.o5 RÉ F L E X I O N S HISTORIQUES
petits coips que Ton appelle du nom àe glandes de Pacchioni (i). Je n'en ai point vu dans
la base de cet organe. M. Malacarne dit en avoir exprimé une humeur onctueuse qu'il
a vue se répandre sur la surface de la dure-mere. J'avoue qu'en essayant de presser ces
glandes, comme l'a fait M. Malacarne, je n'en al pu extraire d'autre fluide que celui
dont toutes ces parties sont imbibées. D'ailleurs la vapeur humide qui se répand entre
la dure-mere et l'aracnoïde, se trouve dans toute l'étendue de leurs surfaces, tandis
que les glandes dont il s'agit ne se rencontrent que vers la surface convexe de ce viscere.
Pacchioni a dit que ces coi-ps sont plus apparents dans les vieillards que dans les jeunes
sujets.
Ridley, figure 4, a mal représenté la faux du cerveau. On ne trouve point dans la
nature ces bandes longitudinales ou parallèles qui s'étendent, dans la planche de Ridley,
tout le long du sinus longitudinal supéirieur.
La tente du cervelet est légèrement bombée dans sonmilieu , et la face supérieure
du ceivelet qu'elle recouvre suit la même direction ; de sorte qu'elle forme à droite
et à gauche un plan légèrement incliné. La tente est en partie osseirse dans les quadrupèdes.
La portion de la dure-mere qui s'attache aux apophyses clinoïdes, se continue avec
la tente en arriéré et en devant avec l'expansion ligamenteuse qui ferme une partie des
fentes sphéno'idales, vers la pointe des ailes d'Ingrassias.
Les replis spliéno'idaux de la dure-mere forment au-dessus de la selle turchique une
cavité dont le fond est plus large que l'orifice, et où la glande piluitaire est contenue.
Cette production du ceiTeau est très volumineuse dans les quadrupèdes; elle se trouve
même dans les serpents; ce qui doit porter à croire qu'elle a dans l'économie animale
des fonctions importantes à remplir. J'ai vu plusieurs fois la fosse pituitaire divisée en
plusieurs cavités par de petites lames verticales.
La membrane aracnoïde que Winslow regardoit mal-à-propos comme la lame externe
de la pie-mere, et dont Bidloo, Bksius, Bohn, Casserius, Vanhorne et Haller ont constaté
l'existence, devient cassante par l'exsiccation. Dans les foetus même, oir le cerveau
e s t à demi fluide, cette membrane a déjà delà consistance. M. Malacarne a observé
qu'elle adhéroit à la pie-mere par un grand nombre de filets blancs ti'ès déliés; elle est
absolument insensible. Casserius, Collins et Bidloo se sont en vain efforcés de la représenter
dans leurs dessins. Après en avoir fait l'essai, vu sa demi-transparence et sa
ténuité, j'ai renoncé à l'espoir de la montrer dans mes planches, oír eUe ne pourroit
être exprimée que très imparfaitement.
Albinus a représenté la pie-mere et la surface du cerveau injectées , dans ses annataliones.
La pie-mere s'etrfonce dans les diverses cavités du cerveau ; de toutes les
ouvertures par lesquelles cette membrane y péneü'e, la plus grande est celle qui se
trouve vers les extrémités inférieures des hippocanqaes, et vers la partie postérieure
et inférieure du corps calleux.
Sinm, vaisseaux du cen^eau. Yieussens , planche II, a dessiné le sinus longitudinal
supérieur et les veines qui y aboutissent en deux sens, les postérieures de derrière en
devant, les antérieures de devant en arriere. Il a représenté huit veines de chaque côté.
Cette figure n'est exacte ni pour le volume ni pour le nombre de ces vaisseaux.
Vieussens a oublié dans ses planches le sinus circulaire qiie Ridley a représenté
formant une ellipse trop réj^uliere.
Les sinus caverneux, que Vieussens appelloitdu noin de recepiacula, sont dessinés
dans la planche X \ I I de cet anatomiste. On peut lui reprocher d'avoir placé dans cette
(1) rowK/ii iVi uiratjusmenw^e habitare. Haller, Uv. lo, lom. 4 , pag. !o3.
E T C m T I Q UES. ,
même planche les deux sinus latéraux sur la même ligue , tandis qu'il s'en faut quelquefois
de plus d un pouce que le sinus latéral gauche ne soit aussi élevé que le droit
et davon- représenté le golfe des jugulaires comme ayant le même volume de diaquê
cote ; ce qm n'arrive peut-être jamais. On remarque une grande variété dans l'étendue
de ces golfes ou fosses" jugulaires. M. Malacarne a vu les sinus latérau.. „e d^ées-io igerr duaannss
les veines jugulaires externes par les trous condylo'idiens postérieurs appellés aussi ks
trous de Vahaha.mn. un hydrocéphale, les trous déchirés étoient fort étroits et
une partie du sang des sinus latéraux sortoit par les trous de Valsalva
Les veines de la dure-mere, foi ment des mailles ou réseaux qui communiquent entre
eux, sur-tout vers les côtés du sinus longitudinal supérieur et en arriéré.
Le sinus longitudinal supérieur n'a pas toujours la même origine : tantôt il semble
naître du trou, borgne de 1 os ethmoide; une autre fois c'est des veines orbitaires ciu'il
paroît sortir. M. Malacarne a vu ce réservoir double. Dans un des dessins de ce cahier
lussi, mais seulement dans un très court espace. 11 y a dans quelques sujets
I sinus irresnliers quicôtoyeut le sinus longitudinal supérieur, et auxquels
î sinus suhahemes.
It de brides saillantes, comme le sinus longitudinal
ilestdoubl
des cavités
M. Malacai
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supérieur ;
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appelle par quelques uns du ne
bas est le sinus basilaire ou ocei
La direction du silius longitl
coup. Daus quelques points, il
rieur de cette production ; da
fois il est tortueux ; enfin il
sujets.
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me portion d'ellips.
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5t immédiatement appliqué lé long du bord iniéd'autres,
il s'en éloigne de quelques lignes; quelquanque
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i veines de Galien.
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lus latéral cauche.
Entre les lames de la d
des especes de cellules qui
inférieur on circulaire.
Les sinus caverneux sont appellésaussimuiii/brracjon polymorphes. De
veux y penetrent par quatre ouvertures principales. Une substance réi
gieuse en rempht la cavité, et maintient dans leurs places les organes q
lelques sujets
sinus occipital
cordons ner-,
culaire sponi
y sont con-
M. Malacarne appelle le sinus pierret
ce sinus n'appartient pas plus au rochei
de l'os occipital. Tabarini a décritsous le
à côté du sinus obhque qui s'ouvre près d
jugulaire même. Je soupçonne que cet
x inférieur du
de l'os des te
lom dequatrici
om de sinus oUiijue, parceque
ipes qu'il l'apophyse basilaire
e émissaireunpetitcanalsitué
golfe des jugulaires, ou, dit-il, dans la veine
imissaire est la veine par où j'ai vu que se fait
le dégorgement du sinus pierreux inférieur. Ces différentes'veines forment entre le
muscle ptérigo'idien externe et l'os sphénoïde un plexus très élégant que Santorini
Haller et Tabarini ont décrit. Haller ne doit point être confondu avec ceux qui se sont
pompés en avançant que le sinus pierreux inférieur s'ouvroit constamment dans la
losse jugulaire, comme on en jugera par le passage suivant: Viditamenfmem cceeum