s=,
Le .nerf sous-occipital,
E X P L I C A T I O N
Par linguale medium,vel nerims lingualis médius,HsWer.
S o c m i n e r r i n g T et alioriim.
L e nerf hypoglosse, ou gustatif,
La 9' paire de Willis et des modernes.
iD',paire<le "Willis et des modernes,
•i- paire spinale ou cervicale de Kaller.
Cette nomenclalure une fois établie, je m'en servirai dans tout le cours d e cet ouviage,
F I G U R E PREMIERE.
•On voit dans cette figure k base du cerveau dont on a enlevé les vaisseaux, et dont on
«perçoit les nerfs dans leur situation naturelle. Le cerveau d'après lequel ce dessin a été
fait é'toit celui d 'un jeune h omme âgé de vingt -quat r e ans et demi , et qui étoit mor t d'une
•cause violente; de sorte que ce viscere étoit très ferme, et n'avoit souffert aucune altération.
Il est représenté avec toutes ses dimensions etpropordons mesurées au compas.
S, 3 , 4, 5, 6, 7, 8 et 9, circonférence des hémi-
13, sépaïalion des lobes antérieurs du cerveau.'
9 , 9 , intervalle entre les lobes postérieurs de ce viscere.
4 , 14, J4, trace du sillon de Sylvius, et séparation des
obes antérieurs d'avec les lobes moyens du cervean.
6,6, trace qui inarque dans ce sujet la séparsition des
lobes moyens d'avec les lobesjjostérieurs du cerveau. "Cette
trace lïe siibsiste pas à.beaucoup près dans tous les sujets.
Presque toujours ces lobes sont tellement confondus, qu^il
est impossible de distinguer le lieu de leur séparation.
8 , . 9 . lOi lOi J0i9i portion des lobes postérieurs
qiii dcbordent le cervelet. Dans l'état naturel, et
lorsque !e cerveau «st bien frais., le commencement de la
moelle épiniere 78, 78, et la moëlle alongéeig, 59, 77,
;t font en devantim angle obtus avecla pr o
ulaire 41, 41. La masse-.du-cervelef-est tellel'étend
pas aussi loin que les
sont relevés,
pjbérance an
lobes postérieui
delà. Lorsque 1
une grande fer,
velet
i . d o nt on voilu ntion a
, ^.w.w— .. -st pas récent, et qu'il pas
neté, les jamhes du cerveau et celles d
aillées et alongées de sorte que ce derr
déborde les lobes cérébraux postérieurs.
14, 14, »9, 19,saillie en forme de monticule qjie
•de chaque côté k partie inférieure du lobe moyen du <
veau. Cette éminence, qui s'en fonce.dans les fosses moy
nés du crâne, a été appellée par du nom de m
uculus.
i 3 , i3, i3, i3, circonvolulioi)
vent vers le bord du lot e antérieur
80, 80, léger enfoncement qui
à la saillie des voûtes orbitaires.
i7i 171 '7i '7' circonvolulior
bord du loi« moyen. Hles sont, c
signées en i3, moins vohi mm
lions placées vers le milie " " " "
a8, 28,
du nerf olfactif;
39, 39, circonvolution que l'on voit le long du bord
externe du même nerf.
33, 23, 24, 35, 2<J, 31, nerf olfactif ou de la premiere
paire. Le trajet de ce nerf, depuis 31 jusqu'à a î , est oblique
de derriere en devant et de dehors en dedans, de sorte
que ces deux nerfe se rapprochent par leurs extrémités an-
•lériemes3i, 31. Lamardiedeoencr fest trèsdifférenlede
celle des autres, puisque •tous, loin des&rapprocher,sont
divergents en sortant du crâne.
34, 34, racine externe et longue du nerf olfactif Ce
filet blanc ne s'enfonce pas profondément dans la substance
du cerveau; il se dirige obliquement vers lascissure de Sylvius
, et il se termine par inie pointe très aiguë. Une pattie
de ce filet est cachée ici par la saillie 14, 14, du lobe
moyen. Cette longue brandie du nerf olfactif a été connue
fle Varóle : c'est la seule dont Duvemey ait fait mention.
a3, 25, racine interne et longue du nerfolfàctif. Ce fdet
"blanc, connu de Haller, ne l'a point été de la plupart de
ceux quT ont précédé cet Anatomiste. Il a , comme le premier
qui est plus long, très peu d'épaisseur, et il se dirige
aussi vers le sillon de Sylvius.
:<;rél)rales qui se trou-
;pond de chaque côté
nme celles que j'aidéises
que les circunvolu-
8.
irtonvolutlon située le long du boid interne
t courte du nerf olÈictif. Ce
i les deux précédeats, mais
s peu considérable de la sublent
22, 33, racine interne e
n'est point un filet, camin.
un prolongement aigu et irè.
stance blanche. Ce piolongen
un grand nombre de sujets,
78, 78, élargissement
saillie .pyramidale de substa
aissi quelques stries blanche
une partie en figure 2,
rieure du sillon longitudinal,
dié.
est très reniaïquable dans
li répond à une éminence ou
nce grise dans laquelle sont
s. Ce mamelon, dont on voie
est placé à l'extrémité postéle
long duquellc nerf est cou-
35, 2(5, portion étroite du nerf de la premiere paire.
De 16 à 79 il s'élargit. Depuis 25 jusqu'en 79, on voit la
face infét-ieure de ce nerf dajîs toute son étendue , et ot»
aperçoit dans son milieu une très Icgere excavation longitudinale.
31, 21, extrémité antérieure dy nerf olfactif. C'est une
DES PLANCHE
e'spece de bulbe, ourenllemeiUovale, qui se termine d'une
maniere insensible en arriéré, qui est foi mée de substance
grise demi-transparente, môlée de stries blandies, et dont
la face inférieure est soutenue sur la lame criblée de l'os
etiimoïde. Ce nerf, dans sa totalité, est mou et pulpeux !
voilà pourquoi Galien, et tous les anciens Anatoniistes
apiès lui, ont regardé cette production, non comme un
nerf proprement dit, mais comme un prolongement de la
substance même du cerveau. Dans la plupart des quadrupèdes
ce nerf est creux; i ln'enestpasde même dansl'liommc
: ce qui étoit bien coimu de Varóle, de Vesale, et de
30, 20, extrémité du sillon, le long duqud est placé le
nerf olfactif. Dans tous les sujets ce sillon dépasse toujours
le nerf.
37, 37, substance blanche que j'appdieperforée. Celle
substance, percée d'un grand nombre de conduits plus ou
moins verticaux pour le passage d'un grand nombre d'artérioles,
se trouve située vers le tubercule d'oÉi sort le nerf
olfactif, entre k racine externe de ce nerf et le ti-ajet du
erf optique. Les deux racines longues du nerf olfactif,
Unsi que la r
ii dire pénétrées d'un grand nombre d'ai
i 5 , 16, 16, circonvolution arrondie qui répond à l'extrémité
de k corne d'Amnion, ou grand hypocampe. C'est
en k soulevant en i5, i5, et en k délacliant en 3o, 3o,
du iraccus optique, quo l'on aperçoit rékrgissement du
grand hypocampe, et que l'on peut pénétrer dans les prolongements
inférieurs des ventricules latéraux, sans détruii
e aucune partie du cerveau, et sans couper autre chose
que la membrane arachnoïde , et quelques feuillets de k
pie-mere. C'est vers 16, 40,45, que se trouve une circonvolution
en forme de crochet qui répond au grand hypocampe,
et qui est ici cadiéepar les côtés de la protubérance
aimulaire et par k partie antérieure du cervelet. On la
voit dans k planche précédente, où ces deniieres parties
ont été soulevées postérieurement pour k uielUe tout à
Élit à découvert.
30, 33,31, nerf optique. On n'aperçoit id qu'une portion
de ce que j'appelle le tractus opùque. £ n 3o, 33, ce traclus
se contourne sur les jambes du cerveau, et s'étend jusqu'au
gros tubercule postérieur des couches optiques ; ce
que l'on nepeutdécouvrir dans cette figine, le lobe moyen
qui est dans sa place naturelle y mettant obstacle.
31, 3i , nerf optique coupé près de son entrée dans l ' o
bile par le trou qui porte ie même nom. La coupe de ces
uerfs prouve qu'ils sont fibreux, et qu'ils sont bien éloignés
d'élre mous, comme plusieurs l'ont avancé. Suivant
les anciens, ces nerfs étoienl poreux. Eustadii croyoit même
y a\'oir découvert un conduit qui s'ouvroil au centre de
la réliue, et Riolan avoit dit que ces trousse fcrmoient après
k mort, On ne peut rien ajouter aux observations par lesquelles
Ziun a détruit ces erreurs.
32, jonction des nerfs optiques, qui est, en grande partie,
cachée par Viiifuiuiibulum 34, 34, 35. Le Ueu de cette
jonction est appelle par Zinn l'espace qiiaiTé du nerf optique.
Les Analomistes les plus exacts ont adopté l'opinion
de Galien, qui n'adinelloit point le croisement de ces uerfs.
Leur substance méduUiiire communique et se confond, pour
ainsi dire, d'un côté à l'autre. Totb nieduUis confundunlur,
dil HaUer, Les phénomènes morbifiques confînuent
cette assertion, et ne permettent pas d'ajouter foi aucroi-
T o m e I. Planches.
S DU CERVEAU. 5I
seuieut de ces nerfs. Vesah et Morgagni rapportent plusieurs
observations dans lesquelles l'ail étoit makde du
même côté où le tractus optique avoit souflért quelque
lésion. Ce qui sert de complomont à l'opinion que j'ai
adoptée, c'est que Vesale a vu les deux neris optiques loutà
fait sépai-és l'un de l'autre dans un sujet, sans qu'il fût
d'ailleurs survenu le plus léger changement dans les fonclions
de ces organes.
36, 36, éiiiiaences mamilkiies appellées em'uicntiae
candicojues. Elles sont bkndies en dehors, et cendrées en
dedans : les piliers antérieurs de k voûte qiii sont blancs y
aboutbsent, et se confondent avec la substance de même
nature qui forme l'écorce de o
infundibulum. Elle est
; continue sur les parois
r les côtés des
ivelop-
34, 34, base del'entonno.
formée d'une substance grise c
du tioisieme ventricule, et qui s'é
éminences inamilkires, lesquelles ci
pées en 'iy, 37. Cette substance se porte jusqu'à l'ai
font en devant les deux jambes du cerveau, avec le bord
inférieur desquelles se continuent les éminences mamilkires.
35, pointe ou exlrémité de l'entonnoir coupé très près
de k glande pituitaire. On peut assurer, malgré l'assertion
de Tarin, que ce lté portion de l'entonnoir est tout-à-fiut solide,
et entièrement dépourvue de cavité: on n'y découvre
pas même les pores admis par Vieussens. Tous les
Anatomistes, depuis GaUen jusqu'au siecle dernier, avoient
cependant considéré l'entonnoir comme un canal par lequel
s'écouloit k sérosité des ventricules. Ce fut en 1567
que l'on éleva en Hollande des doutes sur cet usage. Une
substance médullaire ti'cs raoUe, et de couleur grise, recouverte
par k pie-mere, compose l'enloimoir, dont la
base offre une cavité qui manque absolument dans k pointe
de cette production.
C'est i d le lieu de rapporter k divbion que j'ai faite de
k substance cendrée en deux especes, dont l'une, qui est
celle des drconvolutious ordinaires du cerveau et du cervelet,
a beaucoup plus de consistance que l'autre, qui est
très moUe. On doit rapporter à celte derniere k substance
grise de Vw/undibufumSj, 34, 35, qui ferme id le troisième
ventricule. Dans quelques animaux, dans tes ruminants
par exenqjle, elle est dure et à demi transparente,
comme les cartilages,
38, 38, jambes du cerveau près de leur réunion. Les
jambes du cerveau sont composées de substance blanche
et fibreuse. Dans l'angle qui résulte de leur rapprodiement
à la partie antérieure de k protubérance annulaire, on
trouve une substance d'un blanc mat qui sert en partie de
base au troisième ventricule, qiu est percée d'u n grand
nombre de trous pour le passage des vaisseaux ai
et qui est comme sur-ajoutée aux bords internes des jambes
du cerveau. Entre ces péduncules est une excavation
que j'appelle la/ossu des nerfs oculo-musculaires. La substance
dont j'ai parlé, et que l'on y trouve, n'est point libreuse,
et, en généra!, elle n'offre à l'oeil ni k môme
couleur ni le même tissu que les jambes du cerveau.
3ç), 39, 40, 40, nerfs oculo-muscukiresoudek3'pa!re.
Ces nerfs naissent en 3^, Sp, de la fosse ou excavation décrite
d-dessus. Us sortent, l ' d u bord in terne des jam bes ou
péduncides du cea-eau dans l'angle que ces péduncules
font près de k protubérance aimulaire ; a ' do k substance
blandie et perforée qui est située entre ces productions.
Les racines de cesner6, que l'on aperçoit facilement au tia-
1 4 .