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É l í m i n t s , s. m. Elementa. Corps simples qui enlrent
dans la composition des inixlcs. On donne aussi quelquefois,
en parlant de surcomposés, le nom d'éléments
H des mixtes : ainsi les fibres et les plaques cenulaires
sont les éléments de nos organes. Il faut donc admettre
dos éléments de plusieurs sortes : les uns sont simples;
les autres sont composés. On est encore 'bien loin de
connoître les preiniers. Nous regardons comme simples
les corps qui résistent à notre analyse.
L l l i p t i q u s , adj. ElUpâcus. Qui a une forme alongóe,
et dont les deux exüémiíés sont airondies et de mCme
largeur. DanslaForrac ovalaire ou ovoïde, i lyaau contraire
une desextrcmitésquiest plus petite que l'autre.
Éloigké^ adj. Rcniotus. <5111 est éloigné d'une autre
paille.
É l y t r o ï d e , ad)". Elytron y Elytroïdes. Tunica vaginalis.
Membrane vaginale du^esticule. C'est dans cette
poche membraneuse que sont renfermés le testicule et
I'epididyme. On démontre facilement dans le foetus de
cinq à six mois de conception que cette tunique est continue
aveclû péritoine.
Émarginé, adj. Emarginaïus. Gemot est regardé par
M. Goiian comme synonyme d'écliancré.
Embriqué, adj. Imbrícalas. Voyez Ihbrkjuí.
lÏMCivYOLOOiE, S. f. Embryologia. Traité del'embryon.
Dans ces sortes de tialtés, on comprend aussi ce qui
concerne le foetus.
Smdhyon, s. m. Embryon. Se dit du premier produit
de la conception, el on a cette série; le germe, l'embryon,
Je foetus, l'enfant. On peut étendre au premier
mois l'espace pendant lequel le nom A'embryoa
convient dans l'espece humaine au produit de la conception.
Éminence, s. f. Eminentia, Exttihcraniia, Processif,
Excessus, Gibbus. Se dit des parties qui font une saillie
•quelconque. Voyez Apophyse.
Les éuÑnences sont, quant à leur nature ;
Ou osseuses dans Kmieleivr éiendHe , et continues
avec l'os •, ce sont les apophyses :
Ou tout-à-fait cavlilagineuses i et ce sonties épipliyses
de la premiere espece, que j'appelle épiphyscs
cartilagineuses :
Ou cartilagineuses dans leur contiguïté, et osseuses
dans tout.le reste de leur étendue ; et ce sont les épipli)'
scs de la seconde espece, <jue j'appelle epiphyses
Quant à leurs usages, les éminences sont articulaires
-eu non articulaires.
Les éminences articulaires sont encrofttées de cartilages.
Je les dislingue en cnarllirodiales, ginglymoïdes
et arilicodiales.
Les premieres sont des portious de sphere plus ou
moins régulièrement arrondies. On leur a donné le nom
de câtes. Elles sont le plus souvent soitlenues sur uu
rétrécissement, appcllé col ou collet.
Les secundes sont des éminences arrondies dans un
sens, «longées et applaties dans l'autre. On les nomme
Condyles.
Les troisièmes sont irrégulieres dans leurs contours.
Elles font peu de saillie, et elles servent aux articulalions
les moins mobiles. Voyez Articulation.
Quant aux éminences non articulaires ou synarthiot
diales, vovez le mot Apophyses.,
petit.
E N T
ÉMissAtTiE, S. m. Emissarium. Se dit des canaux par
lesquels se fait une excrétion.
On a donné mal-à-propos le nom d'émissaires à de
iines qui se dirigent des sinus de la dure-
; les veines extérieures de la tête. Les émissaires
de SantorinL
Emonctoire, s. m. Emunctorium. Se dit en général
des glandes et des ouvertures par lesquelles sortejit des
•humeurs excrémcntitielles.
Se dit aussi des cavités oil se réunissent divers fluides;
telles sont la vessie où l'uiine séjourne, et les
conques auditives on l'humeur cérumineuse s'épaissit.
(Blancard.)
Émoussî, adj. Obtusas. Quise termiue par une ponite
obtuse.
Empreinte, s. f. Iinpressio , Vestigiitm. Se dit des
inégalités qui désignent l'iiiserlion des pailies molles
11 y a des empreintes tendineuses, ligamenteuses.
Émuigekt, adj. Emuigens. Se dit des artères cE des
veines des reins.
E h a r t h r o s b , s. f. Voyez ARTKOtATiOS.
Eh-dlssovs, Pronâparte.
E}i-Dmvs,Superdpane.
En entonnoir, adj. In/undibuli/ormis. Infundibul- •
fonne.
En FLÛTE, adj. Fistulosas. Qui est tubuleux, disposé ca
luyau.
Enfoncé, adj. Profundns. Qui est placé profondément.
Ek oaîhe, adj. Vaginalis. Qm a la forme d'un étui
alongé propre à contenir un corps d'une structure analogue,
qui s'y enfonce.
ENGAlNÉ,adj. fag-í/raruj. Qui est enveloppé d'nne membrane
enferme de gaine qui le serre et l'embrasse éïfoitement.
EngrenÎ, adj. Jndentatus, endenté. Se dit des os da
•crâne qui sont réunis par le moyen des dentelures.
E s g r e n o r e , s. f. Voyez Suture et Auticul.^tio»
SYHARTHRODIAtï.
En MASSE, adj. Clamtus. Qui augmente d'épaisseur
depuis sa base jusqu'à son extrémité supérieure , où il
s'arrondit, Qui a qnelque ressemblance avec une massue.
ENtToTrEraaT^""^™'^- Q-f'^^i^
Xiphoïdes.
ENTxrLLÉ.aîlj. Qui est creusé par une enlaÚle ou cran
dans'lequel une auUe purtie peut s'emboîter.
E n t a s s é , adj. Confusas. Se dit des productimis qui
sont rapprochées et serrées en grand nombre les unes
contre les autres.
Entébologie, s. f. Euterologia. Discours sur les intestins.
E n t i e r , adj. hue^r. Qui u'olTre aucune division, aucune
irrégularité dans son contour.
Entonnoir, s. m. Infundibulum. Se dit des corps qui,
étant évasés pat le haut, rétrécis et pétioles par le bas,
ont la forme d'un entonnoir.
L'entonnoir situé k la base du cerveau , choana,
infundibulum, n'est point creux; il n'a que l'apparence
de ce que son nom désigne.
E n t o r t i l l é , adj. Qui fait autour d'une partie quelconque
plusieurs contours ou circón volutions dont la
forme n'est pas réguliere.
E P I
ENTRi£.s. f. Mitus , Ortficiuni. Ouverlurc, orifice,
gorge, cvasement.
E N T R E - s 0 u R c IL, s. m. Inrersapercilium. L'espa ce co m -
pris entre les deux sourcik vers la partie inférieure et
moyenne du front.
Enveloppe, s. f. Invohicmm. Ce qui recouvre. Elle varie
par sa forme, par sa nature , par sa consistance , etc.
Enveloppé, adj. Se dit de ce qui est couvert d'une
enveloppe.
Épais , adj, Crassus. Se dit des corps qui ont une grande
pi-ofondeur relativement aux autres dimensions.
ÉPAISSI, aiV]. încrassatus. Qui augmente d'épaisseur
' depuissabasejusquàsonsommel, cl qui ne s'arrondit
point à cette extrémité. C'est le contraire de ce qui est
aliémtc, nîtaniauts. '
ÉPARs,adj. Diffusas. Qui est disposé sans ordre.
Épaule. Voyez Région.
Éperon, s. m. Espece de prolongement aigu, et un peu
recourbé àla maniéré de l'ergot d'un coq.
Éphéb,veos. Région qui s'étend de riiypogastre jusqu'aux
pariiessexuelles, et qui répond a\x^iMi.Sunien,l'ubes,
Pecicn, A<]ualitulus.{Q^tn , Administ. anal.)
ÉPICRASE.S. m. Epicranium. Expansion aponéviotique
et charnue dont le crûiie est recouvert. Musculus
occipito-fivnialis, la caloite apoiiévrotique de
Winslow.
Epjdeiv!W0'/de, ad;. Epidcrmoïdeus. Qui lient de la nature
de l'épiderme, qui en esl une production.
M e m b l'iuio é pi d e rn 1 oïcl B.
ÉP.DIDY.ME, s. m. EpiJidymus. Parastata quibusdam
seu sapcr-gciiiinalis. Corps tic forme oblongue, placé
snr le bord supérieur du testicule. On y distingue la
tOte, la partie moyenne et la queue. La tète adhere û la
partie supérieiue; la queue, à la partie iiiféiieure de
cet organe.
ÉPIGASTR£,S, m. Epigastrium. Voyez Région.
Epigastriqub , adj. Epignstricus. Qui appartient à
l'épigasti-e.
É p i g l o t t i q u e , adj. Epightticus. Qui appartient à l'épiglotle.
Epine, s. f. Spina. Production dure et aiguë, qui est
continue avec la partie sur laquelle on la voit implantée.
Se dit des éminences qui sont alongées, et aiguës
, comme une épine.
Epineux, adj. Spinosas. Qid est hérissé d'épines. Se dit
aussi des parties quis'inseren taux apophyses épiiieuses,
et qui ont des rapports avec ces éminences.
Epingle ( en forme d'), adj. Acemsus.
É ï i n i e r e , adj. Spinalis. Qui appartient à l'épine.
Moelle, arterescpiiiieres.
Épipiiyse , s. i'. Epiphysis scu appendix. Voyez Eminence.
Êpiploïque, adj. Epiploïcus. Qui appartient à L'épiploon.
Sac, appendices épiploï.iues.
Epiploon, s. m. Omentuni, Zirbus, Reticulum. Repli
memiiraneux qui est le plus souvent chargé de graisse,
et qui IloUc dans la parlic supérieure du veutie entre
les intestins et le péritoine. L'épiploon qui s'insere à
l'estomac et au foie, hépatico-gastrique; celui qui s'insere
à l'estoinac el au colon, gastro-coUque; celui qui
s'uiscre seulement au colon, est nue appendice du
précédent, l'épiploon colique.
Episcopai.Es, adj. Episcopales. Se dit des valvules mi-
Tome L Discours.
E V E 75
traies et sigmoïdes du coeur. Nomenclature vicieuse.
( Blancard. )
É p i - s t a p i i y l i n, adj. Epi-staphylinus. Qui est au-dessus
de k luette.
Épistrophé, s. m. Epistropliaeiis. Les auteurs modernes
ne sont point d'accord sur la significalion de ce mot.
Suivant Caslelli ( Lexicon ), il désigne la premiere vertebre
du col. Blancard {Lexicon renovatum ), après avoir "
dit que l'ondonnoit anciennement ce nom à la premiere
vertebre du coî, i'altribue à la seconde, il est vrai.que
,plusieurs modernes sont de son avis, et ont adopté celle
nomenclature; mais si l'on ouvre les livres des anciens
anatomistes, on ne pourra s'empêcher d'adopter l'intci
prétalion de Castelli. La premiere vertebre du col y
est désigîiée par les noms à'at lilas, atlas, epistropliaeus,
seu spondylusconi'ersor, et la seconde par ceux d'axis,
dens, pyrcnoïs. Ruff. E plie s. lib. 3; cap. 1, cf Joan.'
Riolan, comment, de ossibiis.
Êpomis, s. m. La région anoudie et la plus élevée JU
bras. (Calien, Adm. anal. ch. 2. ).
Érecteur , adj. Erector. Se dit des muscles qui servent
à lever et à dresser certaines parties.
E r g o t , s. m. Unguis. Prolongement aigu et un peu
recourbé de substance cornée, placé vers le bas de
la jambe des oiseaux. On donne ce nom à quelques
parties qui en ont à-jjou-près la forme ; telle est celle
que j'ai appellee dans le cerveau le petit hippocampe.
É r y t h r o ï d e , adj. Erythroïdes. Quelques uns désignent
ainsi îe muscle crémasler qui, naissant du bord inférieur
du muscle oblique interne du bas-ventre, vis-;Wis
de l'anneau, s'étend le long de la paitie externe du.
cordon des vaisseaux spermatiques.
ESPECES, s. Í Species. Les genres se divisent en especes.-
Les especes se rapjjortent aux genres par des caracteres
communs. Au-dessous des especes sont les variétés.
Esprits animaux, vitaux, s. n^.SpiritusanimaksK^
vitales. Fluide très subtil dont on suppose que la sécréùon
se fait dans le cerveau, dans le cervelet, dans
les moelles alongée et épiniere , et qui coule, dit-on,
dans les ner&. Celte conjecture n'est fondée sur aucune
pi-enve.
Estomac, s. m. Stomachus, Fentriculus. Cavité , réservoir
destiné à recevoir les aliments, et qui est placé
entre l'oesophage et le tube intesiinai.
L'estomac est simple ou composé, uni-loculaire, biloculaire,
quadri-loculaire, mulii-loculaire, de forme
arrondie ou alongée. ..
11 est composé de muscles épais, tel est le gésier des
oiseaux galliiiacées, on de muscles très minces. Ce sont
les estomacs de cette derniere sorte que Ton appelle
membraneux.
Qui a un seul estomac, monogaslrique.'
Qtii en a plusieurs, polygastcic¡ue.
C'est dans l'estomac de tons les animaux que la digestion
s'opere par le moyen du suc gastrique, Dans
l'estomac de quelques oiseaux, et dans celui des crnslacces,
outre cetie action du suc gastrique , il se fait un
broiement qui est une sorte do mastication.
ETiiMOÏnAL, adj. EllmoUdis. Qui appartient à l'os
eihmoïde.
É t o i l é , adj. Slellatus. Qui est disposé en étoile.
ÉvENTs,s. m. J/jiVizc«/«.Nom donnéparM. Daubenton
aux ouvertures des ouie» des cartilagineux.