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scaux courts, la coeliaque ); de grêles et alongées;
<Ie grosses, longues ou courtes.
5«. Par la sytumùlrie. I! y en a de paires et d'impaires.
• 6'. Par leur direction. U y en a d'ascendantes, <le
' (îescendanles, de récurrcnîes, de rétrogrades, de Hexueuses,
de coBtournées. 11 y en a qui sont disposées
« n réseaux ou mailles, en diagonales, en ovale, encercle
, en anse, en angle.
f . Par leurs connexions. Elles s'anastomosent d'une
maniere directe ou angulaire.
8°. Par leur distribution dans les parties. Elles offrent
par-tout des variétés très remarqi iabies, -et qui ne" sont
pas encore asscii connues.
9'. Par leur couleur. On appelle rouges, celles qulsont
teinplies de sang; blanches, celles qui , placées à l'extrémité
des premieres, ne reçoivent que les fluides séreux
et dépourvus de parties colorantes.
A r t e k e ( g rande) , Arteria magna, l'aorte; ( veineuse)
venosa, l'artere pulmonaire; (âpre) ûJ/^era, la.trachée
arteie.
A r t é r i e l , adj. Arteriosus. Qui appartient aux arteres-,
qui a du rapport avec elles. Le système artériel est double
dans Vadulle, celui du poumon et celui de l'aorte.
Le conduit artériel dans le foetus tient le milieu enire
CCS d e u x systèmes.
A r t é r i o g r a p h i e , s. £ Artcriographîa. Description des
arteres.
A r t t i r o d i e , s. f. Arthrodia. Voyez Ar t i c u l a t i o n .
A r t i c l e , s. m. Arliculus. La jonction des os ou des cartilages
qui se touchent dans -une portion plus ou moins
grar
inde de leurs surfaces.
XILAIRE, adj. Anicularis. Qui sert , qui est relatif à
une articulation. Apophyse, face, facette, fosse, memb
r a n e , capsule, ligament, cartilage, glande, mucosité,
bourrelet, rebord, articulaires.
A r t i c u l a t i o n , s. f. Aniculacio, Anicuhis, Conjunclio,
Nodus, Syntaxis. Assemblage des os ou des cartilages,
dont les surfaces qui se touchent, sans Ûtre continues,
ont des formes et des proportions relatives aux usages
auxquels ces parties sont destinées.
Les articulâiionssont avec ou sans mouvement.
L L'articulation mobile, Dianhrosis, Dearilculatlo,
Abarciculatio, est de trois sortes.
Dans la p remiere, une tête articulaire, que renferme
une cavité de forme analogue, exécute des mouvements
d e rotation en toutes sortes de sens- Enarllirose, Enartltrasis,
lnarùculatio, diarllirose orbiculaire, ou vague,
î e genou des modernes.
Dans la seconde, les mouvements se font en <Ieux
sens contraires et opposés. Ginglyme des anciens, Ging'/
y/;ji«,diartlu'osealtema£iveou réciproque dcWinslow,
charniere des modernes.
Dans la troisième, Une se fait qu'un glissement presque
insensible des surfaces articulaires plus ou moins
applaties des deux os l 'une sur l'autre. Diavtlu:osc pianiforme
ou obscure de Wms low, Adartictdaiio, artlirodie
d e Berlin et d'un grand nombre d'auteurs.
L'enarihrose est ou très étendue, et elle résulte de
l'union d'une tête orbiculaire avec une cavité superficielle
ou glenoidale, Enarthvsis glenoïdalis seu glenoïdea;
ou moins étendue, et composée d'une tète arrondie,
logée dans une cavité profonde ou cotyloïde,
Eiiariiirosis cotyloïdea, enarthrose colyloïdienne ; ou
A R T
enfin obscure , et formée d'une tóte et d'une cavité moins
régulières, ou environnée de ligaments serrés, ou privée
d e muscles propres à exécuter hbrement les mouveints
de rotation, Enarthrasis arihrodialis,
ira Arthrodia enanhrodialis.
/t\ obr
Libre.
Enarthrose.
( Enarthrose glenoidale.
( Enartlirose cotyloidienne.
Obscure. Arthrodiale, ou arthrc
throdiale.
Le ginglyme est, à raison du nombre et de la conformation
des pieces qui le const i tuent, simple ou composé,
à raison de la nature de ses mouvements, angulaire
o u latéral ; à raison de l 'étendue de ces mêmes mouvemenls,
il est libre ou obsair.
A raison de la conformation des os, il est simple s'il
résulte de l'assemblage d'une seule tête et d'une seule
cavité dont îcs mouvements sont boniés par des ligaments.
11 est composé, à raison de la conformation des
os, s'il est formé par l'union de plusieurs téîes avec plusieurs
cavités.
A raison du nombre des pieces qui le composent, il
est simple s'il est formé de deux os seulement, lî n e peut
y e n avoir moins.
Au contraire, il sera composé àraison du nombre-des
pieces, si plus de deux os concourent à sa formation.
Quant à la nature des mouvement s opposés qui constituent
le ginglyme, silesdeu x pieces mues alternativement
l'une sur l'aulre forment des angles plus ou moins
ouverts, et proportionnés aux divers degrés de flexion
« t d'extension, c'est un ginglyme angii/aire.
Si les deux pieces roulent latéralement l'une surl'aut
r e , c'est u n ginglyme latéral, ou coulisse des modernes.
Y a - t - i l u n des os qui roule sur u n autre, comme un
pivot tournant? c'est le ginglyme à aissieu nîobile, axis
mobllls.
Est-ce au contraire la cavité qui se meut sur un pivot
fixe ? c'est le gingI)Tne en roue ou axifbrme , iucis
Le ginglyme que j'appelle libre exécute des mouvements
bien développés, et que la disposition des parties
n e gêne point dans leur étendue.
Le ginglyme obscur, ou arihrodial, est au contraire
très borné dans ses mouvement.«, par la maniere dont
des ligaments très serrés et des surfaces très iiTégulieres
sont arrangés entre eux.
E n pivot tournant, ou
à aissieu moisile.
Ginglym
l. Angulaire.
, Simple,forméd'uneémi-
[ nence et d'une cavité.
\ Composé de plusieurs
* éminences et de plusieurs
cavités.
ISimple, f omé de deux
pieces osseuses.
Composé de plus de
deux pieces osseuses.
Obscur. Atlhrodial. Arthrodiu ginglynioïde.
ivot tournant < lobile,
f Enarthrodiale, 1
\ Ginglymoïde, c
11 enarthrose obscure,
i ginglyme obscm*.
i Propi r e n t dite, piai
•e obscure de Ta
iforme
A T R
ties , tanlót triangulaires ou pyraii
E X E M P L E S .
L'os du bras et celui du coude forment un ginglyme
l i b r e , angulaiic, composé de deux pieces osseuses,
ayant plusieurs éminences et plusieurs cavités.
L'os du bras et In radius, dans l'extension et la
flexion, forment un ginglyme libre, angulaire, simple
e t de deux pieces.
L'os du bras et le radius, dans la pronation et la
supination, forment un ginglyme libre, latéral, en pivot
tournant, ou à aissieu mobile, simple et de deux pieces.
L'os du coude est uni avec celui du rayon, dans son
extrémité humérale, par un ginglyme libre, latéral.
idales, d'autres fob
Í engrenées entre
legitima seu promple
et de
deux pieces.
L'os du coude et celui du rayon, dans leurs extrémités
carpiennes, forment un ginglyme libre, latéral, en
aissieu ou à pivot fixe, ou en roue, simple et de deux
pieces.
L'os du bras et les deux os de î'avant-bras forment
u n ginglyme libre, ajigulaire et composé de trois pieces,
La première vertebre et la seconde forment un ginglyme
libre, latéral, enroue , ou à aissieu, à pivot fixe,
simple et de deux pieces.
Les deux rangées des os du carpe fonnent un ginglyme
obscur, angulaire et composé de plusieurs pieces.
L'artlirodie, ou diarihrose obscure, plani/orme, ne
permet que des mouvement s très bornés, parmi lesquels
lous ceux qui se font, quoiqu'avec très peu d'étendue,
en maniere de genou, ou seulement en deux sens
opposés, seront rapportés à î'enarthrose ou au ginglyme
obscur, e t , sous une autre dénomination, à l'ardirodie
enarthrodiale ou à l'arthrodie ginglymoïde. Le nom simple
¿'anlirodie sera donc réservé poiu- les mouvements
qui ne sont ni de la premiere ni de la seconde espece.
Il y a des articulations mixtes qui réunissent le ginglyme
avec l'artlirodie ou avec l'enarllirose dans des proportions
différentes. Dans quelques unes le mouvement
en genou est tics marqué, mais les mouvements de
flexion et d'extension ont une étendue beaucoup plus
grande que tous les auties ; l'articulation des premieres
¡îhalauges des doigts avec les tctes métacarpiennes en
fournit un exemple. Ailleurs l'articulation est ginglymoïd
e ; mais il se fait sur les cûtés des mouvements obscurs
et très gênés, que l'on doit rapporter à l'aidirodie; les
os de k main et du pied présentent toutes ces combinaisons
de mouvement dans leurs articles.
e n queue d'aronde, et diveisemer
elles : c'est la suture vraie, sutura
prié dicta.
Ou elle se fait par des inégalités superficielles qui se
reçoivent l 'une l 'aut re, sans qu'il e n résulte d'engrenure
marquée au-dehors, et sans recouvrement de la part des
pieces osseuses réunies : c'est la suture superficielle, ou
harmonie, sutura levis, seu harmonia.
Ou enfin les deux bords sont taillés en biseau, se
recouvrent et s'unissent par des inégalités légeres et peu
saillantes : c'est la sutur e fausse ou écailleuse, ou par recouvrement,
ou imbr iquée ; sutura spuria, stjuammata,
seu imbrlcata.
Lagomphose, gomphosis, clavatlo, conclavallo, est
l'union de deux os dont l'un s'enfonce dans l'autre,
comme une cheville dans un Irou. Elle différé par la
forme des racines ou tenons qui se reçoivent ainsi mutueUement.
Quelquefois ces racines sont simples, d'autres
fois doubles, triples, quadruples. Quant à leur surface,
elle est lisse, âpre ou tuberculeuse.
Dans le foetus les os de la calotte osseuse du crâne sont
réunis par une menis - sarcose. Alors il n'y a point de
s u t u r e , les pieces osseuses n'étant point encore en
contact. iVraie, d ent é e , dentata.
Superficielle, harmonia.
Fausse, écailleuse, im-
Synardiro; br iqué e , imbricala..
culatiou luiobile.
deux
trois
Gomphose. J quatre racine
IL L'articulation immobile, Coaniculalio,
se fait d e trois maniérés différentes.
O u ï e s os qui se touchent par leurs bcffds sont réunis
par des dentelures plus ou moins profondes, et c'est la
suture, sutura; ou c'est un os qui s'enfonce en partie
dans une autre piece osseuse, et cette articulation
immobile est appellee gomphose, gomphosis.
La suture se fait ou par des pointes ou dentelures
très saillantes, de différentes formes, tailtût applaicines
lisses, âpres
u tuberculeuses.
A r t i c u l î , a.à]. Artlculatus. Se di tdes pieces réunies par
une articulation.
Se dit aussi des corps qui sont alternativement renflés
et rétrécis, et qui ont des noeuds articulés. Dans les
racines de quelques plantes, les noeuds sont seulement
réunis par des filaments.
A r y t é n o ï d i e n , adj. Arytenoïdeus. Qui est relatif aux
cartilages aryténoïdes du larynx. Les muscles, les gland
e s , les ligaments, aryténoïdiens.
A s c e n d a n t , adj. ^jcenc/erti. Qui monte, qui s'éleve vers
le sommet d'une partie, vers le vertex dans l'homme.
A s s e m b l a g e , s. m, union. Voyez A r t i c u l a t i o n et
Symphyse.
A s s E M B l i £ s , adj. agrégées, a t t r o u p é e s , Aggregatae. Se
dit des glandes réunies par grouppes. (Haller, Physiol.
et Tar in, Vocabul anat.) Voyez Gl a n d e s .
A t l a s , s. m. La premiere vertebredu col; lasecondeest
appellée epistropheus; et la troisième axiV. (Galien. )
A t r a b i l e , s. £ AtrabiUs. Le fluide séparé dans la rate,
où il se mêle au sang; ou, si l'on veut, le sang splénique
lui-même dans le sens des anciens. H est très important
de bien distinguer les divers fluides qui sont filtrés
et qui se trouvent dans la cavité d u bas ventre.
Ces fluides sont : 1°. le suc gast i ique; 2°. la bile hépatique
; 3°. la bile cystique ; l'atiabile, ou le sang spléu
i q u e ; 5'. le suc panaéat ique; 6». le suc capsulaire.