ir:
8.i II U M
sensibles. Dans cette classe sont l'urine « l a sxieirr. On
croit même pouvoir y rapporter le fluide des larmes.
Nous ci Is li liguerons encore les humeurs de cette premiere
classe en acides , coinmc le suc gastrkiue, la
transpiration, etc.' -et en salines neutres, comme î'iirliie,
etc. cependant ces demicres sont .presque toujours avec
excès d'acidc.
a'. Les 11 u ides huileux Inflammables, qui ont tous une
certaine consistance , et qui sont concrescibles, tels
que la graisse , la luoiille des os et le ccniman des
oreilles.
3°. Les humeurs de nature savonneuse et presque
emulsive. Ces iiimieuis sont composées de inatieres
iullammables
minéral ou v.
Les Im
que la gelée
ilammeiil dar
os, dans lesi
bnmen, de ^ Xluien , etc. Lorsque l'ai lalyse chimique
les aura fait 1i iienx ClD nnoître, on leuir donnera, sans
doute, les m mis de ceiksde ces subsi lances qui doiiilnenten
elles, comme on le fitit pour les eaux minérales.
Jusqu'à ce quede nouvelles découv cries nous aient
éclairés sur c «s dive rs obiets, je me contenterai de
présenter k l ableau s uivant des luimeu ;rs animales con-
-sidérées cliin liqueme
1°. L'albuu neu. On appelle albumen . ou partie albur
blanche
oagulable parla clwlour, parles ;
'cipal e
soluble da
et par
Le blanc d'reuf ollVe le prii
ineur. L'eau des hydroplqnes et le sentn
de cette nature. Ou croit <|ue la lymphe
s connoît point wicorc
s l'eau
alcoho
e l i q
La bile lu:palfc[tie
iuileuso qu
ît cystKji
sulledui
iloguc ai
fi. La bile .
lélanged'u
H U M
soude: ony trouve aussi quelques parties albumincuses.
La bile hépatique est moins colorée, moins épaisse et
moins coagulable que la bile cystique. Celle-ci, en séjournant
dans la vésicule <iu liel, acquiert de la consistance
et de la couleur.
3°. Le cerumen attnum. On croit qu'il est de nature
inflammable et résmeuse. On sait (pi'il a une couleur
orangé«ou brune, une consistance épaisse, une odeur
légèrement aromatique et une saveur irès amere.
4°. Le chyle. On a faussement donné l'analyse du
lait pour celle du chyle. On ne connoit pas bien la nature
de cette derniere liqueiu"; aucun cliiinisle n'en
a fait l'examen : elle doit différer suivant ia nature des
. akali
; telles
Ì aboamôlées
à l'eau par l'interniede d
gétal ; tels sont la bile et le lait.
3>eurs miKpieuses ou gélalineiisi
animale o» gélatine, qui se Hoir
isles parties organiques blanches,-dansles
s tendons, dans les ligaments, dans les <aitilages,
dans les aponévroses, dans les membranes, et
«u'ime dans la peau. La gélatine compose la base de
ces organes, oii elle est rendue solide par le travail de
la vie , et dont on l'extrait sous la forme de colle. Elle
se condense par le fi oid, elle fond comme la giaisse
par l'ellct de la chaleur. Le fluide séminal au contrab e
devient coulant parle froid, et la chaleur le condense.
5'. Les fluides albumineux ou lymphatiques.
Ceux-ci ont de la viscosité, même lorsqu'ils sont
étendus dans l'eau. Ils ont-mie saveur un peu salée ; ils
verdbsent le syiop de violette, parcequ'ils contiennent
de l'akali Cxe minéral û nud ; et ils se coagidcnt
par une dialeur de ijo degrés. Tels sont la partie séreuse
du sang et le blanc d'oeuf.
6'. L'humour glnùiieuse (g!ute/i). Elle se coagule
en se refroidissant. Elle ne se dissout point dans l'-cau.
Les akalis ne l'attaquent point. Les acides, même
foibles, la dissolvent. Elle donne à la dlstilklion beaucoup
d'akali volatil concret. Mise sur un charbon ardent,
cette substance se resserre ei se retire avant que
de briller. On la trouve très abondamment dans le sang:
c'est elle qui forme la base du caillot. Elle existe aussi
tlans b tissu nuisculaire.
l l y a ^ e u d'humeurs animales qui ne contiennent
une certaine qiianlité de gélatine, de nnicilage, d'a/-
Ou donne le n 11 (le gélatine à une
5". La gélatinf
matière vlsqueus
le, douce ou fade,
qu'on retire des parties blanches, molles ou solides des
animaux. La gelée qu'on prépare pour les malades esc
de cette jiatnre. Cette humeur se dissout dans l'eau,
et dans les acides, Elle passe facilement à ¡a fermenta Cioii
acide. C'est par ces caractères qu'elle se distingue des
autres principes immédiats des animaux.
6-. Le gluten. Le moighucn a été employé par les anatomlstes
pour désigner une matière qui colle et qui relient
eu seni blé les libres des corps des animaux. Ondil,
dans ce sens, qu'un organe solide est foi nié de lene liée
par du glnieu; mais ce mot alasi employé n'exprime
qu'une idée vague et indéterminée. Les chimistes ont
appeUiï gluten une substance collante, ductile, élastique,
qu'on retire de la farine de froment, et à laquelle
ils ont comparé la partie que le froid coagule dans le
7°. La graisse. La graisse est un suc huileux, quelquefois
concret, blanc ou jaunâtre, d'ime saveur douce,
d'une i.deur fade, et même nauséabonde dans la plupart
des animaux, aromatique dans quelques uns. Cette
substance est très fusible, et iullammable lorsqu'elle est
réduite en vapeurs; elle ne se mêle point avec l'eau, et
fille forme un savon avec les alsalis. Les chimistes modernes
y ont découvert un acide particulier qu'ils nomment
acide sébaciqiie; cette humeur est donc une combinaison
d'huile fixe, d'acide et de gélatine. Voyez le
molGRAissn.
8». L'humeur bronchique. On sait qu'il s'amasse dans
les bronches une humeur assez épaisse, grise, marquée
(k ladies bleues ou noirâtres, qui sort en petites
niasses inégurteres, à demi concretes, et qui est d'une
</. L'humeur des capsules snnénales. On trouve dans
le foetus les capsules surrénales remplies d'une humeur
bruiie ou noirâtre, dont on ne connoît pas la nature.
10°. L'humeur visqueuse des cryptes. On ne sait rien
d'exact sur cette humeur, que personne n'a jamais vue
en quantité suilisante pour en décrire oeûnie les propriétés
physiques.
11°. L'humeur splénique. On ne connoît polntla nature
de l'humeur contenue dans les cellules de la r.ife.
12». L'humeur du thymus. Le tlijmtis contient dans
le foetus et dans les jeunes enfants une humeur blanche
qu'on a comparée laulûtà du lait, tatitôtàde la lynqihej
on n'en a point constaté la nature.
i3'. Le lait. Cesi
ilbm
. lie. r emulsive, formée
et saline
pensic
q ui co
dansl
respec
H U M
une quantité phis ou moins grande d'huile
îiitue le beurre. U liqueur salme qu'on appelle
contient une substance sucrée, qu'on en extrait
moutagnes de Sdsse. C'est par les proportions
ves du fromage, du beurre et de la partie sucrée,
:aits i e femme, de vache, de chevre et d'ânesse,
t les i 5 des autres. Le rp remier ne contieut
presque pas de fromage, et il est presque entièrement
formé de matière sucrée ; le second est celui dans lequel
tous ces principes sont le plus abondaïUs; celui
de chevre contient beaucoup de fromage, relativement
substa lait d'ânesse est à-peu-prés
dans le môm
14°. Les la
larmes ; on c
est fondé su
son goût salé
liquide.
i5". La moelle. Li
cavités des os longs
logue à la graisse. Quoiqi
i point e
saveur. Sa liniplilité,
t les seules propriétés Ci
lyse particuli
<]u'ellc s'euflan.
tJuire en vapeu
et qu'elle forme
tés suiïsent poi
mais elle est ph
plus line et phi
La moi
point fait l'anal
17«. Le sang
consistance un
fade et salée, e
cha!(
le lorsqu'
lire, renfermé dans le;
tiere huileuse très anau
ail pas fait une allait
que k nioëlle est très fusible,
kl chauffe ius<iu'à la rése
mêle point avec l'eau ,
!c les akalis. Ces proprié,
eia comparer à lagraisse ;
• • d'une savent
Le sani
, plus fusible
des narin
ist un liquide
. On 1
i-ouge,
les'
a depuis 3a jusqu'à 4o degrés de
irtériels et veineux. Il offre
tous ces caractères dans l'homme, dans les quadr:ipedes
et dans les cétacées. 11 est phis chaud dans les oiseaux ; il
est froid dans les quadriipedes ovipares , dans les serpents
et dans les poissons.
La concrescibilité est une des
plus remarquables, et qui mériter
médecins; elle dépend d'une mati
fibreuse, et qu'on extrait du sai
avec un filet d'eau au-dessus d'm
1 abres blanclies onto
caillot du
•opdétcs du sang les
i t l e plus l'attention des
iig clillé, en le lavant
u tamis. Cette matiere
¡liées sur le tamis, et
]>artic coloi-. te rouge. Il se sépare
5 une liqueu.
U//1, qurest coagulable parla chaleur,
par l'esprit de vin, comme le blanc
3ttc liquenrsont dissous dessels nenues
par les acides i
d'oeuf. Dans c(
inurialiqiieset phosphoriques, sur-tout le muriate et le
phosphate de soude et le plios
partie colorante est due à du fe;
Lelluides
iinmoniacal, La
ajai
Les
pas la
ir la n.tu
e quelque
Le suc gastriq,
xamin6 chiminut
ctierclies tri:s intéress
que. Ils ont reconnu,
ravoieutindiqué.que
trouvé do plus une propriété dissolvan
qui s'exerce sur uii très grand nombre de
qualité antiseptique uès forte. C'est aux
MM- Spalla,uani,Carmiiiall,SenneLicr
ou doit ces connoissances. En suivant c
fait des redu
sucgastripliysiologistes
.maisilsyont
te singnliere,
corps, etune
rechcrches de
Î s'en procurer une
lalyse -, on croit qu'il
. it fait l'analyse, La
st opposée. On sait que
é la nature des
ténuité et
luues de ce
H U M
est permis d'espérer qu'il en résultera de grand
tages pour l'art de guérir.
30', Lesucpancréaliqueaété p "
On n'a eu que peu.d'occasions c
quantité suflisante pour en faire l'a
est analogue à la salive.
21°. La sueur. On n'en a poi
diflîculté de la recueillir s'y
la sueur est souvent acide, qu'elle rougit le papier
bleu, qu'elle est quelquefois fétide, plus ou moins colorée,
qu'elle tache le linge en jaune, en rose et môme
eu bleu.
22". La synovie. On n'en a point fait l'analyse.
23". La transpiration insensible. On n'a nulle connoissance
positive sur la nature de l'humeur qui sort
parla transpiration insensible. On croit qu'elle est souvent
acide; il faut qu'elle soit très volatile et très susceptible
d'évaporation.
24'. Vapeurs qui s'élevent des différents organes.
L'mtérieia- des cavités du corps des animaux, telles que
celles du péritoine, de la plevre, de la dure-mere, est
rempli d'un Iluide vaporeux qui est absorbé par les
vaisseaux iuhalants. Celte humeur paroît être de nature
albiunuieiise, car elle forme quelquefois sur la surface
<les visceres des concrétions blanches, collantes, et disposées
en aréoles. La liqueur des hydropiques, qui n'est
litre chose que ce fluidequia cessé d'être absorbé, présente
les caracteres d
ilbni
le qui nesacheqnel'urine
e espece de.lessive plus ou
loiqu'on ait travaillé depuis
25-. L'urine. Il n'y.ipers
est une liqueur saline, un
moins chargée de sels. Q.
long - temps sur cette liqiie
encore aux chi
naie, elle a offert
listes les plus modernes des découvertes
importantes. On y a trouvé du muriate de
soude; 2'. du phosphate de soude; du phosphate
ammoniacal; 4°. du phosphate caicaire; 5°. tie l'acide
phosphonqueànud;6°. de l'acide lithique ou de la
lualiere du calcul aussi à nud; f . quelques portions,
d'acide benzouique, ou semblable à celui qu'on ex-
" benjoin ; >
extraits difl'érents l'un d
humeurs animales la plu
Here.
Humeurs particiilii
Le musc est un ..ne r
poche située
liiere gélatí
l'autre. Ces
composée c
iense;9'. de
: de tout
: la plus :
les
îxirait d'un
i - - - e l'ombilic d'u n quadri
pede du genre des ga-¿elles. Ce suc est très odorant, très
'illammable, très volatil, soluble dans l'esprit de vin
et dans l'éther. On
Lecastoreumestai
résineux, qui se rani
au-dessus des aînés d
partie dans l'esprit de ',
coup d'huile essentiell
Le blanc de baleine est 1
crystallisé, qu...
tébrale des cach;
huiles gras.ses ou
re de l'huile essentielle,
m suc concret, inflammable,
dans deux follicules situées
5tor. Il est soluble en grande
t dans l'éther, ildonne beau-
: par l'analyse
il devient trè.
luiîeux
1.1 tête eet de la iviié V
ts. Ce suc, quoiqu'anaiogue aux
es, est dbsoluble dans l'esprit do
isément rance, lorsqu'il est exposé
à une température de i 5 à 20 degré.
L'iclliyocolle ou colle de poisson est la membrani
même de l'estomac de l'estm-gcon, qu'on a fait dessé
cher : c'est une substance de la nature des mucilages