cyliiiilrique, ol los 8 —9 épines de scs extrémilés. D. vernuvsum (Bail.) Balfs,
que cite De Wildë.ih.n (8 9 , P. Í35), a des dimensions à pon près égales, et ne
possède |)as de dents à scs extrémités, mais ses membranes sonl ponctuées de
grannlalions bien visibles el les parois latérales sont ondulées. D’aulrcs détails
encore les dislinguent: Nokdsteut (4 2 , P. 2), qui avail cité I). vemwoswn sous
le uom de PImn.itieniiiiii. indiquait 1 3— 17 verlicilles de verrues par liémisomate:
mais ce caractère semble être variable, imisquo Ba il e ï , le créateur dc celte
espèce (sous le nom dc Closlerium), ue lui atlrihuait que 1 0 —11 verlicilles.
N ordstedt ajoute que les extriniiitc'-s seul très légèrement dcutées-cnnielées.
D. feneslriilum esl très distinct aussi des nombreuses formes voisines possédant
de grosses verrucosités amiulaires el uou disposées cn verlicilles. .l’ai donc
cru [louvoir séparer notre type sous uu nouveau nom spc-cilique.
Dimensions: Longueur 340», largeur maximum 53, largeur à l’extrémité
19.
Habitat: J, 12 Oct. 06.
PLEUROTAENIUM.
La bibliographie et la synonymie concernant ce genre sont fort compliquées,
ainsi que pour les Docidium, Plewotaeniopsis, Dysphmciium, etc. Beaucoup
d’auteurs n’ont admis que le nom de Docidium, d’autres que celui de Pleuro-
taenium; beaucoup, n’ayant à leur disposition que du matériel fixé, n’ont pu
examiner les détails du contenu cellulaire et ont attribué à un genre ce qui
aurait dù appartenir à l’aulre, Enlin même, les avis sonl divergents sur
les caractères par lesquels on doit distinguer ces différents types. J’ai cru
bien faire en m’en tenant à l’opinion de W il l e , entre autres (9 2 , P. 7), qui
les diagnostique comme suit:
Pleurolaenium: Hémisomates plusieurs fois plus longs que larges, faible
étranglement médian, chromatophore pariétal, grosse vacuole
terminale.
Docidium : Hémisomates plusieurs fois aussi longs que larges, faible
étranglement médian, chromatophore axile, généralement pas
de vacuole.
Pleurolneniopsis : Hémisomates à peu près aussi longs que larges, étranglement
médian assez profond, chromatophore pariétal.
D autre ]iart, il n’est pas toujours facile dc distinguer, sur des caraclères
assez vagues, les dilliireiites espèces du genre Pleurolaemiim. On pourrait
répéter ici les observations que j’ai faites à propos de Closlerium, et il esl
probable que. dans la suite, les ailleurs mieux informés, mieux au courant des
nomlircuses variations qui iHalilissenl des [lassages entre les tvpes, se verront
forcés dc nVluire dans une large mesure leur nomlire, décidément exagi'-n''. Il
y a dans ce groupe nue lerrilile confusion, et une monographie s’impose,
comprenant la recherche des caraclères inqiortanls sonvenl laissi's de côli'-.
En attendant, toutes les espèces doivent être considérées comme |irovisoires,
car, à lire les diagnoses si vagues, tout individu jiourrait être considi-r«' comme
une espèce. J’ai essayé toutefois ici, comme pour Closlerium, de ne lenir
compte que des formes nettement séjiarées
Pleurotaenium subcoronulatum (Turu.) West.
Bibl. : De W ildeman 8 9 , D. 132 l sous le nom de Docidium). — (iunvixsKi
14, P. 386.
Fig. 83, 84, 85.
Nous venons de voir quels sonl les caraclères distinctifs généralement
admis entre Pleurolaenium et Docidium, el, à propos de cette esjièce el de la
suivante, nous devons faire encore quelques oliservalions au sujet de la si'-para-
tion enlrc ces deux genres. J’ai laissé celte esjièce sous le nom di- Dleuro-
Inenium parce que j’ai pu conslater Irès aisément que les chromatophores étaient
des bandes pariétales. Jlais d’autre part, la membrane est couroimée de tulier-
cules apicaux, elle est nettement munie de plis longitudinaux ; or, ces caraclères
sont typiques pour le genre Docidium. Dans ces conditions, il est permis
de se demander si les auteurs qui ont réuni toutes les formes sons un unique
nom de genre, soit Pleurolnenium, soit Docidium, n’ont pas en quelque raison
de le faire. Je n’ai pas voulu suivre cet exemple ici, car j ’admets que la
nature pariétale ou axile des chromatophores est le caractère le plus important
et qu’il est suffisant pour séparer les deux genres. Il est vrai que, dans bien
des cas, surtout si l’on travaille sur dn matériel fixé, ou si les chromatophores
sont trop denses pour qu’on puisse en étudier le détail, la distinction sera
fort difficile à faire et la réunion des deux genres sous une seule dénomination
aurait peut-être pour efi’et de diminuer le nombre dos erreurs.
Les cellules sont longues, presque exactement cylindriques, peu ou pas ondulées,
sauf le renllement hasilaire assez fort des hiTiùsomales. Un épaississement hasilaire
occupe le fond de la suture. Les hémisomates sont très faiblement évasés et
nettement tronqués au sommet, lequel est occupé par une couronne de tubercules
(25— 25), circulaires, el au centre desquels une sorte de faible concavité
marque comme uu point noir. Sous chacun dc ces luliercules, la memlirane
est marquée de plis longitudinaux ilisliiicls sur une longueur ¡dus ou moins
coiisidérahle. D’aulres plis longiludinaux. eu nomlire égal à ceux dn sommet,
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