»aux aleiUours île liuitenzorg présente parfois de sérieuses difficultés et cause
»le plus souvent une perte de temps considéraltle . . . . Aussi, ai-je pensé à
»parer, aulant que possible, à ces incouvéuieuts par la publication d’une »Flore
»do liuitenzorg” . . . . Toutefois, il est évident qu’on no saurait prendre comme
»prototype d’une pareille »Flore” les flores locales de l’Europe et des Etats-Unis.
»Celles-ci ne sont généralement faites qu’après que la flore du pays en entier
»est presque complètement connue . . . . Dans notre cas, il importe d’appliquer
»le proverbe que le mieux est l’emiemi du bien, de ne vouloir publier que quel-
»que chose d’approximatif et de se contenter d’un travail comprenant seulement
»la g r a n d e m a j o r i t é des plantes qui se trouvent dans la r é g i o n . . . . Le
»travail sera in c om p le t ,.... mais l’usage qu’on en fora rassemblera forcément
»les matériaux et les données pour une édition ultérieure plus complète” .
A propos du domaine plus vaste des Indes Néerlandaises, De W ild e .m.vs dit
encore dans son Prodrome (8 7 , P. VI): »De nombreuses reclierclies sont encore
Ȉ effectuer avant de pouvoir dresser uu tableau complet des algues de ces
»régions; nul doute que ces recherches ne soient couronnées do succès et ne
»fassent découvrir beaucoup d’espèces uouvellcs non seulement pour la région,
»mais encore pour la science. Mais, pour faciliter ces reclierclies, il était
»nécessaire de faire un tout des données éparses dans une série de publications
»souvent difficiles à consulter. C’est ce que nous avons essayé de faire. Mais
»nous ne pouvons espérer avoir réussi à faire un relevé complet, ni exempt
»d’erreurs, aussi accepterons-nous avec reconnaissance les observations et les
»rectifications que l’on voudra nous faire pai'vonir” .
C’est également en tenant compte de ces indications de De W ildeman et des
desiderata de T riîub, que j ’ai essayé de réunir, pour quelques groupes d’algues,
les matériaux nécessaires à compléter, dans une faible mesure, l’oeuvre intéressante
et utile de l’algologue belge.
Peu après la publication des »Algues de la Flore de Unitenzorg” , pai-ais-
saicnt les deux travaux de G u tw in sk i (13 et 14) déjà cités, plus liant; le
deuxième de ces ouvrages, intitulé »De Algis iii insula .lava collectis” contient
la description de. nombreux types et surtout de très nombreuses nouvelles
espèces trouvées dans le matériel fixé, rapporté par IIaciborski de son séjour
à Java. La simultanéité des publications de MM. Gu tw in sk i et De W ildeman
est fort fâcheuse; les deux auteurs n’ayant pas eu connaissance de leurs
observations réciproques, il en résulte que certainement quelques descriptions
et quelques observations font double emploi.
Plus récemment, L emjierjiann (32), décrivant les algues récoltées pai’ le
Db VoLZ dans son voyage autour du monde, fait une large part à Java.
Ainsi se termine la liste bien courte des publications relatives à l’algologie
de Java, et. dans laquelle une bien petite iiartie se raiiporte aux groupes que
nous nous proposons d’étudier.
Nous trouverons encore d’intéressants renseignements dans le travail de
SciniiDLE (59), sur des algues récoltées à Sumatra, liiilin, si nous signalons
encore pour mémoire les travaux de L euduger-F ortmorel (33) sur les Dialomi'-es,
de K ahst en (17) et de D e W ’ildeman (83) sur les Gliroolépidées, de M“ “ W erer
van liossii (74) sur divers groupes d’algues, e.lc., tous travaux se ra|i]iortaiit
à d’autres familles que celles dont nous voulons nous oeeiiper, nous aurons
bien vite fait le tour do la littérature algologii[iie des Indes Néerlandaises.
Pour la N“® Guinée, Doriiéo et les autres îles de la Soude, ou n’a guère de
renseignements que sur les algues marines.
En dehors de ce vaste domaine, les publications sont bien plus alioiidaiites
cl complètes, conceruaiiL la description des algues tropicales: eu outre des
nombreux ouvrages traitaiil des régions du Nouveau-.'loiide el de l’Afrique,
nous avons encore l’oeuvre coiisidi'srable de 'Tu r ner (73j, celle de .Iosiida (16),
et d’autres pour les Indes Anglaises, celles de IV’est pour Siugapore Î79; et
Ccylaii (81). Le travail de L e.mmermann (32) comprend encore quelque»
indications coiiccriiaiit Singapore el l’Archipel Polynésien el nolaiiiiiienl
les Iles Sandwich. Puis, en dehors de la zone sirictemeiit tropicale, mais
toujours dans le domaine de l’Extrême-Orieiit, nous avons les travaux ilo
R oy et Iî is se t (52) sur les Desmidiée.s du Japon, de .Moebius sur les algues
d’Australie (35), de N ordst edt (45) su t celles d’Australie el de Nouvelle
Zélande, &c.
Enfin, il va sans dire que, dans une élude de ce genre, nous devons tenir
compte de l’abondante production scientifique relative à la llore algologique
dos régions tempérées et froides de l’Europe el de l’Améri((iie. Vu le cosmo-
¡lolitisme des organismes aquatiques, cosiiiiqiolilisiiie dont nous parlons encore
ci-après, la comparaison avec les l'ormes récoltées dans toutes les parties du
monde s’ini))osait. .Malbcureuscnicnt, je n’avais à ma disposition, à lîuitenzorg,
qu’une bibliogra]iliie algologique très insullisautc, et, à ce point de vue surtout,
mou travail sera bien incomplet. J’ai pu copeiiilaiit faire ample moisson
d’utiles rcnscigneiiicnls dans l’excellent livre de Ghodat sur »les Algues vertes
de la Suisse” (9Ì, et, ayant reconnu coiiibieii il avail raison de dire P. VI:
»Un traité des algues suisses est utilisable au ,la]ion comme au Paraguay” , je
l’ai mis largement à coiilribution, soit pour la partie générale de cette étude,
soit, pour la détermination des Protoeoccoïdos.
Voici du reste la liste des principales sources que j ’ai consultées: