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D E S PLANCHES DU CERVEAU. 5
P L A N C H E IV.
Cette planche représente une coupe du cerveau, faite à la hauieur du corps calleux, après
que la dure-mere a été renversée en arriéré, et qu'on a détaclié les artcres calleuses. On y
voit aussi dans la figure seconde le centre médullaire d'un des hémisplieres du cerveau.
F I G U R E PREMIERE.
Elle montre l'espace médullaire que j'appelle centre ovale
laiéml, ou petit centre ovale. Pour obtenu-cette préparation,
après avoir dépouillé un des hemispheres de la diue-mere
qui le recouvre, on fait une coupe horizontale dans cet bémispliere
seulement, à-peu-près à uii travers de doigt audessus
du corps calleux.
b b e b e e e b e b e , etc. bord ou cbconférence extenie
de riiéniLsphere.
e c e e e, etc. intervalles qui séparent les circonvolutions,
f f f f , circonvolutions cérébrales dans lesquelles on voit
la substance cendrée.
d d d d, bord iiiteme qui correspondoit à la faux, et
le long duquel on voit la substance cendrée, qui a peu d'épaisseur
dans cette région.
K K, extrémité antérieure de cet hémisphere, qui étoit
celui du côté gauche.
c c c c c , circonvolutions de l'extrémité postérieure du
cerveau, dans l'épaisseur desquelles la substance blanche
est distribuée en stries flexueuses, à la manière dos rubans
rayés. Cette disposition est très ordinaire à la partie postérieure
du cerveau.
a a a, espace blanc médullaire, entouré dans toute sa circonférence
de substance cendrée, qui est très mince en dedans
en d d d h h, et plus épaisse en dehors en e b e b , etc.
J'appelle cet espace centra ovale latéral, par opposition avec
le centre ovale de Vieussens qui est unique. Il y a deux centres
ovales latéraux dans le cerveau, puisqu'il y a deux Ué-
Di ¡spheres.
F I G U R E II.
Lorsqu'après avoir détaché la faux de la dure-mere d'avec
l'apophyse crista galli, et après l'avoir renversée en aniere,
on écarte les deux hemispheres cérébraux, on apperçoit le
corps calleux siu les côtés duquel se tiouve à droite et à gauche
un vulde ou cavité applatle, placée entre la partie saillante
des hemispheres et le corpscalleux lui-même. Si on porte le
scalpel dans cette exca\-ation, et qu'on enleve les hémispheics
en iàisant une section horizontale , et seulement im
peu reuHce vers les parties latérales du corps calleux, il en
résulte la coupe «pie cette igtire représente,
a a a a a a b b c c d , contoiu des os du crâne,
e e e c , Lt dure-mere renversée en arrière,
p p p p p p p p q q q q q q q , chconvolutlons du cerveau
qui ont été coupées par le scidpel.
q q q q q , désignent la substance corticale,
p p p p p p p p, indiquent les espaces ou sillons qui divisent
les cùconvolutioiis cérébrales.
f f f , brandies de l'artere calleuse qui ctoientrecourbéeset
placées sur le corps calleux, et qu'on a rejettées en devant
r r r , portions de substance corticale qui paroissent isolées
dans cette coupe;ellesappartenoienlàd'autrcsportions
placées en dessus, et qui ont été enlevées.
s s s s s, portion médullaire ou blanche très étendue, sur
laquelle on voit plusieurs points rouges dus à la section d'un
grand nombre de petits vaisseaux. La substance blanche est
un peu renflée, et doit former une iégere élévation vers le
corps calleux en t t t 111 t ; si on ne prenoit pas cette précaution,
on s'exposeroit, en prépaient cette coupe, àentamer
les corps striés, et à ouvrir les ventricules latéraux.
e, branche de l'artere qui, s'enfonçant dans la scissure
de Sylvius, sépare le lobe antérieur du moyen.
h il K. R K K, corps calleux, corpus callosum, sive magna
cpmmissura cerebri. Celte productíon a phis de consistance
que îe reste du cerveau; elle est convexe de devant en arriere
, el sa courbure est très différente de celle de la voiUe
à trois piliers qui est placée au-dessous: -ceUe demiere est
séparée du corps caUeiix par le septur,t luctdum, et elle en
est beaucoup plus éloignée en devant qu'en arriéré, ou ces
deux productions se confondent. Le corps calleux est plus
large postérieurement en /i A, qu'ilneî'est eu devant en g g.
Sapartìe moyenne, qui s'étend de m m en « n, est bombée.
On voit sitf les côtés en Í i i i i quelques inégalités dues à la
coupe,etronytrouvedelégerestraccsdesubstancc corticale.
m n m n , deux lignes qui sont diiigécs longitudinale mont
sur la face supérieure du corps calleux ; elles sont plus rapprochées
en n « qu'en m m ; elles ne sont jamais jiaralleles,
et souvent l'on observe dans leur trajet de légères flexuosilés;
elles forment deux reliefs que VVinslowa connus sous le
nom de petits cordons, et que quelques-uns ont regardés
comme des nerfs.
11, sillon placé dans le miUeu. On y trouve quelquefois
un relief ou saillie longitudinale.
x x x x x x x x x x , i i b r e $ o u lignes transversales qui s'étendent
des cordons moyens du corps calleux vers les bords
de cette production, dans toute l'étendue de laquelle on les
apperçoit; elles passent sous les petits cordons longitudinaux
représentés en m n m n ; il se fait dans la partie moyenne et
longitudinale du corps calleux un melange de fibres que l'on
a comparé à une couture, et qu'on a appelle du nom de raphé.
Je pense, comme M. Sabatier, qu'aucune observation
anatomique ne prouve le croisement des fibres du coté
droit avec celles du côté gauche; il semfjle plutôt qu'elles
passent tiansversalement d'un liémispherc à l'autre, fíaller
a vu les deux cordons longitudinaux réunis vers la partie
antérieure du corps calleux en une seule hgne. J'ai observé
k même disposition.
Pour fixer la nomenclature relative à cet objet, il iànt,
avec Haller et Giinz, conserver le nom de rap/ui À l'espace
moyen, placé entre les lilets longitudinaux; et ces derniers
peuvent être désignés sous le nom de fdets ou iractus médullaires
longitudinaux: du corps calleux , dans lequel il
faut admettre de plus les filets ou tracius transversaux,
qui sont plus saillants et plus étendus en arriéré qu'en
devant; les filets ou libres perpendiculaires, quo je felai
voir- en représentant dans une autie ]>lanche la structure
intérieure de ce corps. Duvcmey et Gunz ont parlé de filets
longitudinaux composés de substance cendrée, et qu'ils ont
dit s'étendre de la pajtie antérieure vers la région postérieuio
du corps caHeux; je no les ai jamais observés, cxHaller
pas été plus heureux. J'ai vu quelquefois de petites portions