aux aulres par les débris des membranes de la cellule mère. En outre, elles
sont entourées d’une gelée abondante presque impossible à voir si l’on n’emploie
pas des réactifs colorants. Pour libérer les produits de la division, la
membrane se brise, quelquefois de façon irrégulière, formant une plaque
hyaline à 2 ou 4 lobes aigus, quelquefois de façon très régulière, formant uue
croix à 4 branches étroites et incolores. A l’extrémité de ces bras, viennent
se fixer les cellules filles, puis la division recommence: les débris de membranes
(les cellules filles restant à l’extrémité des débris de la cellule mère, font
comme une ramification di- ou tétrachotomique ; à l’extrémité de chaque
branche viennent se fixer les cellules petites-filles. La division peut se répéter
encore et il se forme ainsi des arhuscules fort gracieux. Les colonies à plus
de 16 cellules sont du reste rares. Le chromatophore est une plaque irrégulièrement
découpée ou échancrée, et il contient un pyrénoïde souvent indistinct.
Quant à la gelée, j'ai pu faire à son sujet des observations analogues
a celles que Chodat a faites sur la gelée des Oocyslis (9 , P. 3 S ) . Ayant
traité les colonies avec le bleu de méthylène ou le vert d’iode, j ’ai pu suivre
le contour général de la gelée, et, dans l’intérieur de celle-ci, autour de chaque
cellule, j’ai pu observer une structure radiée très délicate, formant comme
une auréole déchiquetée autour de chaque cellule et parfois aussi autour des
débris des membranes. Ceux-ci apparaissent comme de petits arhuscules
ramifiés assez vivement colorés à l’intérieur de la gelée.
Ce type ne s’écarte nullement des formes bien connues et si variées de
B. Ehrenbergianum Naeg. déjà cité à Java.
Dimensions: Colonies de 4— 1 6 cellules 2 0 — 4 0 g . Cellules 4 — 7g sur 3— 6.
Habitat: A, ‘13 et 21 Août 06.
Dictyosphaerium pulchellum Wolle.
Bibl. : G u tw in s k i 14, P . 5 7 7 ,
Fig. 141, 142, 143.
J a i rencontre un autre type de Dictyosphaerium qui m’a semblé assez
diflérent du précédent et que j’ai cru pouvoir placer sous la dénomination dc
W olle, quoique cette espèce soit peu étudiée et qu’on ait émis quelquefois
des doutes sur son autonomie, certains auteurs supposant qu’elle pourrait bien
11 etre qu’une variété de D. Ehrenbergianum. Les cellules sont notahlement
Jilus grosses cependant, chez nos échantillons de D. pulchellum, que chez nos
exemplaires de D. Ehrenbergianum, et de plus elles sont sphériques. La gelée
est rendue bien visible par l’euijiloi d’ini réaclif colorant, et les débi-is hyalins
des memliranes mères, sont plus déliés, cl d'ordinaire disposés plus régulièrement
en rainilicalions tétracliotoiniques. J’ai fréquemment vu des échantillons de
ce type formant des colonies de 16— 64 cellules. QuanI au contenu cellulaire,
il est moins net que chez I). Ehrenbergianum. Les cellules sonl remjilies
complètement par le chroiualojiliore ; à de rares occasions, j’ai pu constater
qu’ici aussi, celui-ci forme une plaque verte plus ou moins échancrée. La
forme globuleuse des cellules et leurs dimensions pcrinetlent de caractériser
assez facilement D. pulchellum vis à vis de D. Ehrenbergianum. Gu tw insk i a
également signalé ce type à Java ; mais, comme pour le précédent, il se contente
de le citer, sans autre.
Dimensions: colonies de 1 6— 6 4 cellules 4 0—6Sg, cellules 6—9. Colonies
de 4— 8 cellules 3 0 — 4 0 g , cellules 8 - 1 0 .
Habitat: A, 20 Oct. 06.
*** TREUBARIA N. Gen.
Je ue trouve nulle part dans la bibliographie quelque chose d’analogue
à ce type, aussi je me vois obligé d’en faire un nouveau genre. C’esl un
joli petit organisme, unicellulaire dans son état adulte, et qui se présente le
plus souvent sous une forme générale plus ou moins triangulaire, à sommels
arrondis, à côtés quelquefois droils ou légèrement convexes, mais plus souvent
faiblement émarginés. .Mais, ce qui en fait l’intérêt, c’est que la membrane
bien nette de la cellule est entourée d’une membrane externe excessivement
hyaline, qui enveloppe loute la cellule et se prolonge, aux trois sommets du
triangle, en hras pointus d’une transparence telle, qu’on ne les aperçoit qu’avec
les Jilus grandes dilficiiltés. Un peu de hleu de méthylène ajouté au liquide
permettra de voir ces prolongements un peu, mais tri-s peu plus netleinent.
Quelquefois 011 peut les dislinguer un peu mieux, (et c’est même ainsi que
mon attention a été attirée sur ces curieux prolongements), parce que, à leur
surface, sont de pelits points réfringents de diverses grosseurs. En voyant
fréquemment près des sommets des cellules des lignes divergentes comprenanl
2 ou 3 de CCS points brillants, je me suis demandé la raison de cette présence
constante et de quelle manière ces corpnsciiles étaient réunis à la cellule; puis,
en examinant mieux pour élucider ce point, j ’aperçus les liras hyalins, larges
à leur base, très pointus à leur extrémité; à causé do leur Iraiispareiice el de
leur finesse jirès de l’extrémité, il iMait le plus souvent, presque impossible de
suivre ces processus sur toute leur longueur. Les chromatophores remplissent
comjilèlemenl la cellule cl sonl généralemenl si denses qu’on ne peut en
Ii
fe.