contour Inen nel, leur chromalophore plus ou moius régulièrement découpé ot
leur pyrénoïde assez gros. Ces cellules se divisaient d’abord par 2, puis par
4, soit sur un plan, soit en tétraèdre, puis par 8 ou plus, constiluant de
petites masses plus ou moius régulières de cellules plus ou moins fortement
agrégées. Comme j ’obtenais en partie ces individus en raclant le mur fréquemment
sec du bassin cimenté, la présence de ces formes pulvérulentes s’explique,
selon les théories de C iio d a t. Dans la même localité, mais dans Teau, les
l'tals lilamenteiix pouvaient se rencontrei', plus ou moins réguliers, et en elfet
j ’ai pu, dans les mêmes pêches, trouver des cellules en lilainenls de grandeurs
el de dispositions variables, mais évidemment di'pourvus de la régularité des
algues lilaincnleuses plus étroitement adaptées à Télément aquatique. Une de
mes formes rappelait celle que C h o d a t représente à propos de P. Nnegehi Chod.
(9, lig. 196 H). J’ai en des stades assez analogues à ceux décrils par ce
même auteur (9, fig. 194), et considérés par lui comme thalles de P. vulgaris
en voie de sporulation. Enlin, un de mes exemplaires pourrait être un stade
lloniionla de Pleurococcus ayant quoique rapport avec ceux oliservés ¡lar
C h o d a t ; o u bien u’est-ce peut-être qu’un stade filamenteux partiellement
vide dont deux cellules se seraient divisées Tune en 4 cellules disjiosées en
thalle quadrangulaire, Tautre en 4 cellules disposées en thalle filamenteux ?
Je le répète, des cultures pourront seules élucider les points que je ne fais
qu’effleurer. De W ild em a n a déjà signalé pour Java des formes 1— 4 cellulaire
de P. vulgaris.
Dimensions: Cellules de 5— 10/»,
Habitat: A, 13 Août 06.
FLAGELLEES.
Je ne m’arrêterai pas aux espèces de ce groupe, car je n’ai eu à ma
disposition pour les déterminer qu’une littérature très insuffisante e l qu’un
matériel de comparaison très incomplet. Aussi, je ne fais que signaler en
passant quelques-unes des nombreuses formes que j ’ai eues sous les yeux,
et notamment celles qui m’ont paru le plus curieuses el je leur ai attribué le
nom qui me paraissait le plus approprié, sans vouloir considérer du reste mes
déterminations comme définitives, et sans entrer dans le délail de la description
et de la classification. J’ai relevé déjà l’intérêt qu’il y aurait à étudier
de façon un peu complète les diverses Flagellées et Péridiniacées de Java.
E U G L E N A C E E S .
EUGLENA.
Euglena deses Ehrb.
Bibl. : D e W ildeman 8 9 , P. 43.
Fig. S52 à 886.
Cellule d’ordinaire bien verte, fréquemment rouge ou violacée par Tliéma-
tochrome quand elle a séjourné quelque temps au soleil. Si le pigment rouge
est peu abondant, il est localisé dans la partie postérieure de la cellule.
Celle-ci est allongée, ellipsoïdale, obtuse, arrondie à l’avant, passant insensiblement
à Tarrière en une pointe hyaline et aiguë. Dans un faible sillon antérieur
est fixé le cil vibrátil et, près de la base de celui-ci, dans une parlie
hyaline de la cellule, se trouve le sligma rouge circulaire. La membrane est
assez mince, ornée de fines slriolalions spiralées. La cellule se déplace non
seulement par le mouvement oscillatoire du cil, mais aussi par des contractions
du corps qui se rende dans sa partie médiane, jusqu’à devenir à peu près
sphérique, et s’étire de nouveau assez rapidement. Le paramylon esl sous
forme de corpuscules hyalins arrondis ou allongés épars dans la cellule.
Dimensions: les cellules allongées mesurent 63— 85/» sur 13— 20.
llahitat: F, 24 Août 06. - C, 27 Sept. 06.
*** Euglena angusta N. sp.
Fig. 857, 558.
Je n’ai pu apercevoir les corpuscules de paramylon de cette pelite espèce,
de sorte que je ne puis en donner une description complète, ni affirmer
l’exactitude de ma déterminalion. Les cellules sont longues et très étroites,
leurs membranes très minces, le chromatophore remplit un peu plus de la
moitié de la cellule, les parties antérieures et postérieures étant hyalines.
Dans la partie antérieure, obtuse, est un stigma rouge, la partie portérieure
est aiguë; je n’ai pas aperçu le cil vibrátil. La cellule se meut en se
contournant sur elle-même en spirale, puis en renflant sa partie médiane
verte jusqu’à la rendre plus large que longue; les parties antérieure et postérieure
ne participent pas, ou très peu, à cette contraction du corps.
Dimensions: cellules de 5 0—60 “ sur 8.
Habitat: C, 20 Oct. 06. — G, 15 Nov. 06.
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