
66 NISUS.
Tris d'un rouge passablement foncé. Tour de l'oeil jaune d'orange. Cire et pieds
rouge orangé (VON ROSENBERG).
Adulte. Gorge d'un blanc grisâtre. Les autres parties de la tête et le cou
d'un gris plus ou moins foncé. Dos et ailes d'un noir grisâtre. Jabot et poitrine
d'un rouge-brun grisâtre très clair. Plumes du ventre et des jambes beaucoup
plus claires et tirant au blanchâtre. Plumes souscaudales blanches. Pennes caudales
noires, mais ornées à leur barbe interne, chacune, de trois larges taches
blanches. Moitié basale des rémiges pourvue, en dessous, de taches blanches
prenant plus ou moins la forme de barres. Plumes sousalaires blanchâtres.
Premier plumage. Dessus d'un brun-roux avec des taches transversales noires
peu distinctes. Dessous blanc avec des taches longitudinales et noires. Taches
blanches des rectrices comme dans les adultes.
C. Troisième rémige dépassant les autres. Doigts courts, passablement gros.
N I S U S S O L O Ë N S I S , LESSON.—Falco soloénsis, HORSFIELD.—Falco cuculoides,
TEMMINCK, Pl. col. 110 et 129.
Cette petite espèce très connue se distingue facilement de tous les autres éperviers
par les caractères ci-dessus indiqués, tirés des proportions relatives des rémiges ,
ainsi que par les teintes de ces pennes, dont le noir ne passe au blanc que
vers leur base, tandis que les plumes sousalaires sont d'un blanc uniforme.
Il n'y a que les jeunes individus qui présentent, à la base des rémiges, un
très petit nombre de bandelettes noires et, à l'extrémité des grandes plumes
sousalaires, une tache noire.
Aile 6 pouces 8 lignes à 7 pouces 3 lignes; pointe de l'aile 22 à 31 lignes.
Queue 4 pouces 7 lignes à 5 pouces. Tarse 18 à 23 lignes. Doigt du milieu
10 lignes et un quart de ligne à I I lignes et demie.
Iris d'un brun pourpré; cire, tour des yeux et pieds d'un jaune clair (VON
ROSENBERG),
NOS voyageurs ont observé cette espèce à Java, Célèbes, aux îles Sanghir,
NISUS. 67
Soula et Morotaï. On dit qu'elle se trouve également dans les îles Philippines
et en Chine.
BUSARDS. CIRCI.
C I R C U S A S S I M I L I S , Jardine (juv.). — Circus Jardinii, GOULD (ad.).
Nos colonies ne produisent qu'une seule espèce de ce genre, et il paraît encore
qu'elle est bornée à l'île de Célèbes. Nos différents voyageurs, savoir
M. M. VON ROSENBERG, FORSTEN et S. MÛLLER, nous en ont fait parvenir une
belle série composée d'individus des deux sexes, adultes et au premier plumage,
tués a Macassar et à Gorontalo. Ces individus sont sous tous les rapports semblables
à ceux habitant une partie de l'Océanie et l'Australie, patrie généralement
reconnue de l'espèce. Notez toutefois que l'espèce n'a pas encore été rencontrée
dans les îles situées entre l'Australie et Célèbes.
Femelle: iris d'un jaune olivâtre; cire d'un cendré bleuâtre tirant au jaunâtre;
pieds jaune de paille mat (S. MÛLLER). Mâle adulte: cire d'un verdâtre passant,
vers le haut, au bleu noirâtre ; iris jaune de citron ; pieds jaune pâle (VON ROSENBERG) .
MILANS. MILVI.
I . M I L A N S P R O P R E M E N T D I T S.
M I L V U S A P F I N I S , GOULD. — On sait que c'est sous ce nom que M. GOULD
a décrit le Milan de l'Australie. Feu SALOMON MÜLLER avait rencontré cet oiseau
à Timor et Sumatra (voir, SCHLEGEL, Mus. des Pays-Bas, Mihi, p. 3 ) , et feu
le docteur BERNSTEIN nous en a adressé un individu mâle tué à Macassar le 20
Avril 1864. 11 paraît encore que c'est l'espèce commune de l'Inde, introduite