MX 1,1
j a MA C
noueux, îrrîtaWes. Us s'ouvrent dans les cavîlés des
•corps des animaux, où ils pompent les fluides qui y
sont épanchés. On les regarde avec raison comme des
•vaisseaux veineux i ils en ont la forme et les usages.
Ces vaisseaux sont superficiels ou profonds.
YMPHE, S. Í Lympha. Voyez L'M EU us.
YRE, s. f. Lyra, Psalterium. On appelle du nom de/R«
les filets ou reliefs qui se voient sur la face interne de
la volite à trois piliers ou triangle médullaire dans le
M
IVIicHELiESE, adj. Molaris. Dent mâcheliere ou molaire.
Voyez DINT.
MÂCHOIRES, S. f. MaxHlae. Arcs osseiix dans lesquels
les dents sont implantées, et qui forment l'ouverture de
la fosse buccale. On divise les mâchoires en supérieure
€t inférieure, ou en antérieure et postérieure. Les variétés
qu'elles jirésentent sont en raison de celles des
<lents que ces os soutiennent.
Si on considci-e les mâchoires clans le gibbon, dans
le papión, dans le macaque, et progressivement dans
le mococo , l'ours, ie blaireau, le chien , la fouine,
la taupe, le sanglier et l e cheval, on voit qu'elles augmentent
en longueur et en volume à mesure que l'on
parcourt cette série. Sous un autre rapport, si on examine
la parlie antérieure des mâchoires des quadrupèdes,
on voit que le nombre et la disposition des dents
incisives influent beaucoup sur leur structure. Ainsi leur
forme est à-peu-près la môme dans l'homme et dans les
singes. Elle commence à varier dans le mococo, qui a
six dents incisives dans la mâchoire inférieure. Le blaireau,
la loutre, le chien, le chat, le lion, la civette,
l'hyenno et la fouine, qui ont six dents incisives dans
•ciiaque mâchoire, présentent aussi à-peu-près la même
itruclure dans la partie antérieure de ces deux os, La
musaraigne, l'écureuil ctia famille nombreuse des rats,
qui n'ont que deux dents incisives achaque mâchoire,
offrent des ressemblances très frappantes dans les os
maxillaires. Ceux du cheval, dans chacun desquels
six dents incisives sont implantées, ceux des rumiiiants
oil les incisives supérieures manquent, enfin les mâchoires
alongées du tatou , qui sont nues dans la moitié
de leur longueur, et celles dufouriuilier, sur lesquelles
on ne trouve aucun vestige d'alvéole, et qui sont recourbées
comme le bec d'un oiseau, portent l'empreinte
de toutes ces difTéronccs.
Les défenses du sanglier, celles dumorse, de l'hippopotame
et de l'éléphant donnent aux mâchoires de ces
anunaux, où elles sont enfoncées, une forme qui leur est
particulière. On peut en dire autant des dents canines
des carnivorcs, descrochets des herbivores, et des esparces
vuides que l'on trouve entro les dents incisives et les
dents inâchelieres, dans les mâclioiresde la musaraigne,
duhérisson, de l'écureuil, du cabial, du castor, et, en
général, de tousles rats et sauris; vnide qui est toujours
plus ou moins marqué dans tous les quadrupèdes.
La partie postérieure des mâchoires est également
modiiiée par les dents molaires. Ainsi, depuis l'homme
et les singes, qui en ont dix dans chaque mâchoire, le
sagOH qui en a douze, le sarigue qtii en a quatorze ,
jusqu'au pangolin et au fourmilier qui en sont totale-
M A M
se rapprocher, s'élargir et se renfler
fonne et le nombre des dents l'exigent.
MACROcérRALE, adj. Cnplco. Quiam
MACOLÎ, adj. Maculatus. Qui est co
( Linné, Fundam. Entotn. Amoei.
MAILLÉ, adj. ReiiciilaUu, Cancella
dont un corps est traversé se c
mailles ou de réseau. (M. Gouan,,
MAILLET, S. m. On a.donné ce m
quelques organes. Orf dit le maillet d
parlant de la portion pulpeuse de ce
k l a m e criblée.
MAIN, S. f. Maniis. Partie dii corps qi
trémité des os de l'avant-bras, et qi
à prendre et à divers
du carpe, du raétaca
livant que la
it.une grosse tête,
rouvert de taches.
yicad )
!. Quand les lignes
sent en forme de
•lespoissons, p. 7. )
renflement de
lerf olfactif, ea
rfqui répond à
li se trouve à l'exli
sert à loucher,
isages; elle est composée
: des doigts. Dans l'homme,
ceux-ci sont au nombre de cinq, dont l 'un, qui répond
au bord radial, est séparé des autres par un grand écaitement,
et porte le nom de pouce. Dans les singes, le
doigt interne du ])ied est également écarté des autres
doigts; et pour cette raison, plusieurs naturalistes ont
donné à ces animaux le nom de quadrumanes. M. Daubenton
les a appellés pédimanes. Pour éviter toute
équivoque, on doit appeller du nom de main dans tous
les animaux la partie qui s'articule avec l'extiéraité de
l'avant-bras, comme on doit appeller du nom de pied
•celle qui s'articule avec l'extrémité des os de la jambe.
M A adj. Qu: e pédimane qui a quatre dents
äk dents incisives inférieures, et
m. Oí maii. L'os de la pommette
i parlie colorée de la joue.
jpérieu
une queue.
MALAIRE (l'os),
qui correspond à
Les nerfs malaires ; la sutin e malaire
MÂLE, adj. Masadas. Animal destiné à reproduire son
semblable par sa jonction avec la femelle. Le mâle 11e
conçoit point, mais il opere la conceptiou dans un autre
individu.
MALLÍOLAIRE , adj. Malleolaris. Qui est relatif aux
malléoles , c'est-A-dire â la saillie que font des deux
cûtés du tarse les extrémités iuféi ieures du tibia et du
péroné.
MAMELLE, s. f Mamma, Mamitta. Masse glanduleuse,
placée sur la poitrine ou sur le ventre des femelles des
animaux, et dans laquelle se fait la sécrétion du lait.
Les mamelles different parle nombre : dans l'homme,
il y en a deux ; la marmose en a quatorze.
Elles different aussi par la place qu'elles occupent:
dans l'homme, elles sont situées sur la poitrine; on
les appelle thorachiqucn : dans le cheval, elles se trouvent
sur îe ventre, et on les appelle ventrales: dans la
plupart des quadrupedeü, elles sont distribuées desorle
qu'une partie des mamelons sont placés sur la poitrine,
tandis que Jes autres le sont sur l'abdomen. Cette classe
e , t l . p l „
nombieuse et tient le milieu entre les dci
premiere;
liai a dei
301 dépourvm
m. Le bout des
, quatre, six, e
On dor
très délicates et d
surmonté.
Le sarigue, la
drupedes que l'o
lelles. On dit qu'
iieloi
a voit les brandies des mâchoires marsupiales, appellés boursons
ij à des parties
un organe est
nom générique de
r M. Daubenton,
ont sous le ventre une poche {manupium) oii sont
renfermes les mamelons, et dans laquelle ces animaux
portent long-temps leurs petits. Ces quadrupèdes ont six
dents incisives supérieures, et iîs n'ont point d'ongles
aux pouces des pieds de derriere.
Deux os particuliers qui s'articulent avec le pubis
s'avancent parallèlement vers la poche ventrale dont j'ai
parlé, et semblent être destinés à la soutenir (own marsupialia.
)
MAMELONÍ, adj. Papillosus. Se dit des parties figurées
en mamelons, ou de celles qui sont couvertes de petits
tubercules arrondis, ayant la mfime forme. La substance
mameloiiée des reins.
Se dit aussi de petites eminences molles, arrondies,
semblables aux papilles de la langue. ( M. Gouan, jjir
les poissons, pag. 7. )
MAMILLAIRE, adj. Mamillaris. Quiala forme d'un mamelon.
L'éminence mamillaire ou mastoïde,
On donne le nom de mamillaires à deux éminences
arrondies, situées dans la base du cerveau au-dessous
du troisième ventricule, eminentlae candicanles.
MAMMAIRE, adj. Mammarius. Qui est relatif aux mamelles.
Mammaire externe, interne."
MAKATINS, adj. Manaiini. Nom donné par M. Daubenton
à un genre de quadrupèdes qui ont des défenses
au-dedans de la gueule et une membrane entre
les doigts : tel est le lamantin qui a encore cela de particulier
que sa tête est de forme quarrée.
MANUIBULE , s. Í Mandíbula. Est le synonyme de
nuichoire. Ce mot est employé de préférence lorsqu'on
parie des os maxillaires des oiseaux.
MARDRÉ, JASPÉ, adj. Variegatus. Se dit des sur&ces
sur lesquelles différentes couleurs sont mélangées inégulièrement.
MAI
MAI
r inter
MARTEAU ( l e ) , s. m. Malleus. L'un des osselets de l'organe
<le l'ouïe qui a quelque ressemblance â un marteau.
MASSÉTÎRIQUE, adj. Massetcricus. Qui est relatif au
muscle masseter, l'un des releveurs de la mâchoire inférieure.
MASTICATION, S. f. Mdstlcacio. L'action par laquelle
les aliments sont mâchés et exposés de différentes maniérés
aux mouvements des dents molaires.
MASTOIDS ( l'apophyse ). Se dit d'une éminence de l'os
des tempes, que l'on a comparée â un mamelon.
MASTOÏDIEN, adj. Masloïdeus. Qui tient à l'apophyse
mastoïde.
MATRICE, S. f. l/ierus. Organe de la femelle, dans lee
fait la conception, et où le foetus croit et se
urrit.
La matrice est ou sans corne, comme dans la
••i dans les femelles de quelques singes ; ou ;
;ornes, comme dans la plupart des quadruped«
fem
(O Mímoires de la société roy. de méd. année 1776. ObservaUoas
et expériences sur la matrice par M. VLcq d'Azj-r, pag. 351, et suiv.
(2) Analomia uteri liumoni gravidi, tabulis iUusltata, .774.
(3)Tabula27,cxplicat. fig.2.
( 4 ) Tab. 33 ot 34,
M £ Al
MAXILLAIRE, adj. Maj:illaris. Qui est relatlfàl'une des
mâchoires. On distingue deux os maxillaires-, l'un supérieur
ou antérieur ; l'autre inférieur ou postérieur.
Les glandes, les arteres, les nerfs maxillaires.
MÉAT , s. m. Meatus. Conduit. Le méat auditif; Le méat
ME<
M Î D
dia
.. Hui
après leur nais
<, adj. Mediai
leur excrémentitielle noirâtre que
nés rendent par i'anus peu de
us. Qui est au milieu. Veines mé-
La ligne médiane
MÉDIASTIN, S. m. MedlasLinum. Espace triangulaire,
qui se trouve la partie antérieure et à la partie postérieure
de la poitrine , entre les sacs adossés des deux
plcvres.
Média
MÉDIUS. On appelle ainsi .
plus long.
MÉDULIAIKI
, postérieur.
• 5 doigt du lilieu qui est le
• des os.
Nerfs, vais'
Se dit aussi
des nerfs dar
, adj. Marginalis. Qui est situé sur le bord.
,, adj. Marsupialis. Se dit du muscle obturaadj.
Mcdullarh. Qui est relatif à la moelle
seaux, membranes, cloisons médullaires.
; de la substance blanche <Iu cerveau, et
is leur cri^ne.
MÉLANCOLIQUE (l'humour). Suivant les anciens, cette
humeur étoit iîltrée dans la rate : il vaut mieux lui
donner ie nom de suc ou d'humeur splénique.
MEMBRANE, S, f. Mcmbrana. Expansion applatie, composée
de (issu cellulaire disposé par lames ou feuillets.
Les membranes dift'erent, parleurs formes ; elles
sont capsulaires, orbiculaires , annulaires, vaginales;
2°. par lem^ consistance; elles sont dures, épaisses,
fongueuses, minces, muqueuses, adipeuses, transparentes,
scmi-traxisparentes : 3°. par leur composition ;
elles sont tendineuses, aponévrotiques , vasculaires,
nerveuses, cellulaires: 4°. par leurs usages; elles servent
à recouvrir les visceres, à maintenir les organes dans la
place qui leur estassignée, à tapisser les cavités ; et alors
les anciens leur donnoieiit le nom de succingentes, liypezocos,
à diviser à la maniéré des diaphragmes, et les
les désignoicnt par le nom de disiinguenles.
embraneou tunique adipeuse,
L a n
La n mbrane cliarn icule charnu.
La membrane pitiiitaire qui tapisse les cavités des
fosses nasales.
MEMBRANE, s. f. Membrana decidua. ( i ). Tel est le nom
que M. Guillaume Hunier a donné à une membrane qu'il
a découverte ( 2 ) à la surface du chorion.
Cette membrane est blanchâtre, opaque (3), et
comme cotonneuse dans les premiers temps de la grossesse
(4) . Elle est pourvue d'un grand nombre d'arteres
et de veines (5) qui sont en partie communes à ïuterus
(6) et au chorion ( 7 ). Lorsqu'on l'examine dans sa face
interne avec une loupe, elle paroît comme une espece
de crible ( 8 ). Elle est, dit M. Hunter, divisée en deux
lames(p), dont l'une adhere â et l'autre au
chorion sous le nom de membrana refila. Lorsqu'on
( 5 j T a K a 4 , f i g . 3 e t 4 .
( 6 ) Tab. .petL.
(7)Tab. 4.
(8)Tab.,.p,fig.a.