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E X P L I C A T I O N
-vtì-s deTarachnoicle el tie 'a pie-mere, sont (liverjentes.
Considéré dans son orisii.e, le ncví oculo-musculairc cü xin
,pcu appktl, il s-arrcBdlt o sui t c dans son Ua,e_t. lUdley
avoit cu tort sans doute de ranger cc iierf parmi ceux qiu
naissent de la protubérance annidaire ; et Riolan n'étoit pas
îrneu:. fondé, lorsqu'il a dit que le nerf ccuicmi^aUoirc
¿toit de consistance très molle et dépourvu de fibres. Parmi
les racines de ce nerf, les plus inter.«s se louclient, et
m'ont paru contiguës en plusieurs points.
41, 42 , 43. 43, 44, 41.
•]aîrc, ou poni de Varok. En 41, 4 ' . o" voit uiie espece de
raphe qui se dirige de devant en arriéré, qui est ici à peine
»cnsible, mais (¡uc l'on découvre beaucoup mieux dans les
•couches profondes. Des libres transversales se dirigent de
41, 41, vers les parlies latérales de la protubérance 43, 42
44. La structure-de ces fibres blanches et transversales est
asseï uniforme vers le milieu ; mais, sur le cûté, elles s'écartent
pour faire place au nerf de la 5' paii e , et eUcs se divisent
en quelque sorle en deux petits plans, dont l'mi est
aniérieur, et l'autre postérieur. En 43, 43, la protubérance
<iiniuliire se rétrécit cl s'arrondit, et elle est légèrement
échancrée en
45, 45, nei fe pathétiques ou de la 4' paire. On en voit
l'origine dans ia planche précédente ; ib sont applatis dans
leur naissance; ils sortent au-dessous des tubercules ciuadrijunieaux
inférieurs, en tre ces tubercules et la partie la plus
élevée .des colonnes de la lame inédullaii e ou ^•íllvu!e du cerveau.
Làils sont divisés-cn deux ou trois petits filets très rap
nrochés -, ils se coiitournenî sur les côtés de la protubérance
aimulaire; ils adliet«nt dans leur passage au nerf de la
5- paire vers 47- Ici on « e n aperçoit qu'une très petite portion.
M. Wrisborg assme (¡u'il a vu souvent le nerf paUie-
4iquc du côté <lioit .plus gros que celui du côté gauclie.
46, 47, 46, 47, nerfe trijumeaux GU de la 5* paire. En
•clierchant à décrire avec précision lorigine de ce nerf, je
mesuis aperçu que les limites de la protubérance annulaire,
avec laquelle les jambes du cervelet se continuent, n'étoient
pas exactement déterminées. J'y ai suppléé, conmieii suit.
1 conçoive une ligne liiée de chaque côté depids le
xterne de 1'eminence olivaire 60, (51, 62, jusqu'au
K terne des jambes du cerveau, considérées dans leur
laveola protubérance en 81, 81: je regarde comme
ant à la protubérance annulaire toutl'espace come
ces deux lignes-, et, d'après celte maniere de
n c o u . ^ . , les nerfs tiijumeaux sortent des jambes du cervelet,
boR de l'espace circonscrit que j'ai déterminé. Ces
»ei& naissent donc de la partie inférieure et antérieure des
pcduncides du cervelet, très près de la protubérance annidaire
, doni les libres transversales s'écartent pour leur
donner passage.
On distingue dans chacun des nerfs trijumeaux deux
portions : l 'une , 46, est postérieure; l'autre, 47, est antérieure.
La premiere est beaucoup pins considérable que la
seconde : j'y ai compté jusqu'à trente-trois petits faisceaux
nerveux réunis par un tissu cellulaire tiès serré. Les filets
qui composent la portion antérieure, 47. sont beaucoup
moins nombreux et moins rapprodiés f u n d e l'autre ; quelquefois
une pelile artère passe entre ces deux poilions.
J'ai vu aussi dans plusieurs sujets qu'elles étoient séparées
par un petit relief de substance blanche apparteuiuit à la
protubéi-ance anuulaire. MM. Wrisberg et Soenunemng
es corps
lu tond
plu-
Que l'o
bord e:
borde
réunio
appartei
pris eut
ont bien décrit celte stn:clnro indiqliée par M. NeuLawer. •
Suivant Santorlni, la portion postérieure de ces nerfisort
des fibres transversales de la protubérance, et la portion
antérieme naît des jambes du cervelet. Plusieurs observations
portent à croire que les deux portions de ce nerf'
naissent également, au moins en très grande partie, des
pédvmcules du cervelet. 11 suffira, pour s'en convamcre,
de faire une section entre les deux portions de la 5' paire,
el de prolonger cette coupe vers le cervelet : on verra sensiblement
des lilets d e ce norf s'étendre jusqu'A ce viscere,
s'U est d'un tissu 1res ferme , et si l'on apporte dans cette
rccherclie toute l"aUeniion qu'elle exige. J'ai vu phisieiirs
fois la 5- paire du c^té droit plus grcrsse que celle du côté
gauclie.
57, 58, éininenccs pyramidales , aussi appelle,
pyramidaux. Elles sent séparées de la protubéranc
•laire par un petit eiifoncernent 83, 82 ; et entre c
se trouve une fente ou division longitudinale Sp, Sp,
de ¡.iqucUe on voit, lorsqu'on en a écarté les boi . .
sieurs cordons blancs qui se dirigent d'un côté à l'autre en
niauiere de commissures, les uns transversalement, les autres
obliquement.
56, 56, éminences ou corps olivalies. Ils sont situés à
la pirtie externe des corps pyramidaïuc : arrondis vers le
haut, leur exti-émité inférieure se prolonge en diminuant
de largeiu-, et elle se dirige vers le bord externe de k
moelle alongée. Entre le bord externe ôo, 61, 6a, de ces
éminences, la partie postérieure de la protubérance annulaire,
el le lobule du cervelet qui soutient le iierfvague,
est une excavation assez profonde, que j'appelle la/osse
des corps olivàirei.
5 i 52 5i, 52, nerfs abducteurs de l'oeil, ou nerfs de
la 6' paire. Quoique la recherche de l'origine de ces nerfs
soit fecUe, les Anatomistesont singulièrement varié dansce
qu'ils en ont dit. Suivant Morgagui, ils naissent delà partie
B de la protubérance, des corps pyramidaux et de
¡qui les sépare ; suivant Lieutaud,ils sortent des
amidaux seulement ( i); suivant Vieussens el
i s , la protubérance seule les fournit ; suivant
I- se trouvent entre la protubérance annulaire et
olivaiie (2); et Santorini, dans la planche 11,
entés comme très rapprochés de ces dernieres
nnter^•alle
corps pyra
Coopmann
Vinslow,il
l'cminence
les a re pré
.^...v.-^. Hallerse contente de dire qu'ils naissent du
sillon qui sépare les corps pyramidaux de la protubéi-ance ;
et M. Sahaticr, qu'ils sortent du sillon qui se U'ouve entre
la protubérance et la moelle alongée (3).
Je rapporterai ce que la dissection m'a iâit voirdans plu^
sieurs sujets dont le cerveau avoit une grande consistance.
Dans l'un, la sixième paire naissoit des éminences pyramidales
, et il y avoit un petit fdet en dessous qui adheroit
an bord inférieur de !a protubéranc
Dans deux autres, elle naissoit m
ces pyramidales.
ni des éininenninencè
Dans un quatrième, elle éîoit formée de trois filets de
cliaque côté , dont les internes étoient les plus déliés j Ifls
externes s'approchoient, dans leur origine, de l " '
olivalie.
Dans un cinquième, h sixienie paire étoit c
à son origine, de cinq fdets, dont les plus co
5 adhéit
à l'é
l e s e 3S pyramidal
e port
DES PLANCHES
s, elle étoit formée de deux corintérieur
Dans tr tres sujet
, dont 1'
étoit le plus délié : j'ai
, le cordon ijuérieur
^tre le plus gros. Ils adhéroient un peu à la protubérance,
mais ils étoient dirigés vers les corps pyramidaux.
Quelquefois, dans le fond du sUion qui sépare la protubérance
de la moelle alongée, il y a un peut cordon transversal
(1 ) avec lequel les nerfe communiquent.
Il est permis de concluie de ces reclierches, queksixieme
paire naît principalement des corps pyramidaux, el
<pielquefois en même temps de la protubérance aunulaiie.
Cette origine lui donne une analogie marquée avec le nerf
d e la 3' paire, qui naît des péduncules du cerveau, avec
lesquels les corps pyramidaux forment ime continuité non
in terrom pue; comme il est focile de le démontrer, en faisant,
dans la base do cet organe, mie section verticale et de déliés
corps pyramidaux,
vaut en arriéré au nivea
Ce nerf est applati ei
luaniere de ruban. Moigagni l'a
vu fonné d'une seule i
cine. Le plus souvent on irouve
vers son bord interne u
petit fdet 83, 83, qui en est séservi
paré. Dans le sujet qui!
pour le dessin de cette base,
l'origine du nerf abducti
jr de l'oeil se rapprodioit mi peu
en 5 i , 5i , du bord Li
;rnc de l'éminence olivaire. Des
artérioles nombreuses sont distribuées autour tlu point d'où
il sort; et cette circonstance lui est encore commune avec
la 3'paire dcneris. M. Soemmerringditque ce nerf, lorsqu'il
est composé de plusieurs lilels très dislijicts , perce
quelquefois la dure-mere en deux points différeuts : je n'ai
point eu occasion d'observer cette structure.
48, 48, nerf facial, ou portion dure de la 7' paiie. La
portion molle 49, 49, de cette mfime paire, est placée en arriéré,
e t elle è s t plus volumin eu se que celle-c i.Cesdeuxnerfs,
ou portions de la 7' paire de Willis, se trouvent dans une
petite excavation à-peu-près triangulaire, que j'appelle h
fosse de l'i :c olivaire. Ceti
vaire, la jambe c
annulaire, et le péduncule 01
alongée. Je prie qu'on se souv
blies entre les jambes du cer\''
laiie , par le moyen d'une lign
bord exterae des éminences (
des jambes du cerveau , dans
Ì. En admeti
entre la protubérance annul
c'est de ces derniei
fosse est placée
îrvelet, la protubéranoe
•dus latéral de la moelle
ledes limites que j'ai étaetlaprotubérauce
annule
l'on conçoit diiigée du
ires vers le bord externe
lieu de leur jonction avec
tt cette ligne de dén
innulaiie et les jambes du cervelet,
précisément, vers le point de leur
jonction avec la protubérance annulaire, que naît le nerf
lacialdontj'aiparlédansiesMcmoiresderAcadémieroyale
des Sciences, année 1781 , sous le nom ¿e premicrnerf
da la 7" paire. Lorsqu'on suit ce nerf jusqu'au fond de la
fosse de l'éminence olivaire, ou voit qu'il s'implante dans
lapartiede la jambe du cervelet qui répond au bord externe
de la mocUe alongée. Ce nerf fait, dans la base du cerveau,
im d ajel un peu moins considérable que la ¡jortion molle.
Quelquefois il est divisé, dès sa iwissance, en deux rameaux
qui restent unis, mais qu'il est facile de séparer; et il y a
des sujets dans lesquels on trouve, dans l'origine de ce nerf,
trois ou quatre filets bien distincts. Dans sa naissance, il
est applati; il s'arrondit dans son trajet. Sa direction est
lelle qu'il forme une courbe dont la convexité est en airiere,
( 0 Sanioiini 01 M. Girard! oui observé cp cordon.
(2) Ces deux filets ¿toifnl, dans un sujet, sipii-is do la poilion
molle par un tameiu do l'ancre basililrc.
D U CERVEAU. 53
et la concavité en devant. U¡ couvçxité de ce nerf répond
au bord concave de la portion molle , qui est aussi légèrement
courbée dans sa direction, et qui reçoit le nerfiacial
dans cette courbure.
491 49 ' nerf auditif proprement dit, ou portion molle,
de la 7' paire. Ce nerf, placé liés près du précédent, et
un peu plus en arriéré, se contourne sur ie bord postérieur
et inférieur de la jambe du cervelet, ü laquelle il
adheie dans le lieu où le péduncule de la moelle alongée
la péneüe. Ce nerfse tiouve sm- la face postérieure ou supérieure
de ce mûjne péduncule ; il forme un ou plusieurs
reliefe sur le plauciier inférieur et grisâtre du quatrième
venu-icule. Là les racines des deux nerfs auditifs communiquent
entre elles d'un cûté à l'autre ; d'où il résulte (¡ue les
Oiigines du nerf facial et du nerf auditif, c'est-à-dire des
portions dure et mille de la f pake, sont séparées l'une
d e l'autre par l'épaisseur entiere du péduncule de k moelle
alongée. J'appelle ainsi la portion latérale de cette moelle
qui se porte vers la jambe du cervelet sans coiuuiuniquer
immédiatement avec la protub<èrance annulaire. Tarin désignoit
ces péduncules sous ie nom d'éminences pyramidales
latérales de la moi-lie alongée.
C'est dans le lieu de sa naissance que le nerf auditif a le
plus de mollesse. Considéré dans le canal osseux qui lui
donne passage , il a beaucoup ¡¡lus de consbtance ; il la
perd de nouveau pour se réduire en pulpe dans l'intérieur
de l'organe de l'ouie.
Indépendamment de ces deux nerfs , dont l'ensemble
forme ce que les Anatomistes ajjpellent k f paire de Willis,
M. Wrisberg en admet im troisième 5o, 5o, qui est compris
dans le même faisceau de nerfs, et qu'il a nommé
portio media inter communicaniem faciei ttaiuiicivum ncrvum.
Les observations suivantes , que j'avois laites avant
d e connollre celle de cet habile Anatomiste, et que j'ai
plusieurs fois exposées dans mes leçons d'Anatomie avant
l'an 1778, expliqueront ce qu'une dissection exacte fait
apercevoir entre les portions duie et mulle de k 7* paire.
On y trouve deux ou trois filets très déliés 5o, 5o, mais
très distincts. Dans tm des sujets que j'ai disséqués, deux
' de ces iilets se dirigeoient entre 1 a portion dure et la portion
molle (2), et ils adhéroient plus particulièrement à k
derniere; le ti-oisieuie étoit soutenu sur la portion dure,
lui étoit parallele, el naissoit (3) près de son origine en dessus:
il y a quelquefois un petit plexus eutre cesneris (4).
Dans un autre sujet, roiigine de ces trois petits iilets
étoit la suivante : deux étoient moyens entre la portion
dure et la molle ; l'un, ¡JIUS long, se voyoit en arriéré près
de k portion molle; l'autre, plus court, naissoit au-dessus
de cette inûme portion; le troisième étoit antérieur,
et s'impkiitoit i\ côté de la portion dme. Ils ne pouvoient
être regardés ni l'un ni l'autre comme des rameaux d'aucune
de ces deux portions.
Dans un tioisieme sujet , ces fdets n'étoient qu'au nombre
de d e i a : l 'un, interne et plus long, naissoit eo arriere
près de k portion dure ; l'autre, plus court et un peu plus
externe, sortoit sur le côté, près de l'adhérence de k portion
molle avec les jambes du cervelet.
Le plus souvent ces nerfs forment deux petits troncs
intermédiaires.
(3 ) J'ai vu ce filet naître par deux radicules.
(4) Voy. page iSa, i/«.- íaii Eiiceyhali Soemmorriiig.