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A l'aide de cette nomenclature qiii n'est fondée sur
aucune supposition, on peut, sans recourir aux esprits
animaux ou aux autres hypotheses des physiologistes,
s'exprimer d'une maniere claire et précise, en parlant
des diiliSrentes fonctions des corps vivants.
Moyf N, adj . Mediocris, Médius. Qui est d'une grandeur
médiocre. Se d i t aus s ide c equi est placé dans le milieu.
M u c u s (des narines). Mot emprunté du lalin. Voyez
MORVI.
MULET, s. in. Miilui. Se dilengénéral desiiidividusengendrés
par un mâle et uue femelle de deux cspeces diñerentes.
MUIETTE,S. F Le gésier des oiseaux de proie.
MULTIPARE, adj. Qui met bas plus de deux petits. Se
dit des animaux. Qui met bas deux petits, biparci un
s e u l , unipare.
MULTI-CAPSULAIRE, adj. Qui a plusieurs capsules.
MULTIFIDE, adj. Muldjldui. Qui est divise en un grand
nombre de parties.
Tarin a donné le nom de multifidlen à i 'un des muscles
de l'épine.
MULTI-LOLULAIRE, ad). Qui a plusieurs loges.
MUQUEUSES (glandes), On appelle ainsi des glandes qui
se trouvent dans l'intérieur des articulations, ou parmi
les masses graisseuses qui Jes environnent. Les glandes
synoviales. Les glandes mucilagineuses. ( Wins low. )
On dit aussi les ligaments m aqueux en parlant de
quelques articulations. ( Wei tbrecht . )
MU QUEUX, adj. Muoesus. Quia la consistance du mucil
a g e , delà mucosité; qui semble être une couche de
mucilage épaissi : telles sont les lames d u tissu muqueux
o u cellulaire.
MUSCLE, S. m. Muiculus. Organe composé engrande
partie de fibres irritables qui se raccourcissent en se
n de leur couleur, les muscles Í rouges >
blancs.
A raison de leur forme intérieure, ils sont creux,
p l e i n s , fasciculés, penniformes , sémi-penniformes ,
complexes.
A raison de leur forme extérieure, ils sont pyramid
a u x , triangulaires, scalenes , quarrés , trapézoîdes,
rhomboïdes, ronds, orbicu 1 aires, dentelés, épineux et
denii-épineux; jumeaux, derai-aiembraneux, deminerveux,
perforés, perforants, longs, très longs, courts,
grêles, vastes, petits, grands.
A raison de leur position, ils sont droits, obliques,
transverses, internes, externes, antérieurs, postérieurs,
supérieurs, inférieurs, moyens, latéraux, profonds, sublimes.
A raison des régions oi» loi
Sont interépineux, interosseu
r a u x , pectoraux, brachiaux, etc. etc.
A raison de la forme et du nombre des tendo
portions charnues qui les composent , ils sont
t r i c e p s , quadriceps, digastriques.
Araison des usages, ils sont relevcurs, abaiss.
ducteurs, adducteurs, fléchisseurs, extenseurs
teurs , pronateucs , tenseu
<Tarin), relâcheurs, /axoiorei ( idem) ; érecteurs, accélérateurs,
se trouvent, ils
intercostaux, tempoe
t d e s
liceps,
5upma-
constricteurs, comigateurs, compresseurs, buccinateurs,
indicateurs, auxiliaires, directeurs, antagonistes.
Les noms les plus convenables sont ceux qui iiidiniscles
N A R
<juent u n e action principale bien prononcée, ou quifont
connoître les attaches de ces puissances.
MUSCULAIRE, adj. Muscularis. Qui est relatif aux muscles
, qui leur appart ient , qui est de leur nature.
MUSCULEUX, adj. Musculosus. Se dit des parties oiiily
a beaucoup de muscles, ou des régions dans lesqtielles
on trouve des fibres charnues très nombreuses.
MUSEAU, S. m. Partie de la tête de quelques animaux
qui comprend la gueule et le nez, Le museau est alongé
dans le tendraque, dans la talpinetle et dans le tamanoir
, aigu dans le tanrec, surmonte d'une membrane
verticale dans la cliauve-sourb, court dans le paresseux.
M u T i q u E , adj. Muticus. Linné désigne ainsi les pieds
«les insectes qui ne sont pobit armés d'ongles ou de
griffes.
M 0 Tis. Nom donné par les Grecs à la l iqueur noire de la
seche.
MYODES PLATISMA. Nom donné parles Grecs au muscle
très large, ou peaucier du cou.
MYOPE, adj. Myops. Celui qui a la vue courte, ou qui
n e voit distinctement que les objets les plus voisins de
ses yeux. Parmi les myopes, les uns ont besoin d'approcher
l'objet contre le nez : les autres le tiennent à
deux ou trois travers de doigt plus loin : i! y en a enfin
qui s'écartent de l'objet à un demi-pied et au-deli 11
résulte de ces différences tiois degiés ou especes de
myopie. Voyez ce mot et MÎSOPIE.
MYOPIE, S. f Vue courte ou vue myope. Elle n'embrasse
l'horizon visuel que par la sensation générale de la lumière
qui y est répandue : elle n'y découvre point les
objets éloignés comme le fait la vue presbyte. Bornée à
distinguer nettement les objet s de près, elle en discerne
les plus petites parties avec plus de facilité et à une
moindre lumiere que la vue longue. Souvent elle s'afToiblit
par quelque accident ou par le seul exercice : elle se
conserve moins en général que la vue longue, et c'est
u n préjugé de croire que les vues courtes sont les meil-
MïRMicopfiAOB, ad). Myrmecopkagus. Mangeur de
fourmis. Se dit d'un genre particulier de quadrupedes
d e la classe des édentés, edencait, qui ont le corps
couvert de poils e t le museau alongé : tels sont le fouriniKer,
le tamanoir, etc.
MYRTiroRME, adj. Mynifonnis. Qui ressemble à une
feuille de m)Tte. Caroncules myrtiformes.
Nomenclature vicieuse.
MTTSTAX. Nom donné par les Grecs à la partie du visage
qui est contenue entre le nez et la levre supérieure.
N A
N
m. Namis, Pumilus. Se dit des individus dont
la taille est beaucoup plus petite que celle qui est ordinaire
aux individus de leur espece.
Homme, quadrupede, oi.seau, oeuf , arbre, nains,
NAPiFORME,adj.iVûy„/wnM. Qui a la forme d'un navet.
NARINES, s. f. Narcs. Ouvertures du nez, par lesquelles
se fait en partie la respiration.
Les narines des difierents animaux sont saillantes,
enfoncées, reculées, obliques, très ouvertes, ou presque
fermées.
Les ouvertures nasales postérieures portent le nom
d'arriEra-narints.
J T
Leur cloison e
singes propremen
«1 dans les sapajo
Dans l'homme •
narines sont ouvc
N E II
mince dans l'homme et dans les
Jits, elle est épaisse dans les sagoins
singes proprem
IS le
. Dan "
t dits, les
« sagoins et
N
lingual; les synipadiiqi
Les noms tirés des usage,
grandes différences dans la stri
ux que l'on doit préférer.
VEUX, adj. AW«i .Qui
Filets, cordt
nds, moyens, petits,
s la position, et des
e, sont sans contredit
•elatifau
expan;
nerfs.
on, papilles,
J'appelle aciion jiciveuse cette force inhérente aux
nerfs par laquelle le sentiment existe dans leur tissu,
tandis qu'el le communique le mouvement aux muscles.
NERVURE, S. f. Sorte d'élévation qui se ramifie comme
on le voit sur les feuilles de certains végétaux.
Les nervures de la feuille de figuier dans la face iatcra
^ de l'os pariétal.
ailes
Entomol. )
N Y C „
HES, adj. Se dit des insectes qui ont quatre
ibi-aiieuses et transparentes. (Linné, Fuiidam.
dans les sapajous , elles 3e sont sur les eûtes.
NASAL, adj. iVora/ji. Qui appart ient au nez.
Les fosses nasales.
NATATOIRE, adj. Natatorîus. Se dit des pieds des oiseaux
aquatiques dont les doigts sont réunis par des
membranes.
Pcdei natatorU. Membrana natatoria.
NATES. Mot tiré du latin, dont on se sert pour désigner
deux éminences arrondies du cerveau que l'on a comparées
, quant à la forme, aux fesses. Ce sont les tubercules
quadrijumeaux supérieurs ; nom que l'on doit
préférer à celui de nates.
NATUREL, adj. Naturalis. Qui est dans l'ordre de la na- ^
turc. Méthode, familles naturelles.
NAVICULAIRE, adj. Scapkoïdes. Quiala forme ovale et
excavée d'une nacelle.
Os navícula ire.
NERF,,s. m. Nervus. Cordon ou filet blanc qui naît du
cerveau, du cervelet, wi des moelles épiiiiere et along
é e , et que l'on ne peut blesser sans faire ressentir les
plus vives douleurs.
Les nerfs different par leurs formes. Ils sont droits
lorsqu'ils s'étendent d'une partie vers une autre sans
éire interrompus dans leur- cours; plexiformes, lorsqu'ils
se divisent en plusieurs rameaux ou filaments qui
se rencontrent, et se croisent sous toutes sortes d'angles;
gangUo-formes, lorsque des tumeurs rougeâtres et
dures les interrompent dans leur trajet; trijumeaux,
lorsqu'ils se divisent en trois grosses branches.
A r a i s o n de leur consistance, ils sont durs, mous,
pulpeux, comme dans leur origine, et dans les organes
où ils s'épanouissent.
A raison de leur couleur, blancs ( p resque tous ont
cette couleur ) , rougeûtres près du ganglion.
A raison de leur positiou , profonds, cutanés, récurrents,
cervicaux , dorsaux, intercostaux, lombaires,
sacrés, laryngés, diapliragmaüques, etc. etc.
Les nerfs du tronc et ceux des extiémités.
A r a i s o n de leur nombre, premiere paire, seconde
paire, troisième paire, quatrième paire, cinquième
paire, etc. etc.
A raison de leurs usages, les olfactifs, les optiques,
les moteurs des yeux, ou oculo-musculaires, les pathétiques,
les abducteurs de l 'oei l , les auditifs, legustatif,
NEVUO-CHOKDROSE, S. f; Nevrochoudrosis. Sorte de
jonction OU symphyse quis'oper e par le moyen des ligaments
et des cartilages, (Galien, l. a , de Temp. )
NEVROTOMIE,S, f. Nevrotomia. Dissection des nerfs.
NEZ, s. jn. Nasu, . Partie saillante du visage qui se trouve
entre le front et la bouche , et qui sert comme de chapiteau
aux cavités où réside l'organe de l'odorat,
Les muscles, les cartilages, la membrane, les ouvertures
du nez.
NOEUD, S, m. Nodm. Tumeur dans laqueUe il semble
que des filaments ou cordons soient pliés et entrelacés
entre eux.
NOM, S. m. Le terme dont on se sert pour désigner une
chose. Il est plus important qu'on ne pense communément
d'employer dans les sciences des noms qui retracent
à la mémoire quelques uns des principaux attributs
d e l'objet. Tous les noms vagues et qui n'ont aucun
ipport avec la chose désignée ne doivent point être
admis.
Les it relatifs à la grandeur, à la couleur,
, à la ressemblance, au nombre, à la
tion, à la position.f o r n i e , à \ Ces derniers méritent
la préférence.
On distingue des noms génériques, qui sont communs
à toutes les especes du même genre, et des noms
spécifiques, qui sontpj irticuliers à cliaque espece.
Pour rendre les descriptions comparables, il faut que
les noms des organes semblables ou analogues soient
les mêmes, ou qu'au moins ils aient d e grands rapports
dans tous les animaux. Ainsi dans le cheval, l'os que
l'on appelle le canon ou l'os du métacarpe, et ceux
qu'on désigne par les noms d'os du paturon, d'os de la
couronne et d'os du petit p ied, sont les trois phalanges
du doigt qui est unique dans les solipedes.
NOMENCLATURE, S. f La nomenclature est cette partie
des sciences dont l'objet est d'assigner, soit aux différents
corps, soit à chacune de leurs modillcations ou
d e leurs parties, des noms qui leur soientpropres. C'est
dans le dessein de rendre la nomenclature anatomique
plus positive et plus étendue que j'ai formé le projet de
ce vocabulaire.
NOUEUX, adj. Nodosus. Qui est composé de petites tumeurs
en forme de noeuds, réunies par un fil, cordon,
ou rétrécissement intermédiaire.
NOURRICIER, adj. Nutritius. Qui sert à la nutrition. Le
N u , ad). Nudus. Quin'<
On dit aussi demi-
partie
NUL, adj. Nullus. Qui n'existe pas. S'emploie quelquefois
par abréviation dans les descriptions.
N u Q U E , s . f VoyezllÎGioN.
NUTRITION, S. E Nutricio. L'une des grandes fonctions
qui caractérisent les corps vivants, par laquelle sont réparées
les pertes continuelles que les diverses excrétions
produisent.
NTCTALOPE, adj. Nyccalopi
eugle de nuit. Celui qui
n e voit point pendant la
c'est-à-dire qui perd la
vue le soir au coucher du soleil,
que le lendemain matin à son lever. Cette altération de
la vue est de deux sortes ; constitutionuelle ou perutre