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disposition est nn peu difficile à expliquer; je n’insiste pas cependant, les
ilessius combleront les lacunes de la description. De plus, les cénobes, vus de
[irolil, ue sont pas plans, mais forment une courbe dout le còlè convexe est
celui par lequel ils sont retenus les uns aux autres. Vus de face, les cénobes
se montrent formés de cellules assez régulièrement elliptiques ou vaguement
fusiformes, disposées en deux séries de 4, les cellules d’une série alternant
avec celles de Tautre. Dans chaque cellule est un chromatophore en plaque
contenant un pyrénoïde bien net et médian.
Comme je Tai dit plus haut, ce type ressemble à coup sur, par certains
détails, et si Ton ne considère que le cénobe, à un Scenedesmus et notamment
à S. curvatus Bohl, dont les cellules, il est vrai, sont de forme différente.
Mais les dimensions, la présence d’un pyrénoïde, la disposition alternante des
deux séries de cellules sont analogues. Ce qui distingue les deux types, c’est
que les cénobes de Sc. curvatus sont très fortement courbés; B oulin (2, P. 24)
décrit comme suit cette courbure: »Das wie ein ’/A-Cylindermanlel gehogene
»Coenohium gieht der Art ein sehr charakterislisches Aussehen”. Notre type,
au contraire, est très faiblement courbé. En outre, et c’est ce qui le distingue
par dessus tout, ses cénobes filles restent réunis par des débris de membranes,
ainsi que je Tai expliqué ci-dessus, à la façon de Dictijosphaerimn etdeD/mor-
phococcus, tandis que chez Sc. curvatus, les autocolonies sont mises eu liberté
par rupture plus ou moins irrégulière des cellules-mères, comme B oulin l’indique
(lig. 44 et 82), ou par rupture des membranes de la cellule eu deux valves,
comme Ciiodat le représente (9, P. 212, lig. 132, A, E.). Des différences
analogues, ont déjà servi de base à des distinctions génériques, et j ’ai cru
pouvoir ici suivi'e cet exemple.
Steiniella Graevenitzii N. sp. ( ’).
Pig. 463 à 466.
Caractères du genre.
Dimensions: cellules de 11— 13g sur 6— 7.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
POLYEDRIUM.
C iiod.at a donné, dans son livre sur les Algues vertes de la Suisse (9, P.
2 î8 ) , une clé de détermination des nombreuses espèces de ce genre, clé qui
m’a rendu les plus grands services dans Tétude des quelques formes que j ’ai
(‘) Mesdemoiselles von Graevenitz et Stein onl bien voulu faire quelques pêclies
pour moi.
observées, et qui comprenaient, outre des Polyedrium hien caractérisés, certains
types douteux, qui ]iüurraient tout aussi bien être des cellules de
Polyedrium que des cellules isolées de Peliaslrum. Car on n’ignore jias coni-
hieii de confusions sont résultées de Texainen de cellules de Pcdiaslrum rencontrées
isolées sous le microscope, étudiées comme types sjiéciaux et souvent
di'crites comme nouvelles espèces de Polyedrium. La nomenclature est, de ce
fait passablement embrouillée.
** Polyedrium minimum (?) A. Br.
Fig. 467, 468, 469.
Les échantillons que je place sous cette dénomination sont assez semhlahles
à ceux que je Irouve décrits sous le même uom, e l dont C iio d .a t (9, lig. 94,
( t , H), donne des dessins très analogues aux types que j’ai rencontrés. Il
s’agit de cellules plus ou moins carrées, à angles arrondis el, à côlés un peu
concaves. Le chromatophore remplit toute la cellule et coutieiil im jiyrenoide.
Ai-je vraiment affaire à P. minimum.^' ou bien s ’agit-il de cellnles isolées de
Pcdiaslrum Ehrenbergii A. Br,? Je ne puis le dire; il faudrait, pour le décider,
avoir vu des individus adultes et des formes en voie de division; je n’en ai
pas aperçu. En effet, chez les cellules adultes, les angles des cellules devraient
être mutiques, les formes analogues à celles que je viens de signaler (‘tant,
d’après C h o d a t , des autospores jeunes. J’ai vu encore une forme qui ressemblait
à celle que je viens de décrire, mais dont les côtés étaient encore plus fortement
émarginés. Ce pourrait hien être une forme un peu anormale de
P. minimum.
Dimensions: cellules de 9— 11g.
Habitat: A, 31 Juillet et 1 Août 06.
Polyedrium caudatum (?) (Corda) Lag.
Bibl.: Gu twinsk i 14, P. 877.
Fig. 470.
Les formes que je groupe sous ce nom me paraissent encore plus
douteuses que les précédentes. Elles pourraient aussi être des cellules isolées
de Pediaslrum (peut-êlre P. Ehrenbergii). Mais, si elles appartiennent à
Polyedrium caudalum, ce seront en tout cas des formes juvéniles n’ayant
pas encore développé les appendices hyalins cai’acleristiques de Tespèce, ou
mieux encore, ce serait la forme inerme que B einsch a décrite et que D e T ont