l o o 0 M P
se trom-e au niHieu du ventre de la plupart des animaux.
Dans 1G foet u s , le coidon ombilical y est contenu. On le
lie , et ce sont ses restes qui forment la cicatrice dont
j'ai parlé ci-dessus.
OMBILICAL , adj . UmbilicnUs. Qui a du rapport à l'ombilic
ou au cordon ombilical.
Le cordon ombilical. La veme et les artères ombilicales.
Les vaisseaux ombilicaux. La régiou ombilicale.
Voyez RÉGION.
OMIULICALE (la vésicule). La vésicule ombilicale tie
i'ari iere-fabc d u foetus humain et de quelques quadrupèdes.
Voyei OMPHALO-MÉSENTÉRIQUIS.
M. Guillaume Himler est le premier qui ait décrit (i)
d ' u n e maniere exacte la forme et la situation de cette
vésicule. Il résulii! des observations de cet anatomiste :
1°. que dans les premieres semaines de la conception il
y a entre le chorion el l'amnios un espace rempli d'une
gelée transparente ; a°. que c'est au milieu de celle
gelée qu'on troui'e la vésicule 'ombilicale.
Cette pociie
ou vt'sicule paroit alors remplie
d ' u n fluide séreux; elle
n e lient en aucun point, ni au <rliorion,
ni à l'amnios;
elle est seulement attachée à
l'ombilic < 2 ) par une
sorte de pédicule ou de pel
ordonalongé, composé
d'une artere et d'une veine
ollées étroitement l'une
à l'autre, et si délices qu'elles ressemblent
fil. Ces
n i i î e n t e u entier sur la vésicule ombilicale.
On les coiinoît sous le nom de vaisseaux omphaloroésentériques.
Voyez ce mot.
OMESTOM. VopzÉpiPLOON.
OMNIVORE, adj. Omnivoriis. Qui se nourrit indistinctement
de toutes sortes d'aliments.
, adj. Qui est r ekt i f à l'omoplate et à l'os
hyoïde.
O M
E, adj. Onxophagus, Cnidivorus. Qui vitd'alïuds,
des chairs qui n'ont pas ét é cuites.
s. f. Scapula. L'os de l'épaide. Sa princiirence
dans les divers animaux tient à ce que
uns il est surmont é d'une apophyse propre à
e avec la clavicule, tandis que dans les anit
n'ont point de clavicule, cette pani c de l'os
ment conformée.
Grecs appelloienl ainsi l'os du bras, Humerus.
-MÉSBNTÉRiQUES (les vaisseaux ). Le foetus,
enfermé dans ses u;
cordon composé d'
l e s , tient au placenta par un
ine et de deux artères : on
irteres sous le nom de vais-
=. Qu«l,u< X ont d e u x veines
ilicales, et presque dans tous on trouve l'ouraquc.
aïs on remarque dans le cordon deux autres vais-
X sanguins beaucoup plus petits, qui sont aussi très
jués dans quelques quadrupèdes ; ce sont ces vais-
X que l'on appelle du nom à'omplialo-méseniées;
ils suivent toute la longueur du cordon ombiliet
ils se ramifient sur une membrane ou vésicule
it de l'a:
:e membr ane , décrite pour la premiere fois a*
3up d'exact i tude par Gautliiev Necdham ( 3 ),
( 1 ) Voyei Anatomia uteri ibuUs
fig. i . et alibi passim.
(a) Elle Cit à-pcii-pris sitiiée dans l'iiom
située sur k face concave du placenta, près de la division
des vaisseaux ombilicaux, immédiatement au-dessus de
l'allanto'ide i elle est attachée aux parties voisines par
un tissu cellulaire fm et fort lâche. Dans les premiers
temps de la conception, elle forme une poche ou capsule
plus ou moins oblongue, transparente, tendue,
qui contient lin fluide séreux, diaphane, et en plus
grande quantité que la liqueur de l'amnios. A proportion
que le foetus prend de l'accroissement, le fluide
dont je viens de parler diminue peu à peu ; la capsule
s'affaisse; dans les derniers temps de ¡a grossesse la liqueur
est ent ièrement consommée et la capsule ne présente
plus alors qu'une membrane très fine.
Les vaisseaux oinphalo-mésentériques s'étendent de
c e t t e membrane vers le mésenteie ; l'un de ces vaisseaux
est une arlere, et l'autre une veine.
L'artere est une brandie de la mésentérique supéjieure
; la veine s'ouvre dans la veine porte-v en traie.
Ces vaisseaux sont proportionnellement plus gros
dans les premiers temps de la formation du foetus,
lorsque la membrane capsulaire sur laquelle ils se ramifient
est pleine de sucs.
Lorsqu'on les considéré dans l 'abdomen, on voit, en
soulevant le cordon ombilical, qu'ils se séparent et qu'ils
forment im angle aigu. La veine se dirige i gauche, et
l'artere à droite : eUes se portent d'abord en bas vers la
région hj'poga s trique ; là, elles se co"iirbent, elles s'enfoncent
entre les circonvolutions des intestins; elles remontent
et elles font un assez long trajet avant que
d'adhérer au mésentere.
Les vaisseaux omphaio-mésentériques, en pénétrant
dans l ' abdomen, reçoivent du péritoine unegahi e membraneuse
qui les accompagne jusqu'
cette gaine fc
dans leur trajet.
M. Chaussier
et k veine du ji
liant lieu des
repli triangulaire qi
s e n t e r e ; k ,
i les afTermit
,arde, ainsi que Needham, l'artere
e de l'oeuf des volatiles, comme teomphaio
mésentériques; ainsi,
a pu encore découvrir que dans
les foetus de quelquef quadrupedes, existent constamment
, suivant cet anatomiste, dans tous les oiseaux.
Il présume aussi avec beaucoup de vraisemblance que
les deux petits vaisseaux sanguins qui, dans le foelus
humain, suivent le trajet du cordon ombilical, et se
ramifient sur k vésicule ombilicale ( découverte par
• Guillaume Hunter entrelcchorion et l'amnios), ne sont
autre chose que les vaisseaux omphaio-mésentériques.
Avant M. Ciiaussier on n'avoit pu suivre les troncs de
ces vaisseaux que jusqu'à l'ombilic : il assure qu'il a
itre de deux foetus qui étoicnt nés
ire ( 4 ) les restes
jivis jusqu'à leur
lésentériiiues, et
s le
.vant Ifi ternie ord;
i qu'il les a mêmi
particulière qui est distincte de Tallantoïde, du chorion
trouvé
quclqu
d e ces
communication avec le;
qu'il a réussi une fois à injecter l'a
rement oblitérés avant la naissan
O adj. Qui est disposé en ondi
, à-peu-prè
ils se kt ordinai-
k surface d e l'eau agitée par le ve
OsGLE, s. ju. Unguis, Onyx. Substajice cornée qi
( î ) De formato fatu. LonJini, i66j.
(4) Nouveaux mémoiroi de l'académie Je Dijon pour b partió
des scicnc« et a ru, premier septembre .782,àUiiou, .783.
m
O R E
adliere aux dernières phalanges des doigts ou des orteils.
L'ongle est ou appkti comme dans l'homme, ou
aigu comme dans un grand nombre de quadrupedes
fissipedes, ou ea forme de sabot, soit double, comme
dans les bbulques, soit unique, comme dans tes solipedes.
L'ongle n e jouit point d'une mobilité qui lui soit
p r o p r e , et c'est eu cela qu'il différé d e k griffe. Voyez
ce mot.
Les ongles des oiseaux portent aussi le nom de griffes
e t dans quelques uns celui de serres; mais ils jouissent
d'mie mobilité qui leur est particulière.
ONGLÉ, ONOULÎ, adj. Ungulatus. Se dit des quadrupedes
dans lesquels l'extrémité des doigts est entourée
d e l'ongle, et qui, e n marchant , sont soutenus sur l'ongle
lui-même. (M. Brisson, Regneantmal, pag. 18. )
ONOVICULÎ, adj. Unguiculàtus. Se dit des quadrupedes
dont l'extrémité des doigts est recouverte par l'ongle
c n - d e s s u s , et seulement garnie de poils en-dessous.
(M. Brisson, Regne animal, pag. 19.)
OPAQUE, adj. Opacus. Qui n'est point transparent Qui
• réfléchit ou qui absorbe les rayons de k lumlere.
La cornée opaque.
OPERCULE, S. m. Couvercle. Ce qui couvre une cavité
plus ou moins enfoncée.
Dans les poissons, l'opercule des ouïes est un corps
écailleux ou osseux, placé à k partie postérieure des
mâchoires de chaque cAté, derriere les yeux. 11 sert à
fermer l 'ouver tur e des ouïes et à soutenir k membrane
branchiostege. ( M. Gouan, sur les poissons. )
Plusieurs des vers testacées out des opercules. On dit
qu'ils sont operculés.
OPKTHALMJQUE, adj. Qui sert à l'organe de k vue.
Les nerfs, le ganglionophthalmiques.
OPPOSANT, adj. Opponens. Qui oppose une partie à une
autre. Se dit d'un des muscles du pouce (^Alblnus. )
OPPOSÎ, adj. Opposkus. Se dit des parties sy m mét r iques
ou paires placées l'une vis-à-vis de l'autre, de sorte
que les régions qui se correspondent sont opposées
entre elles.
O p s i b o n E , adj. Opsigonus. Les anatomistes giecs appelloient
ainsi les dents molaires tardives, dites dencs de
sagesse.
OPTIQUE, adj. Opticus. Qui est relatif à l'organe de k
vue, sur-tout au nerf optique.
Le trou, le nerf, l'axe optique.
ORBICULAIRE, adj. Orbicularis. Qui est rond; qui est •
Membrane , l igament , muscles orbiculaires.
OUDITAIHE, adj. Orbitaris. Qui est relatifs l'orbite.
( Vocabuki re anatomique de Tarin. )
Le trou, l'échancrure, k fente orbitaire.
ORDRE, S. m. Ordo. Se dit des grandes sections ou distributions
dans lesquelles les corps sont rangés suivant les
rapprochements que fournissent leurs caractères.
ORDRE NATUREL. On en trouve des fragments très marqués
dans k série des êtres ; mais on est bien loin d'en
annoitre assex pour former, en les rapprochant, une
chaîne cont
i F i c i E t , IMAGINAIRE, SYSTÎ.HATIQUE.
ORDRE ART
Voyez MÉ
f. Aurls. L'organe de l'ouïe ; l'oreille inle
terne.
Oreille interne
tym'pan , les osselets, le
O S ,01
limaçon et les conduits demi-circulaires dans l'homme
et dans les quadrupedes.
Avec le tympan, un ou plusieurs osselets, et les
conduits demi-circulaires dans les oiseaux et dans les
poissons.
Avec le tympan et un osselet dans quelques reptiles.
OREILLE { e x t e r n e ) , ou AURICULE. Les oreilles externes
approchent de la fonne humaine dans les singes ;
eUes sont courtes et arrondies dans l'ours ; elles sont
pendantes dans plusieurs especes de chiens ; leur conque
est grande dans l'oreillard, longue dans le lievre,
presque nulle dans le cricet, et dans le gondi, que
M. Daubenton appelle du nom générique d'essorillés,
inauriti, et dans plusieurs especes de phoques ; elles
ont des formes bizarres et très variées dans les chauves-
E ( e n formed' ) , adj. Qui a la forme d'u eille
DREILLIÌ, adj. Auritus. Qui porte une
forme d'oreillettes. Terme adopté par le;
OREILLETTES, S. f. Appendices des sinus <
du coeur, ayant à-peu-près la forme d'ur
Coeur qui n'a qu'une oreillette, cor ur,
Il faut bien distinguer l'oreillette du 1
elle fail
ipperdici
it et gauche
ireiUe.
d e
partie.
Les nomsde¿rDfí<;etde¿raücAe ne donnant point une
idée précise de la position des oreillettes du coeur dans
les divers animaux, je les désigne par les noms d'oreillette
des veines pulmonaires, ou simplement pulmonaire,
d'oreillette átsveines caves ou simplement des
. Organum. Partie organisée, isidérée
;s fonctions, àl'har
appartient.
.t par
_ inérale du corps
Les organes des sens. L'organe de la voix. Les nerfs
sont les organes du sentiment. Les muscles sont les organes
du mouvement. La main est un organe propre à
palper et à saisir les corps.
ORGANIQUE, adj. Organicus. Se dit de ce qui concerne
les organes, et de ce qui les compose, ou qui agit
par eux.
Corps, force, action, molécule, organiques.
ORGANISÉ, adj. Qui est composé d'organes, qui est
vivant Les corps se divisent en deux grandes classes,
dont la premiere comprend tous ceux qui sont organisés
ou vivants : tels sont les animaux et les végétaux.
A k seconde doivent être rapportés tous les corps qui
sont dépourvus de k vie.
ORGASME, S. m. Orgasnius, Organorum Turgescentla.
État de spasme, de tension, d'agitation dans un organe.
L'orgasme vénérien.
adj. Superbus. Se dit d u muscle releveur
d u globe d e l'oeil. Ne vicieuse.
ORIFICE, S. m. Orlficium. Ouverture par kquelle on
pénétré dans une cavité.
Los orifices de l'estomac.
L'orifice est grand, petit; simple, double, triple, etc.
court, alongé; ovale, rond, trkngulaire; supérieur,
inférieur; latéral , antérieur, postérieur.
O s , s. m. Os, Osteon. On appelle ainsi dans le corps des
animaux les parties les plus dures qui servent de soutien
à toutes les autres.
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