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s,ur une butte dévorer sa proie (DE BOCARMÉ). Cet oiseau n'est pas rare à
Java, et on en rencontre partout des individus isolés. Il n'est pas farouche et
se laisse approcher, même dans les lieux découverts, où on le voit souvent
perché sur les troncs coupés d'arbres ou les branches à peu d'élévation de la
terre. Son vol est lourd. Il se nourrit plus particulièrement de serpens (KUIIL).
Cet oiseau est commun à Java. Il ressemble par ses habitudes et son vol à nos
buses d'Europe. Il n'est pas farouche. On le voit souvent planer dans les airs,
et faisant entendre son cri perçant rappelant les syllabes i-tja-tja-tja (BOIÉ).
C I R C A Ë T U S R U P I P E C T U S . Spilornis rufipectus, GOULD. — Circaètus bâcha
celebensis, SCHLEGEL, Muséum des Pays-Bas, Buteones, p. 27.
Cette espèce rappelle sous beaucoup de rapports le bâcha commun des îles de
la Sonde et de Ceylon, qu'elle repésente dans l'île de Célèbes ; mais elle est
d'une taille moins forte, les côtés de la tête et la gorge sont d'un gris passant,
suivant les individus, plus ou moins au noirâtre. La teinte des autres parties
inférieures est d'un brun-roux, les taches blanches de ces parties offrent une
forme plus transversale; la teinte des parties supérieures est d'un brun pourpré,
les plumes de la nuque sont ordinairement bordées d'un roux très intense, la
queue enfin offre trois barres claires. Un individu, évidemment jeune, rappelle,
par ses teintes, la variété blanchâtre souvent propre au bâcha commun.
Aile 12 pouces 3 lignes à 12 pouces 7 lignes. Queue 8 pouces à 10 pouces
2 lignes. Doigt du milieu 16 lignes à 17 lignes et demie.
Iris de l'oeil rouge orangé. Cire et pieds jaune de paille (VON ROSENBERG).
Cet oiseau a été observé dans plusieurs parties de la presqu'île septentrionale
de Célèbes. Il se nourrit de serpens (VON ROSENBERG).
C I R C A Ë T U S S U L A Ë N S I S . — Cet oiseau remplace le Circaëtus rufipectus
dans l'Archipel Soula. Il lui ressemble sous presque tous les rapports, mais il
est constamment d'une taille moins forte, et les taches blanches des parties inférieures
affectent complètement la forme de bandes transversales. On rencontre,
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chez cet oiseau, comme dans le rufipectus et Je bâcha, des individus à tète, cou
et aux parties inférieures d'un blanchâtre relevé par des taches foncées plus ou
moins rares. Reste à savoir si ces variétés blanchâtres sont, comme dans le Bâcha
commun, seulement propres au premier plumage.
Peu le docteur BERNSTEIN nous a fait parvenir cinq individus de cet oiseau,
dont quatre ont été tués à Soula-Bessie et le cinquième à Soula-Mangoli.
Aile 10 pouces 9 lignes à 11 pouces 8 lignes. Queue 7 pouces 11 lignes à 8
pouces 8 lignes Doigt du milieu 15 lignes et demie à 16 lignes et un quart.
BONDRÉES. PERNES.
I. BONDRÉES PROPREMENT DITES.
On ne connaît, à proprenient parler, que deux espèces de bondrées proprement
dites. L'espèce commune, Pernis apivorus, à été observée dans l'Europe, dans
l'Afrique jusqu'en Egypte et à la Côte d'or, enfin dans l'Asie jusque dans
l'Arabie pétréc, la Sibérie tempérée et le Japon. L'autre espèce, Pernis cristatus,
habite les Indes orientales. Il est vrai que l'on en a énuméré une troisième,
Pernis longicaudus (Falco longicaudus de LESSON), originaire de la Nouvelle
Guinée, mais ses caractères distinctifs d'avec l'espèce Indienne n'ont pas encore
été établis d'une manière satisfaisante.
P E R N I S C R I S T A T U S , G. CUVIER. — Falco ptilonorhynchus, TEMMINCK,
Pl. col. 44 (ad.); MÙLLER et SCHLEGEL, Verh. Ned. Overz. Bezitt., Oiseaux,
pl. 7 (jun.). — Pernis torquata et ruficollis, LESSON dans DESMURS, Iconographie,
pl. 13 et 14.
Cet oiseau ressemble à l'espèce commune par sa taille et son organisation;
mais ses teintes sont diversement modifiées et plus variables encore, et les adultes
s'en distinguent constamment par leur tête ornée d'une huppe composée de
plusieurs plumes occipitales allongées.
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