zoïdaiix, à côtés latc'raux uu [icu convexes, un peu aiTondis aux angles inférieurs,
très largement arrondis aux angles supérieurs, jusqu’à aboutir à la ligne apicale
à peine jilane. Hémisomates garnis sur leur pourtour de 5 6—40 crénelures
bien dislinctcs et à partir dcs([uellcs des séries d’une dixaine de granulations
de ])lus en jihis indislinctes convergent vers le centre de Théniisoniate. Dans
chaque denii-celliile, deux chromatojiliores (déchiquetés?), avec chacun un gros
pyrénoïde. Sillon linéaire très profond.
Les caractères et les dimensions concordent aux indications bibliographiques
concernant celle espèce qui a déjà été signalée à Java.
Dimensions : Longueur 9üp, largeur 60, isthme 20.
Habitat: I, 4 Oct. 06.
** Cosmarium amplum Ndst.
Fig. 137.
Grandes cellules plus longues que larges, à sillon profond et linéaire
déterminant 2 hémisomates subpentagonaux à angles très largemeni arrondis.
La membrane épaisse est, sur toute sa surface, ornée de grosses verrucosités
assez approchées et disposées en quinconce (j ’en ai compté environ 40 sur le
pourtour de chaque hémisomate). Uu fort épaississement forme un bourrelet
hyalin autour dc l’isllune. Dans chaque demi-cellule sont 2 chronialoiihores
avec chacun un gros pyrénoïde.
Ces échantillons concordent à peu près au dessin et à la description de
C. amplum que donne N oudsteiit ( 4 5 , P. 63 . Le nôtre est seulement un peu
petit et ses verrucosités sont jilus fortes, autrement disposées, rappelant celles
de C. coippersum. En outre, le sommet de Thi'inisomate chez le lype de
N ordstedt est plan sur un ti-ès petit espace, ce qui n ’est pas le cas chez le
nôtre. Cet auteur a di’jà relevé la très proche parenté entre cette espèce et
C. conspersum; celte parenté esl si accenluée ici, qu’il aurait été préférable
peut-être de réunir comme une nouvelle variété noire forme à C. conspersum;
mais la forme générale des cellules et d’autres détails m’ont poussé à réunir,
au moins provisoirement, mes formes javanaises à C. amplum, les différences
étant en somme peu importantes. N ordstedt n’ayant pas vu les chromatophores
ni les pyrénoïdes indiquait avec doute cette espèce sous le uom de Cosmarium
(Pleurotaeniopsis?); D e T oni n’est guère plus affirmatif, cependant il place
l’espèce sous le nom de Pteurolaeniupsis (?) ampta. L’examen que j ’ai pu faire
du conlenu cellulaire résout la question et nous conduit à revenir à la supposition
primilive de N o rustedt: les 2 chromatophores en plaque dans chaque
hémisomate, et les pyrénoïdes qu’ils contiennent caractérisent ahsolumeni nos
échantillons comme des Cosmarium.
Dimensions: Longueur 93;», largeur 63, isthme 25.
llahilat: 0 , 2 Avril 07.
Cosmarium homalodermum Ndsl. var. javanicum N. var.
Fig. 138.
Je n’ai pas pu Irouver de forme déjà connue qui concordât mieux avec
nos échanlillons par l’apparence générale et par Tensenihle des caraclères, que
l’espèce décrite par N ordstedt (4 1 , D. 18. Pl. VI, lig, 4).
Noire variété se distingue du type arctique par sa petitesse et surtout
par les ponctuations de sa membrane qui sont très distinctes et régulièrement
disposées en quinconce, tandis que N ordstedt dii : ^Membrana suh-
tilissime (saepe indishncle) punclala". Cet auteur n’avait pas observé les
pyrénoïdes.
Cellules plus longues que larges, à sinus médian profond ot linéaire, à
hémisomates trapézoïdaux, plans au sommet. Les côtés latéraux sont un peu
concaves dans lour partie supérieure, mais liienlôt largement arrondis. Membrane
nettement ponctuée. Deux chromatophores et deux pyrénoïdes par demi-
cellule.
Dimensions: Longueur 37g, largeur 31, sommet 14— 16, isthme 10.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
** Cosmarium subcostatum Ndst.
Fig. 139.
Cette espèce pourrait bien n’être qu’une variété d’une des précédentes.
Je la conserve cependant sous ce nom distinct, car ses caractères concordent
très exactement aux descriptions et aux dessins de C. subcostatum. Le sillon
est linéaire el profond, les cellules un peu plus longues que larges, les hémisomates
tronqués au sommet sont subsemicirculaires et peu arrondis aux angles
inférieurs ; sur les parois latérales un peu convexes, existent 3 larges crénelures :
le sommet tronqué en a 4 plus petites. Quelques faibles verrucosités sonl
disposées en lignes convergeant vers Tisthme, à partir des crénelures des parois
latérales; chaque bémisomale possède 2 chromatophores qui m’ont paru déchiquetés
et qui contiennent chacun un pyrénoïde. La descriplion de N ordstedt,
qui a trouvé cette espèce au Tyrol ( 4 7 , D 37; voir aussi De T oni, 7 1 , D. 1028),