indiquées par SnnjnnLE pour les exemplaires qu’il a récoltés à Sumatra (88— 120g
sur 82— 64), plutôt que des formes plus petites et relativement plus larges
indiquées à Java (lar D e VATldeman (67— 74g sur 4 0—44), A ce propos, il
serait intéressant de rechercher le rapport entre les formes de ce dernier
auteur et celles signalées par G u tw in s k i (14, P. 888) sous le nom de P. pseudoconnala
var. ellipsoidea fa. major, dont les caractères sont très semblables.
A-t-oii à juste titre séparé les deux espèces? Si oui, n’y aurait-il pas lieu de
réunir les formes de W a ld em a n avec celles de G u tw in s k i sous uu même nom,
en laissant celles que je décris sous le nom indiqué par Scn.MiuLE? Je ne puis
élucider définitivement ce point, car les caractères donnés par D e W i ld em a n
pourraient, dans leur ensemble, se rapporter aussi bien à l ’un des types qu’à
l’autre.
Nos échantillons sont de forme générale allongée, chaque hémisomate
étant lui même de forme plus ou moins elliptique, régulièrement arrondi aux
extrémités. La membrane est ornée de petites ponctuations assez nombreuses,
disposées à peu près en quinconce, et qui sont non des pointes, mais de petits
canalicules dont il est facile d’étudier le détail, si on traite avec du bleu de
méthylène par exemple; on voit alors, dans les parois latérales, comme de
petits canaux qui apparaissent de face avec un contour circulaire. Les chromatophores
sont en forme de rubans ondulés assez larges, au nombre de 8 —10,
ayant chacun 5— 8 pyrénoïdes assez gros par hémisomate. Le sinus est large
et peu profond.
Dimensions: Longueur 90— 110g, sur 4 3— 38. Isthme de 40— 43g.
Habitat; I, 15 et 18 Oct. 06. — D, 20 Sept. 06.
Pleurotaeniopsis pseudoconnata (Ndst.) Lagerh. var. ellipsoidea West
fa. major Gutw.
Bibl.: Gu tw in sk i 1 4 , P. 588.
Fig. 108, 109.
Malgré le doute que j ’ai exprimé à propos de l’espèce précédente, et
malgré certaines divergences entre notre type et le vrai P. pseudoconnata, je
veux, pour le moment, placer mes échantillons sous le nom donné par Gu tw in sk i .
11 y aura à faire une révision sérieuse de ces espèces voisines: P. turgida,
P. subturgida, P. pseudoconnata, etc., et si, dans la suite, l’observation d’individus
nombreux vient démontrer que D e W ilde.man a eu raison de placer ses formes
sous le nom de P. subturgida var. minor, e l que par conséquent cette espèce
exfraordinairement vai'iable devrait contenir hou nomlire de types considérés
comme des variétés ou des formes de P. pseudoconnata, il sera temps alors de
réunir plusieurs de ces formes.
Les cellules que j ’ai observées sont plus longues que larges, de forme
générale largement elliptique, avec une très faillie constriction médiane. Les
hémisomates, plus largos que longs, sont arrondis, quelquefois suhtroiiqués au
sommet. Par celte partie subtronquée, les cellules restent souvent réunies
deux par deux après leur division, et après que les hémisomates jeunes ont
depuis longtemps atteint la dimension des hémisomates adultes. La'membrane
est marquée de ponctuations inégales: de plus petites situées entre les plus
grosses, et visibles non seulement sur la face, mais aussi en coupe optique de
la membrane cellulaire. Ce caractère surtout, concordant aux observations de
Gu tw in sk i, m’a poussé à séparer mes échantillons de P. subturgida. Les chromatophores
sont pariétaux, au nombre de 8— 10, (ou en voit 4— 6). 11 y a
2— 4 pyrénoïdes par hémisomate dans chaque chromatophore.
Dimensions: longueur 68— 70g, largeur 30— 83, isthme 43— 48.
Habitat: 0 , 2 Avril .07.
Pleurotaeniopsis javanica (Ndst.) de Toni.
Bibl.: D e AVildem.4n , 8 9 , P. 137.
Pig. 110, 111.
Décrite d’aliord comme uu Cosmarium et déplacée ensuite par D e T ont
avec un point d’interrogation, cette espèce appartient certainement au genre
Pleurotaeniopsis; l’étude des chromatophores, de la membrane, &c., le prouve.
Les cellules sont de forme générale elliptique, mais les hémisomates s’élargissent
vers la commissu're, ce qui distingue déjà cette espèce de la précédente. Les
extrémités sont largement arrondies, quelquefois très vaguement un peu tronquées.
La hase des hémisomates vers le sinus est auguleuse-arrondie. Les
memliranes ont des ponctuations de même nature et de même disposition que
celles de P. subturgida. Le sillon est assez profond, linéaire, et la membrane,
s’épaississant vers le fond du sillon, il en résulte cn coupe optique, comme
un renflement translucide; cela correspond aux indications de AATld eu a n dans
les Annales (8 5 , P. 93).
Les chomatophores sont en rubans ondulés (10— 14), avec 3— 8 pyi'énoïdes
par hémisomate. Ils sont d’apparence variable, quelquefois étroits et laissant
entre eux des esjiaces incolores, appréciables; ils ont alors des pjTénoides
assez petits; d’autres fois très lai’ges et tapissant à l’intérieur toute la
membrane cellulaire d’une couche verte, dense et où appai-aissent, épars, les