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RÉFLEXIONS HISTORIQUES
r.ême dans la planche XI du Traité de l'organe de Fouie par- Duvemey. M. Mayer a de
plus fait voir la direction des libres qui composent le ,raam optique. M. Monro est celui
L i aie mieux exprimé lasti-ucture de la substance cendrée qui se trouve entre les émtrreucos
mamillaires « l e s nerfs optiques. Je la ferai connoître amplement dans les planches
«ne je publierai au plutôt.
¿S aneres de la base du cm^eau. Haller, tab. I, Fascicul. VII, est le seul auteur qm ea
ait parlé avec une grande précision, et qui en ait représenté les rameaux dans un dessm
très correct. Ceux qui en ont fait mention daus leurs planches avant cet auteur ^cu ont
montré que les principales branches. Voyez à ce sujet les planches XU XIU e XIV, du
livre VlIdeVesale,la fig.3deGrevin;laplancheIX,Kg.t,deB,dloo;lafig.4delapauche
XXIV du tome I de Verheyen ; la ïïg. i de l'Anatomie du cerveau par Ridleyi la planche
VI li" 1 de GaetanoPetrioll: et la planche II de l'ouvrage posthume de Santormi: on
„'v'reLrque que les troncs des caroddes.la basilaire etles communiquantes. Cassenus,
,Veslin.ius Willis« Vieussens, ont représenté dans leurs planches les arteres calleuses,
lessylviennes et les communiquantes. On trouve dans Bidloo une branche «térielle dont
la situation est mal déterminée, mais que l'on peut rapporter à la cerebrale postérieure.
Bonhomme. planche IX de sa Céphala^mle, et M. Gautier d'Agoty, dans sa 4 , 5 et 7
planches anatomiques de la tête. dessinées sous la direction de Tarin, e. dansla planche
XVU fi. 2 ont «présenté avec soin plusieurs rameaux des vertébrales et des carotides,
telles'que les arteres spinales antérieures, les cérébelleuses inférieures les cérébrales postérieuL,
les arteres sylviennes et calleuses. On voit même, dans la planche IX de Bouhomn
«, deux arteres qu'il a représentées sans les décrire, et qui sont les arteres cerebelleuses
supérieures : mais personne avant Haller n'avoit démontré la véritable situation et
lesproportiousde ces différents troncs artériels;personnen'avoitconvenablementexpose
lastructuredesarteresc!ioroïdiennesinférieures,derartereauditive,etdesarteressuperieu.
reset inférieures du oer^'elet. L'Histote de la carotide mteme, publiée par cetauteur. Fascicule
VII pag. 1 et suivantes, est un chef-d'oeuvre d'érudition et d'exactitude anatom.que.
aneres communiquantes. Souvent celle du côté droit différé de celle du côté gauche ;
et considérées dans plusieurs sujets, ces aiteres offrent de grandes variétés. C'estpeut-
. êtie pour cette raison que Veslingius, WiUis. Verheyen et Bidloo, les ont représentées
beaucoup plus volumineuses que Vieussens, Ruysch et Bonhomme. Dans la planche de
Ridley le cercle formé par ces arteres est trop étroit. Ruysch en a publie une tres bonne
figure, Epistol. anatom. tab. XUI. Casserius et Veslingius sont les premiers qui les aient
• fait dessiner, et c'est Willis qui leur a donné le nom de communiquantes.
Ces arteres établissant une libre circulation des vertébrales dans les carotides, une des
branches de ces vaisseaux peut être liée, sans que l'exercice des Ibnctions du cerveau so.t
suspendu. Nous voyons ainsi comment l'obstruction complete ou la ligature d'une des
carotides peut quelquefois avoir lieu sans qu'il s'ensuive des accidents graves , et sans
assoupissement. J'ai répété ces expériences, dont Haller a fait une mention détaillée,
après Morgagni, et j'ai remarqué que si l'on comprend une des jugulaires internes dans
l'anse de la ligature, l'animal tombe presque toujours en syncope.
Les aneres chorcidiennes inférieures. Celle qui naît de la carotide ou de l'artere sylvienne
est constante, et quelquefois son volume est considérable. Souvent celle de la cérébrale
profonde sort du rameau ascendant de cette artere : dans quelques sujets elle est produite
S U R LES PLANCHES. 6j
par le tronc même de la cérébrale profonde, et, pour l'ordinaire, elle est très déliée. La
choroïdienne de la communiquante manque quelquefois.
L'artere calleuse. Fallope a connu le tronc de cette artere, Casserius, Willis, et Cheselden,
Anat. of human body, l'ont représentée dans leurs planches. M. Gautier d'Agoty,
Anat. de îa ùête, planche IV, la montrée en place sur le corps calleux ; mais Haller en a
seul décrit, avec soin, les différentes ramifications. Les arteres calleuses, dans la base du
cerveau et devant les nerfs optiques, communiquent entre elles par une branche transversale
courte, et, pour l'ordinaire, d'un assez grand diametro. Draxe et Haller ont vu
cette branche de communication double dans quelques sujets. Willis, Vieussens, Verheyen
et Cheselden, en ont fait mention dans leurs planches. Bonhomme lui a donné trop
d'étendue en longueur : c'est elle qui termine en devant le cercle de Willis. Voyez le
n° 126, planche XIX de ce cahier. De cette artere communiquante située entre les deux
calleuses, s'éleve un rameau vers la voûte à trois piliers, vers les ventricules etla toile clioroidienne.
Warthon et Wepfer ont décrit les branches supérieures et postérieures des
ai teres calleuses, et ils les ontvues s'étendre jusqu'au cervelet.
Lesarteres^lviennes:ramipostericrescarotidumHalleri.y^i\\\s,C\ieS's\ÎQnei'ÇiOii\iomme,
en ont publié des dessins assez corrects. Bidloo , tab. IX, a commis une grande faute en
donnant à ces arteres moins de volume qu'aux communiquantes. Henerman, tab. Vili,
les a représentées en place dans le sillon de Sylvius. L'artere choroïdienne antérieure et
inférieure en naît quelquefois. Fallope , Vidus Vidius, Wepfer et Haller, ont vu cette
conformation. Dans la planche XIX de ce cahier, l'artere choroïdienne antérieure et
inférieure sort de la carotide.
Haller, planche I, Fascicul. VII, représente l'artere carotide etla sylvienne comme
placées suivant la direcdon d'une ligne droite : j'ai cru être plus exact en donnant, planche
XIX, à ces vaisseaux une forme arrondie et plus contournée.
¿65 arteres vertébrales dans le crâne, et les grandes arteres cérébelleuses inférieures.he tronc de
l'artere vertébrale, après son entrée dans le crâne, et avant de fournir la grande cérébelleuse
inférieure, donne de petites branches qui se distribuent sur les côtés de la moelle
alongée aux radicules des nerfs voisins et aiui circonvolutions inférieures du cervelet.
Jiuysch, Epist. tab. XIII, etHeuermann, tab. VIII, les ont dessinées, mais sans exactitude
dans la proportion des rameaux. L'artere spinale postérieure qui en naît est exprimée
dans la planche XI de Bonhomme, et dans la planche VII, iig. 2, de M. Gautier.
Willis, tab. x n , n'a représenté qu'une seule artere spinale postérieure. Vieussens a vu
l'artere spinale postérieure naître imniédiatemeut de l'artere vertébrale.
Les arteres spinales antérieures. Elles ont été prises anciennement pour un nerf qui
accompagnoit la moëlle épiniere. Vieussens a réfuté cette assertion sur laquelle Charles
Etienne avoit élevé des doutes. Willis est le premier, tab. I, qui ait bien fait connoître
cette artere. Voyez aussi ce que Ruysch en a dit, Epist. tab. XIII.
L'artere basilaire. Le volume de cette artere est plus considérable que celui de chacune
des vertébrales, considérées séparément. Vieussens, Ridley, le Cat et Haller, ont bien
exprimé cette proportion dans leurs dessins. Antérieurement l'artere basilaire se divise
en quatre rameaux. Haller, Fascicul. VII, page 10 et suivantes.
La petite artere cérébelleuse inférieure. Ordinairement c'est elle qui fournit l'audidve, que
Tome I. P/ancAes. 18.