giganteum. Ici non [ilus, il u’y a guère de raisons Ibndaniciilaies inililant
eu iaveur de I’aUribHlion an genre Penium plutôt qu’au genre Closlerium.
Cependant, scs exlréiuités tronquées, subarrondies, ses locelles enfouis dans
les chromatopliores, et les détails de ses cellules caractérisent notre type
comme apparlenant à Penium Navicula, J’en ai fail une nouvelle variété, à
cause de ses dimensions, le type ne mesurant que 4 3— 72» sur 12— 17. La
vacuole a un contour assez distinct, le chromatophore possède 8— 10 bandes
rayonnantes entières. La cellule est atténuée du milieu vers les extrémités
qui sont assez lai-ges. J’ai mal vu les pyrénoïdes ; il m’a semblé en apercevoir
2 dans chaque chromatophore.
Diraensions: Longueur 112g, largeur 19,
Habitat: D, 2 0 Sept. 0 6 .
** Penium interruptum Bréh.
Fig. 74.
Grandes cellules droites, exactement cylindriques dans leur partie médiane,
puis brusquement atténuées dans leurs quarts terminaux, enfin largement
tronquées arrondies aux extrémités. Membrane lisse. Dans chaque liémisomate
un chromatophore à (9—)10 bandes rayonnantes, à peu près droites. Je n’ai
distingué ni pyrénoïdes, ni locelles.
Les détails que je viens d’exposer coïncident avec ceux de P. inlerniptiim
Bréb., les dimensions concordent également, et, si je me reporte aux descriptions
de De B.vry entre autres, et au dessin de cet auteur (1, Pl. V. iig. l),
représentant l’élat adulte de cette espèce et non des formes en voie de
division, je vois qu’il y a identité absolue avec nos types, sauf que De Barv
cite un locelle subterminal que je n’ai pu observer.
Dimensions: longueur 20 8— 31Sg, largeur 80— 38.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
*** Penium lamellosum Bréb. var. minus N. var.
Bibl.: Gutwinski, 14, P. 588, cite à Java le forme type de celte espèce.
Fig. 75.
Longues cellules droites, légèrement rétrécies dans leur partie médiane.
La région la plus large de l’iiémisomate est un peu au-dessous de sa moitié,
et de là il s’atténue très faiblement vers les extrémités qui sonl larges et
arrondies-subtronquees. La membrane est lisse, les chromatophores conslitués
Jiar quelques liaudes rayonnantes et découpées; mais cette découiiure est irrégulière
et non identique à celle de notre P. elegans. Chaque cliromatoiiliore
remplit presque exactement la demi-cellule.
Le type de BiiiimssoN (1, Pl. H, fig. 34) a scnsildemeiit les mêmes caractères
i[ue le nôtre; sauf peut-être que, cliez le type d’Euroiie, la cellule est uu
peu plus rètrécic dans sa ¡lartie médiane que chez la l'orme de Java. Ou
indique généralement pour cette espèce des dimensions plus considérables que
celles dc nos formes (la largeur mesure le [dus souvent 4.1— 8 0 g ) : ainsi C ut-
wiNSKi a décrit pour Java un type de P. lamellosum mesurant 4 1 8 » sur 8 2 .
Aussi, malgré que De To.ni (71, P. 8 6 5 ) donne [lour l’espèce des dimensions
très variables, j ’ai cru pouvoir considérer mes formes du Dieng comme une
vai'iété nouvelle, caractérisée par sa petitesse et surtout par son étroilesse
relative.
Dimensions: longueur 1 8 0 g , largeur 2 4 — 2 7 .
Habitat: 0 , 2 Avril 0 7 .
t
♦** Penium elegans N. sp.
Fig. 76.
Cellule droite, insensiblement atténuée du milieu aux extrémités qui sont
tronquées. Dans chaque bémisomale si: Irouve uu chromalo[ihore muni de 10
lianiles rayoïmautes très jolimciil découpées : chacun des lobes, 2(— 4)- lolié
à son tour, est large vers l’extérieur et plus étroit vers l’axe du chromato-
[diore. Aucun des types à chromalo|diores lobés donl j ’ai vu le dessiu n’avail
des découpures de celle sorte. Les pyrénoïdes font peut-être défaut. Sur le
grand nombre d’individus i[ue j’ai examinés, une fois seulement il m’a semblé
en voir deux, assez vagues, dans uu cbromatopborc. Membrane assez mince.
Entre l’extrémité de l’axe du chromai opbore cl celle de la cellule, il y a un
espace qui est rempli par les terminaisons très gracieuses des lames rayonnantes.
Je n’ai pas vu de locelles.
Celte espèce est fort différente [lar sa forme et par ses dimensions, du
P. javanicum que décril De W ilde.iian. Il se ra[iproclie, par ces mêmes
caractères, de P. Digitus, mais, si j’en juge [lar les dessins que j’ai vus de
cette es[)ècc, la déeou[rare des chromatophores esl toute dilférente, et ce caractère
esl Irop nel pour [lermellre la réunion des deux l'ormes. C’esl dans des
cas semblables qu’on [leul constater la nécessité absolue d’étudier ilu matériel
vivaiil : sur des objels fixés, il aiirail élé im[iossi!)le d’observer tm délail celte
jolie forme.