels Haller faisoit
dessiner des arteres , avoientsans doute été macérés et ils étoient déformés.
Monro. Dans la planche 2 du nercot/ijjiiem, on voit l'arbre de vie, unesection de la
lame médullaire du cervelet, et la faux qui paroît toute composée de fibres longitudinales
; peut-être seroit-il à desirer que l'auteur y eût ajouté des fibres qui se dirigeassent
dans d'autres sens.
Dans la planche 6, est une parde du quatrième ventricule, avec une coupe de la lame
médullaire, et de la glande pinéale, dans laquelle on voit un des pédoncules de celte production
s'enfoncer au milieu de la substance grise qui la compose.
Dans la planche 5, entre les corps pyramidaux, sont des filets qui passent d'un côté à
fautreense croisant. Santorini admettoit,avec Mistichelli, Petit, Winslow et Lieutaud,
le croisement des fibres médullaires, soit à la partie antérieure , soit dans la région postérieure
de la moelle alongée ; disposition que Morgagni et Haller ont niée. M. Girardi,
célébré anatomiste, éditeur desoeuvres posthumes de Santorini, a recherché dans trentequatre
cerveaux si ce croisement avoit lieu; et il est demeuré presque indécis sur ce
su]e\..HancJibrarum decussationem , dit-il, licèc nonnegem, iamen earn proponèrenequacjuani
audeo, pag. 3o. S'il m'est permis <ie parler de mes travaux, après avoir rendu
de ceux de
s les pi
3 d;
les corps pyramidau;
m entre eu>
cordons qui se porta
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ilongée l'office di
SuivaiitHaller, le
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Malacarne a bien ex;
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sions du cei-velet comparé avec le cerve; II
de dire qi
is fibri
ns tran
Dmmissures.
•aut à la neuvieme partie di
la consistance, la couleur
fait ce;
pie
écartant
:Ie petits
les autres obliquevelets
humains , dont treize lui ont oifert la substance grise
médullaire plus collante et moins élastique que celle du cer
velets étoient plus mous que les cerveaux, et la snbstancf
consistance, qu'en la dépouillant de la pie-mere , celle-ci en
plus fermes que les cei-veaux, et cinq les suipassoient beauc
quelques uns l'un des hémispheres étoit plus ferme que l'ai
fait voir aussi de très grandes variétés à cet égard. En géi
corticale est plus molle que la substance médullaire, et qi
volume , contient plus de la premiere substance q
:ei-veau. M.
r et les dimenis
surplus de cinquante ceraussi
dure , et la substance
veau. Vingt-trois de ces cercorticale
y avoit si peu de
restoit enduite. Dix étoient
oup en dureté. Enfin dans
tre. Mes obseiTations m'ont
léral , comme la substance
le le cei-velet, relativement
i le cerveau, on est fondé
à croire qu'il a aussi moins de fermeté
; cet organe. Les épreuves qui ont été fai
avec un corps d'un poids déterminé, tombant to
d'une hauteur donnée sur le ceiveau et ;
le ceiTelet, conduisent aux mêmi
••ésultats. Plusieurs parmi les anciens avoient cepi
dant adopté une opinion contraire.
Si l'on joint à ces travaux ceux d'Arantius, de Varole , de Cortesius , de Ruysch, de
Collins , de Veslingius, d'Higmore , de "Winslow, de Lieutaud et de M. Sabatier sur le
cervelet, on aura le complément de tout ce qui a été écrit sur cet organe. Mais je dois
ajouter que c'est M. Malacarne , chirurgien célébré de Turin , qui en a parlé avec b
plus d'érudition et de savoir. Je me fais un devoir de lui rendre le tribut d eloge que je
lui dois , et de publier que j'ai beaucoup profité de ses dissections et de ses recherches.
Voyez Encejalotomia nuova universale di Vincenzo Malacarne, etc. Torino 1780 , in-8°., in
parte V. che s'aggira sulla vera struttura delcerveletto umano.