largos, Léniisoinales cunéiforiiics, largomciil tronqués au soinuiot, lequel esl
incisé, d’un sillon presque linéaire. Côlés laléraux uu peu concaves dans leur
liers ou leur moitié suiiériciiro, un peu convexes dans leur parlic intérieure
ijui s’arrondit l)rus([uemeiit vers le sinus linéaire et profond. Membrane gai'iiic
dc ponctuations très nettes, [las très rapprochées les unes des autres, et
(lis|iosées plus ou moins régulièrement en quinconce. Un épaississement de la
membrane accentue le fond du sinus. Deux chromatophores par hémisomate,
chacun muni de plusieurs (3.?) ¡jyrénoides. De prolil, les demi-cellules sont
ovoïdes, largement arrondies au sommet, ainsi qu’aux angles inférieurs, le
sillon médian apparaissant ample el, arrondi au fond. Sur la vue de profil,
les parois latérales sont à peine concaves dans leur moitié supérieure.
Quoique, sur la vue de profil, je n’aie pas pu apercevoir de verrucosités latérales,
il est très probable toutefois qu’il en existe, car, dans une autre station, j’ai
vu une forme très semblable à celle-ci, peut-être un peu plus triangulaire, et
qui possédait, dans la moitié inférieure de Thémisomate, sur la vue de profil,
deux épaississements de la membrane, hyalins, et formant des ondulations à
peine perceptibles; c’était une formation analogue à celle que nous trouvons
aussi chez E. subansatum, mais heaucoup plus faible. En outre, comme cette
tonne possédait aussi, en son sommet un peu convexe, des membranes un peu
épaissies vers Tincisure apicale, elle élalilirait une sorte de passage entre notre
E. tropicum et notre E. subansatum cl elle nous laisse supposer que ces deux
formes ne sont peut-être (jue des variétés Tune de l’autre, ou liien de E. obesum
il qui elles ressemblent passablement aussi, quoique moins renllécs dans la
partie inférieure de Thémisomate.
11 serait intéressant d’avoir, comme terme de comparaison, des données
exactes sur les exemplaires de E. ansatum que Gu twinsk i a signalés à Java
(14, P. 602), et dont il ne donne ni dessin, ni descriplion, mais seulemenl les
dimensions, plus fortes que celles de notre E. tropicum.
Dimensions: Longueur 90/1, largeur maximum de face 38, de prolil 2 8— 30,
au sommet 17, isthme 18, profondeur du sillon apical 5.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
*** Euastrum Gutwinskii N. sp.
Fig. 204.
Par les piquants do ses inembranos c l par Téinargiiialiiin assez accentuée
de ses parois latérales, ce type doit appartenir au genre Euastrum, dans le
voisinage de E. subslellalum qui, lui aussi, n’est pas, ou à peine, incisé au
.sommet, mais dont la forme des liéiiiisomales est plus netteiiient trilobee.
E. denliculatum iTesl guère [dus éraargliié laléraleiiiciit que celui-ci, mais il a
un sillon apical.
Les cellules sont à peine plus longues que larges, elles onl des liémiso-
malcs subtrapézoïdaiix plus on moins largement arrondis aux angles inlérieiirs
cl, émarginés un peu au-dessous du sommet. Celui-ci est tronqué. Les [iiiruis
latérales el la surface des liémisomalcs sont garnies de dents assez fortes,
aiguës et un peu courbées. Le sommet jilan des demi-cellules est dépourvu
de ces dents. Sillon linéaire et profond, membrane épaissie au fond du sillon.
Deux cliroinatojihores et deux iiyrénoïdes par demi-cellule.
Dimensions; Longueur 36— 37p, largeur maximum 34— 38, au sommet
17— 20, isthme 10.
Habitat: I, 15 Oct. 06.
Euastrum substellatum Ndst.
lübl. : De W ildeman 8 9 , P. 147.
Fig. 205, 206.
Quoique nos échantillons soient quelque peu différents des deseriiilions de
N o iidstedt el de W ildeman, je n’ai pas voulu en faire une nouvelle variété,
d’abord parce que les détails distiiiclifs sont en somme de pou d’miiiurlance,
ensuite parce que Tespèce m’a pai’u être assez variable e l que j ai Irouvé
entre les types extrêmes diverses formes de passage. Peut-être des observations
ultérieures viendront-elles accentuer ou supprimer ces divergences; il y aura
alors lieu de voir s ’il est nécessaire de séparer les individus sous des noms
différents; cela ne m’a pas paru utile actuellement.
Cellules un peu plus longues que larges, à hémisomales disünctenienl
trilobés, par suite d’une émargiiiation arrondie et profonde des parois latérales.
Sommet plan ou très faiblement émarginé. Les angles du lobe terminal
tronqué, sont hrusqiienient arrondis. Ce lohe est de forme générale carrée,
quelquefois un peu rétréci sous le sommet; les lobes latéraux (et c est ce délail
qui distingue nos échantillons de ceux déjà rencontrés à Java) ne sont pas
exactement horizontaux, comme nous les voyons figurés par N ordstedt, mais
distinctement relevés. Le plus souvent, leur côté supérieur est horizontal, leur
côté inférieur fortement convexe, leurs extrémités largement arrondies. Sinus
aigu ou plus souvent linéaire vers l’intérieur sur une distance plus ou niuins
grande, puis évasé vers Textérieiir. Memliranes garnies, vers Textrémité des
3 lobes, d’épines pins ou moins nomlircuses, plus ou moins longues, aiguës et