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GRAPPE ( enfoime Ue), adj. Se dit dos parlies d'un petit
volume qui sont Tasseinblées et grouppécs autour d'un
pédicule c.Mnmun.
G f l A s ( l e gras de j amb e ) , s. m. Sum. Voyez GASTROGRÊLB,
adj. GMA7/s, Qui est long et délié.
Se dit de quelques muscles. Le palmai re, le plantaire
Srêle.
GRIFFE, s. f. U>/guis. Les griffes sout des ongles recourbés
, aigus, et mobiles, qui sont placés à l'exirémité des
doigts.
Elles varient par le nombre, par la grosseur el par les
formes.
GRIMPAUT, adj. Va/uMis. Quis'entorlille en montant.
G u o s , adj, Craisus. Qui a beaucoup de circonférence.
C'est un terme de comparaison entre plusieurs parties
considérées en général sous l e rapport du volume.
GauMELEUX, adj. Dont la chair est cassante. Dont la
surface est inégale, et paroit composée de gnmieaux.
GUEULE, S. f. Os. On appelle ainsi dans .plusieurs animaux
l'ouverture et la cavité que dans J'iiomme on
•désigne par le nom de bouche.
On lit dans le dictionnaire de l'académie fra.nçoise
q u ' o n se sert du mot bouche, en parlant des chevaux
e t de quelques autres bêtes de somme et de voiture;
•anaisle ckevalest le seul exemple que l'on ait-cité dans
•cet article.
Au motgueufc dansie même dictionnaire, on lit que
c e t t e expression doit être employée pour la plupart des
animaux à quatre pieds, tels que le boeuf, le chien, le
Joup , le lion et les poissons.
Tous les animaux ont une ouverture extérieure .par
oil les aliments sont introduits, et à laquelle il faut bien
que l'on donne«n nom, Comme cet objet n' a point été
considéré dans toute son étendue, el qu'en écrivant
r i i i s t o i r c des animaux, je me suis trouve souvent incertain
sur cette nomenclature, je prie que l'on me perm
e t t e (le proposer quelques caractères que je crois
propres à servii- de règles en pareil cas.
Il me semble que Ton pourroit employer le mot
bouche pour tous les animaux qui ne sont point carnivores,
dans lesquels l 'ouverture, dont les levres forment
In contour, n'est ni très grande, ni armée de dénis
longues et aiguës, et qui ne se servent de ces insimmenls
ni pour attaquer, ni pour se défendre; et que
l e mot gueule pourroit au contraire 6tre réservé pour
ceux qui s'a ttaqiient avec les denls> qui sont carnassiers,
qui se dévorent les uns les autres, dans lesquels l'ouverture
formée par les lèvres est très large, et qui ont
des dents longues et tranchantes-ou piquantes. Amsi
xles mccurs douces ou féroces; des dents plus ou moins
longues, plus ou moins acérées; l'ouverture des levres
p l u s ou moins ample : tels sont les caractères dont
j'essaierai de faire ici l'application. Il n'est pas nécessaire
que chaque individu réunisse tous ceux de ciiacuiie
des deux grandes divisions que j'annonce; il
suflit qu'un ou deux de ces caracleres y soient bien
saillants pour qu'il ne reste aucun doute sur lu root à
«mployer.
D'après ces considérations, il me paroît que l 'on doit
d i r e :
I. La bouche de l'homme.
La-bouche des i/iadrupedes qui n'oirt qu'un petit
t ; U E
nombre de dent s, ou qui en sont tout-à-fait dépoiprvus,
e t que M. Daubenton appelle édeutés {edetuail); tels
sont Tunau, l'ai, l'apar, l'encoubert, lecachicame, le
cabasson, le cirquinsou, le tamanoir, le tamandua, le
m a n d a r , le fouHnillier, -Je p angol in, le phatagin.
La boudie de l'éléphaut et durhinocéros.
La bouche des quadi-npedes lierbivores, dont en
.général les moeur s sont très douces, tels sont :
1°. Les ruminants, le cerf, le d a im, le chevreuil, le
•renne , l'élan, la giraiTe , le chamois, le chêvrotain ,
l e s a n i i l o p e s , les gazelles, le bubale, le beiier,-Ie bouc,
le taureau, le buffle, le porte-musc, le chameau, le
dromadaire, la vigogne.
2°. Les solipedes; le cheval, -l'âne, le zebre, le
jnulei.
La bouche des cétacées , des baleines, etc.
Le bec des oiseaux. On peut aussi à leur égard employer
le mot bouche, en l'appliquant à la cavité qui
•répond à la vo\1te du palais.
La bouche des quadrupedes ovipares quin'ont paint
d e dents proprement dites , tels que la gi-onouille.
La bouche, la trompe-, les mâchoires des insectes.
L a bouclie , les suçoirs des vers.
IL Li gueule des singes de toute espece, desmasis,
des loris, des tarsiens, des mai-moscS, des crabiess,
des écureuils, des petits-gris, des loirs, des muscardins,
des polatoudies, des taguants, des marmottes, des
hamsters, des rats, des souris, des mulots, des agoutis
, des •cochons d'Inde, des cricets, des castors, des
•"desmans, des gerboises, deskphis, des lievres, des
•hérissons, des porcs-épics,des ursous,dcs tendracs, des
tanrecs, desdiauves-souris, des noctules, des muscardins
volants, des céphalottes, des rous.settes, des vamp
y r e s , des taupes, des musaraignes; des carnivores
en général, des ours, des blaireaux, des gloutons, des
r a t o n s , des fouines, des martes , des putois, des
f u r e t s , des belettes, des hermines, des zibelines,
des vansires, des visons, des gcnettes, des ichneumons
, des lossanés , des zibets , des -civettes , des
d i a t s , des lions, des tigres, des pautheies , des
onces, des 'éopards , des ocelots, des cervals, des
l y n x , d e s hya:nes, des chiens, des loups, des renards,
des chacals, des loutres, des phoques, des lamanlins,
des morses, des tapirs, des sangliers, des pécaris,
des barbi-roussa.
La gueule de l'hippopotame.
Les cochons d' Inde, les lievres et les lapins, sont les
seuls , parmi ces quadrupedes, pourlesqucls, relativement
à leurs moeurs qui sont assez douces, on pourroit
peut-être employer le mot bouche; mais comme ils ont
des dents incisives très prolongées, ils présentent un
des caracleres des animaux pour lesquels j'ai dit que le
mot gueule paroissoit devoir être préféré. D'ailleurs,
^'ai pensé q u"il étoit très important de ne point trop multiplier
les exceptions, alln de rendre l'application de
la méthode plus fadle.
L a g u e u l e d e s q u a d n i p e d e s o v i p a r e s q u i o n t d e s dents,
tels que le crocodile.
La gueule des serpents, de la vipere, etc.
La gueule des poissons de toute espece.
I IL II laut distinguer l'ouverture de la boudie ou de
la gueule d'avec la cavité de Tune et de l'autre. L'ouverture
est formée j)ar les levres, et elle vaiie beaucoup
H É M
dans les différents animaux : cette cavité a pour limites
les arcades alvéolaires et la voûte du palais.
GuSTATiF, adj. Gustaiims. Qui est relalifàl'oigane du
goût. Le nerfgustatii: Le trou giislatif, ou incisif, ou
palatin antérieur.
GUTTURAL, adj. GucturaUs. Qui est relatif au gosier, et
sur-tout au larynx, que les Latins désignent ])ar le mot
d e giittur.
Quelques anatomistes appellent l'os hyoïde, os
guccurls.
GYNAKTHÎIOPE, adj. Gynanihropos. Les anciens donnoient
ce nom aux individus regardés comme hermaphrodites
, dans lesquels les organes du sexe féminin
étoient complets,, tandis que ceux du sexe masculin ne
l'éloient pas. Ils appelloient au contraire du nom d'«/idrogyne
ceux dans lesquels le sexe masculin étolt beaucoup
plus développé que le fém
med. legal. )
11. {Zacctûcis,Quacst.
H A . .
e t da
R í o
HE, S. f. Coxa, Coxendlx. Région tin corps qui
rminée par le bord supérieur de l'os des îles,
is laquelle s'emboîte le haut de ia cuisse. Voyez
H A n M 0 NIE, s, f. Harmonia. Voyez ARTICUL ATIOS.
[IASTÉ , adj, Hastanis. Qui a îa forme d'un fer de piqi»
Expression aduptée par les botanistes.
H AU TE u n , s. f. Ahuudo. Étendue d'un corps cons
d é i é d e haut en bas.
Haut d'une ligne, llneans; à'm fonce, poilicaris
d ' u n palme, palmaris; de trois palmes, spithamcus
d e neuf pouces, dodextrails; d'un pied, pedalis; de
six pieds, opgalis.
Ces. termes sont empnuités des botanistes. Voyez le
dictionnaire de IVI. Bidliard.
HÉLICIE», adj. Hellceus. Qui appartient au contour supérieur
de l'oreille, sppellé helix.
H É m É n A L o F E, ad j. Hemeralops. Aveugle de jour. Celui
qui ne voit point pendant le jour , et qui voit pendant
îa nuit. Cette définition répond à l'étymologie du mot;
mais elle ne doit point être prise à la lettre, lorsqu'il
s'agit de l'observation. Les héméralopes n'éprouvent
pas u n changement aussi marqué que Içs nyctalopes, en
passant de la lumiere diurne à la lumiere nocturne et
réciproquement. Les uns peuvent conserver à l'ombre
pendant le jour des perceptions assez nettes; et les
autres ne peuvent point être aidés, pendant la nuit, par
les lumières, qui sont trop foibles alors pour agir assez
fortement sur la rétine.
La définition de Castelli est défectueuse.
IKMÉRALOPIS, S. R. Vue nocturne. Cécité diurne, Aveuglement
(lu jour. Il y en a deux especes, l'une natmelle,
et l'autre acquise ou accidentelle. Ou croit que les albinos
et les cretins sont plus ou moins héméralopes de
naissance. Quelques myopes éprouvent aussi le même
sort, comme l'on voi t les presbytes généralement atteints
d e la nyctalopie, soit constitutionnelle, soit passagere.
L'hémcralopie accidenlellc est un symptôme de certaines
ophthdmies dont le siege est dans la rétine. Elle
est plus commune dans les dimat s chauds que dans les
climats tempérés où l'édat du jour est moindre; elle
est produite, vers les zones glaciales, par le reflet des
sielgcs ; enfin, di e survient aux malheureux loiig-lemps
Tome I, Discours.
nu M
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détenus dans des cachois ténébreux, et queToi
subitement au grand jour, sans prendre les précaution;
nécessaires en pareil cas.
HÉMIÎTERE, adj. Hemipcerus. Dout les ailessontcachées
soils des demi-étuis.
HEMISPHERE, s. m. Hemlspliaerium. La moitié d'une
sphere. Les hémispheres du cerveau.
HÎMORRHOÎDAL, adj. Noemorrhoïdalis. Qui est reLntIf
aux vaisseaux hémorrhoïdaux.
HÎPATICO-OASTRKJUE, adj. Hepático - gasirlcus. Qui
tient au foie et à l'estomac.
L'épip loo n hépalico-gastriqu e.
HÉPATIQUE, adj. Hepaticus. Qui appartient au foie.
Alteres, veines, nerfs, glandes, conduiuhépatiques..
HEPATO-CYSTIQUE, adj. Hepato-cysticus. Qui tient au
foie et à la vésicule du fiel.
Les conduits hépato-cystiques.
H ñ R i s s i , adj. Hinus. Couvert de poils plus ou moins
durs, qui ont différentes directions,
Hn RM APHRODITE, s, m, et adj. Hermaphrodita. Dans
lequel les deu.x sexes sont réunis et très rapprodiés l'u.i
d e l'autre, VoyezANDROGVNE.
HIGMORE ( antre d ' ) . On appelle ainsi le sinus maxillaire,
On a aussi donné le nom d'Higmore à une partie
d u testicule. Corps d'Iligmoie.
Nomenclature videuse.
HIÎPOCAMÏE, s. m- I-Uppocampus, Pedes hippocampi,
ComuaAmmonls. On a donné ce nom á des protubérances
médulliiires recouibées, que l'on a comparées
à des cornes de bdier , et qui sont situées dar
la partie
postérieure et inférieure des ventricules latér;
J e distingue deux especesd'hlppocampes. Les grands,
ce sont ceux dont je viens de parler ; et les petits, qui
sont les éperons ou ergou dits de M. Morand.
I-lippoMANïs, s. m. L'hlppomanès de la jument est une
humeur qui coule de ses parties sexuelles
s pendar
qu'elle est en dialeur.
L'hlppomanès du poulain n'est qu'un sédiment de la
liqueur contenue entre l'amnios et l'allantoïde. (M.
Da üben ton, académie des sciences, année lySx.)
HONTEUX, adj. PudenHus.Çl^i lient aux parties sexuelles.
Nomenclature videuse. *
HORIZONTAL , adj. Horizomalls. Qui est parallele à l'horizon
; qui coupe à angle droit une ligne verticale,
; (en manierede), Penicillatus. Dont les filets,
rapprochés ]3
l'ai
le lei
•nie n pin ce at
ecarte Ht par
i u u o G A A P n i E , s. f^ Hudographia. Description de
humeurs du corps des animaux. ( T a r i n , Vocah. auac. )
luMÉRAiRE, adj. Humerarlus, Humeralis; huméral
bradiial. Qui est relatif A l'os du bras, appelle
-luMEURS, S. "f Humores,-Flulda. Substances tliddes
qui se trouvent dans les différentes pi
des a
:orps
La divisi
par Ilaller,
i des hui
l'est poin
u corps humain, donnée
ird avec les connoissances
ditmiques actuelles. Je diviserai, avec M. de Fourcroy
que j'ai pris pour guide dans cet article ( Mém. de la
soc. roy. de méd, , tom. 5 , p a g . 5o5), les humeurs eu
six classes générales , comprenant :
1°. Les humeurs salines, c'est-à-dirê qui tiennent des
sels en dissolution. Ces sels se manifestent par la saveur
qui leur est p ropre, et par diverses autres propriétés