lofi p L A
doni la forine«st triangulaire et alongée. On a donné ce
nom à l'un des muscles rotateurs de la cuisse.
PisiroRME, adj. Qui a la forme et le volume d'un pois.
Os pisifornie.
PiTSiÉciENs, ad¡. P i the cU. M. Daubenton appelle ainsi
les singes proprement dils qui n'ont point de qi«ue.
Les cercopitlieques ou cerco]ñthccieDs en ont une.
PiTüiTAijtE, adj. Qui a du rapport avec la pituite, avec
la mucosité des narines.
La membrane piluitaire.
On dit aussi ia glande, la fosse pituiuire. Mais cette
derniere noraenclalure est vicieuse, parcequ'eQe a été
donnée par les anciens d'après un système dénué de
fondement. Les noms de f o s s e et de g l a n d e sphénoïdole
ne pourroient-ils pas être substitués à ceux de glande
et à e / o s s e piluitaire?
PITUITE, S. f. P h l e g m a . Flegme, humeur séreuse et insipide
qui sort par quelques émoiictoires , et qui est
quelquefois rendue par le vomissement. Cette expression
est vague, et n'a pas un sens assci déierminé : on
ne sait à quelle espece d'humeur elle doit être rapportée.
Vo}-i2 le mot HUMEVRS.
PIVOT, S. m. Tronc court et vertical relativement au plan
^ui le soutient et aux parties dont II est l'appui. Voyez
AnTtCULATlONES AISSIEÜ OU PiVOT.
On dit le pivot de l'artere coeliaque, en parlant du
tronc très-court de cette artere.
PLACINTA, s. m. L'arriere-faix. Le délivre est un corps
spongieux et cellulaire principalement composé de l'entrelacement
d'un grand nombre clo vaisseaux sanguins.
Sa forme est orbiculaire et applatie : il a deux faces,
don! une est convexe, par laquelle il adhere à la matrice;
l'autre est concave, «lie est dirigée vers l'intérieur
de la cavité uténue, et elle reçoit le cordon ombilical
qui y est implanté.
On distingue dans le p i a c e n C a une portion utérine,
qui s'attache immédiatement à la matrice ou u t e ras , et
ime portion f c e i a i e a ^ \ . appartient plus spécialement au
foetus. (Himter, A n a t o m . uteri g ravidi . )
PLAH, S. m. Surface plate et unie. Plan vertical, plan
horizontal, plan incliné.
Le plan ligamenteux des cartilages intervertébraux.
PLAN-IMAGINAIRE. Plan que l'on conçoit couper le cor.ps
humain de droite à gauclie, ou de devant en arriéré ; ce
qui détermine la posiiion des organes qui sont antérieurs
ou postérieurs, internes ou externes.
PLAN, PLANS, ad). Qui estkrge, uni, dont les surfaces
supérieure et inférieure sont égalés et parallèles dans
toute leur étendue. V e r r e plan.
PLANIQOEOES, ad). P lmi c a u d a t i Se dit des quadrupèdes
qui ont la queue plate et écsilleuse comme le
PLANO-COSVEXE, adj. Qui est plan d'un côté et convexe
de l'autre.
PLANTAIRE, adj. Qui est relatifála plante du pied.
L'aponévrose, le muscle, l'arcade plantaires.
PLANTE, S. f. P l a n t a pedi s , Pedion. La face inférieure
du pied. Voyez RÙGIOÎT.
PLAT, adj. Qui a la surface unie, et dont les parties ne
sont pas plus élevées les unes que les autres. S u r f a c e
p l a i e .
Il diffère d ' o p p i a l i , qui suppose peu d'épaisseui' dans
le corps que l'oa décrit.
P G I
Il difîére aussi de p l a n , qui est relatif aux deux
grandes sur&ces d'un corps large et unL
PLATEAU ( en )i adj. P e h a t u s . Qui est large dans sa totalité,
convexe en dessous, et légèrement concave eu
dessus, comme le plateau d'une balance.
PLECTA NÎ , P l e x a s . Ce mot éioit employé par les Grecs
pour exprimer l'entrelacement des vaisseaux sanguins
dans quelques visceres. Voye•¿ PLEXVS.
PLEIN, adj. P k / i u s . Qui est solide, qui n'a point de cavité
, point de vuide intérieurement.
PLEURE, PLEVRE, S. f. P l e v r a , P leuron. Membrane qui
tapisse les parois internes de la poitrine, où elle forme
deux sacs, l'un à droite, l'autre à gauche. C'est entre
ces sacs, en devant et en arriéré, que se trouve le
médiastin, et qu'est placé le coeur. Les plevres fournissent
une enveloppe membraneuse aux poumons, comme
le pérjtoiire aux intestins.
PLEXiroRME,adj. Quiala forme d'un/jfexwj, d'un lacis--
PLEXUS, S. m. Entrelacement de filets nerveux dans lequel
on trouve souvent aussi des ganglions.
On se sert aussi, mais plus rarement, du mot p l e x u s
pour désigner l'entrelacement des vaisseaux. On dit encore
r é u a u ou lac i s n e r v e u x , lacis vasculaire.
PLI, S. m. Angle plus ou moins ouvert d'une partie qui
est pliée sur elle-niÈme. Se dit des angles formés par
quelques ginglymes.
Le pli du coude.
PLICATILE, adj. Pi icai i ì is. Linné appelle ainsi les ailes
des insectes, qui, repliées dans l'état du repos, se développent
lorsque lesanimauxse-disposent à voler.
PLIÉ, adj. Se dit des corps qui reviennent sur eux-mêmes,
en maniere de clievron ou angle très aigu.
PLISSÉ, adj. Qui est plié en plusieurs doubles, qui forme
plusieurs plis.
PLOMBÉ, adj. P l u m b e u s . Qui a la couleur du plomb, qui
est noirâtre, livide.
PLUMEUX, adj. Qui est barbu comme une plume. Terme
de botanique.
PoDEX, s. m. P r o c l o s . Anus.
PoGos. Barba. La barbe.
PoioN-ET, s. m. Répond au carpe du squelette. Voyez
'OILS, S. m. Pi l i . Productions ou filets très déliés, qui
croissent sur la peau des animaux.
Ils sont solitaires ou Isolés-, fasciculés ou réunis en
pinceau ; rameuxoudiviséset ramifiés; rudes ou loides;
mous ou doux au toucher.
'oiMT, s. m. Se dit des orifices supérieurs du siphon
lacrj'mal dans le grand angle de l'ccil.
Les points lacrymaux, dont l'un est supéiieur, et
l'autre inférieur.
PoiKT D'AÎPUJ, S. m. Lieu qui sert de support à une
partie quelconque.
PoiKTE, s. f! Apophyse aiguë, piquante. Se dit des aiguillons
et des épines.
Bicuspide, tricuspide, tétracuspide, adj. Qui a deux,
trois, quatre pointes.
Se dit de l'une des extrémités de quelques organes.
La pointe de la langue.
adj. Qui est terminé en poi
i. f P e c tus , Thorax. Partie du tront
et le bas-ventre ou a bdomen.
située
P O U
La poiuine est large ou étroite, longue ou courte ;
ce qui dépend de la largeur à u s t e r n u m , de l'étendue de
la portion dorsale de la colonne épinicre, efdu nombre
des côtes.
¡'OLYDACTÏLE, ad). Polydaccylus. Qui a plus de cinq
doigts à la main. On a vu des familles d'hommes à six
doigts. Conformation monstrueuse.
P O L Y G O N E , adj. Qui a plusieurs angles et plusie.
l'oLYPHVLLE, adj. Qui est composé de plusieut
OU lames.
I-OMME D'ARAM, s. f! P i m u m Âdami . Saillie
le cartilage thyroïde dans la région du cou. Cettt
Portion antéri
deure, latérale,
Pordon longue, courte.
siTiON, s. f. P o s i t i o , Situs. Situation. On doit c<
rer la position des parties (]ue l'on observe , et q
décrit. Voyez ATTRIUUT, DESCRIPTION et PARTI
Par leur position, les organes sont supérieur!
rieurs, droits et gauches
-a positK
nclatur"*
ii-s dan;
u corps v
X, et cette difté
.Voyez page 51
cet ouvrage.
Voyez AN T.
l'homme, c
de la face.
Pouci, s. I
plus gros
R, auquel c
est postéiiei
I. P o l l e x , P n
•X le pku
doigt est celui qui répond .
(I) L'endroit du jaune sur lequel est placò le poulet prisente TII
d.'prwsion ],li.s ou moins profonde. C'est celte cavilé qu'oii iionin
proprement le «iVÎ<lu poulet.
(a) Punctum salie/is..,. videiur nuae (har4 pûj annulas e n
tiva injlexum v a s c u l um, quod ex v a i a oriatur qua parcem c
Tome i. Discours.
P O U
;t interne ou gros orteil dans le
107
led de
;irs faces,
s feuilles
e fait
oNCTui, adj. P u n c t a t u s . Se dit des corps dont la surface
est couverte de points semés irrégulièrement.
M. Gouan, en parlant des pobsons, emploicle mot
p o i n t i l l é dans le même sens.
Manpté d'un grand nombre de points, punctatissim
u s . (Linné.)
OPLITÎ, adj. Popl i teus . Qui est relatif au jarret.
Artere poplitée. Muscle poplité.
ORES, s. m. Pori. Tious très petits que l'on observe
sur la surface des corps organisési
Pores absorbants ou inhalants, exhalants.
Plusieurs donnent le nom de p o r e s aux extrémités des
vaisseaux cutanés; mais il y a dans la peau des pores
diiférents de ces orifices , comme on en découvre dans
les corps inorganiques à l'.iide de la loupe.
On a donné le nom de por e s A des conduits excréteurs.
Le pore biliaire. Nomenclature vicieuse.
ORE LATÉRAL, Parus lateralis. Dans les vers lombrics.'
on EUX, adj. Qui est percé de pores.
0RTES,S. f. Poriae. On appelle ainsi quatre eminences
qui se trouvent dans la partie concave du foie, et entre
est placée sine.grosse veine que l'on connoît
m de veine porte, v e r n i p o n a e i ^ w portaium.
i. f. P o n i o . Partie d'un tout,
dure, molle, de la septieme paire.
eure , postérieure , supérieure, iiifémoyenne.
sidéc
dans les grandes classes
point
l'Iiom
Son caractere est de n'itre formé que de deux phalanges
, et d'ûtre séparé des autres doigts par un grand
Intervalle. Les pédimanes ont un pouce au pied.
Le pouce est petit dans les singes ; dans quelques uns,
il n'existe point aux pieds de devant; dans les marmoses
et les sarrigues, il est dépourvu d'ongle aux pieds
de derriere.
POULET, S. m. Pul lusgal l inac eus . Est le produit de l'accouplement
du coq et de la poule domestiques, comme,
parmi les animaux vivipares, le foetus est le résultat de
la réunion du mâle avec une femelle de la mCme espece.
Pour acquérir une idée précise de la formation et de
l'accroissement des petits en général, et de ceux des
animaux ovipares en particulier, les observateurs se
sont principalement attachés à examiner et à lecueillic
les divers phénomènes que présente le développement
successif du poulet dans l'oeuf soumis à la chaleur de
l'incubation. Je placerai ici un abrégé de leurs recherches
pour faire connoîtie la nomenclature qu'ils ont
adoptée à ce sujet.
Environ douze heures après que l'oeuf a été mb à
couver, on commence ¡1 distinguer au miUeu de la cicatricule
la membrane qui paroît tenir lieu de chorion,
et que les physiologistes appellent îe nid du poulet,
n i d u s , ou la m e m b r a n e d u n i d ( 1 ). On découvre déjà
les premiers linéaments du foetus, carina.
Sur la fin du premier jour, la forme du nicl est bien
déterminée.
On voit la premiere ébauche du réseau vasculaire très
remarquable qui entoure le foetus dans toute l'étendue
de la cicatricule : on nomme ce réseau la f i g u i - e veineuse:
il paroît tenir Heu de p l a c e n t a ; les ramifications vas eulaires
qui le parcourent en tous sens sortent des vaisseaux
ombilicaux. Ce réseau vasculaire peut déjà ôtro
apperçu treize heures et demie après que l'oeufa été
mine la circonférence ; on nomme cette veine le cercle
veineux, c i r culu s venosus.
m jour et demi ou •
voit les premieres tra
i la membrane du nid.
r du poulet, puni
'aisseaux qui sortent di
rs la trente-buiilem
:s deTamnios, quies
n sal i ens , et les racine
l'embiyon qu'une espece de
i t e r i o r . Qui est demere.
; mot est opposé. Dans
t est opposé à la région
•.us, Anticheir. Le doigt le
B la main de l'homme. Ce
1 bord radial. Il ne se dit
Après
heure, or
caché sou
Le coeu
des gros
d'abord dar
d'anneau (2) vasculaire, qui paroît alors uniforme
tout son trajet. On n'y apperçolt dans les premiers instants
de l'incubation aucune trace bien distincte des
différentes parties qui doivent former dans la suite les
cavités de cet oigane. On nomme ce cercle vasculaire
l ' a n n e a u ou l e c e r c l e d e M a l p i g l i i , parce que cet auteur
est le premier qui en ait bien reconnu et exprimé U
fbrme.
Bientôt après on disdngue dans des points très éloignés
de ce cercle; 1°. les différents réservoirs qui
doivent constituer proprement le coeur; a", les gros
p i i i s circiimlegit ill qua rostni.
cava ]. I d e m annulus videtui
Holier,Op. min. toiii.a.de
154.
,1 I! •
H'