la liililiogi-apliie et sans avoir fail des cultures. .T’ai ajouté que justement au
¡loinl de vue de la litlérainre et des cultures le présent Iravail présente
certainement maintes lacunes. Cependant j ’ai essayé de ne pas tomber dans
I excès i|ui pousse à la fabrication d’im nomlire exagéré de nouveaux types:
mais maigre tons mes scrupules, j’ai dù, quoiiiue à regret, créer un nombre
assez consiiléralilc de nouveaux noms, pour les formes que je ne savais pas à
i[uoi rapporter dans les livres que j ’avais sous les yeux.
LEjniERM.ANN (3 2 , P. 150) s’élève vivement contre l’habitude de créer de
nouveaux noms et voudrait qu’on envoyât toutes les récoltes aux spécialistes.
II s exprime en ces termes : »Aile Arien die nur in wenigcn, schlcchl, erhal-
»tenen Exemplaren aufgefunden würden, hahe ich ahsichtlich fortgelassen, auch
»wenn sie neu zn sein schienen. Ich halte dieses Verfahren fur richliger, als
»nngenau erkannte Formcn als »Spec.” zn beschreilieu ............. Ich halte es
»daher fiir hesser nngenau erkannte Arien enlweder ganz l'ortzulassen odcr
»sich in zweifelhaften Fallen an eincn bckanntcn Specialforschcr zn wcndeii” .
Sans doute le nombre des formes douteuses est grand quand on n’a à sa
disposition que du matériel fixé eu petite quantité, où beaucoup de types seront
déformés et décolorés par le liquide fixatif; dans ces cas-là, on fera bien de
suivre le conseil de LEiM.MEiiM.vr(N et de laisser de côté iin grand nombre de formes ;
cet inconvénient n’est pas si grave si l’on a à sa disposition du matériel
vivant et si Ion peut ainsi trouver les dilférentes espèces en nombre snllisanl
pour qu’une étude détaillée soit toujours possible et que le nombre des types
insuffisamment connus soit très restreint. Quant à l’antre point, il est évident
que si l’on pouvait toujours soumettre à un spécialiste tontes les pêches ou
du moins tous les cas douteux, cela vaudrait infiniment mieux: mais d’autre
part, je ne vois pas qu’il y ait un énorme désavantage à ce que quelques
espèces soieni considérées à tort comme nouvelles, si toutefois l’anteur qui les
a créées a eu soin d’en donner un dessin el une diagnose minutieux, d’en
indiquer exactement les dimensions, de sorte que cliacun puisse bien savoir de
quel type il entend parler, et qu’on puisse contrôler ainsi ses déterminations.
Le nom nouveau aima l’avantage de préciser la discussion, ce qui vaudra
mieux qu’une vague description sous un numéro quelconque, et évitera, à mon
avis, des erreurs, des confusions et des lacunes plus graves à coup sûr qu’une
légère complication de la synonymie. Sans doute un autre auteur vienih-a,
muni d’une érudition algologique plus complète, qui détruira quelques espèces
de l’auteur moins renseigné; mais peu importe si ce dernier a agi avec
quelque prudence et s’il n’a pas succombé à la tentation de voir son nom
imprimé un nombre inconsidéré de fois.
L eiiiiermann soulève encore une antre question: . . . . »Ebenso diirl'le in
»Erwägung zu ziehen sein, oh die vielfach angewandte doiqielle Antorenlie-
»zeiclmimg, wie Scenedesmus quadncauda (Turp.) lîréb., Coelas/rum reliculalum
»(Dang.) Lemm., nicht wieder zu licseiligen sei. Warum können diese Algen
»z. « , nicht als Scenedesmus quadncauda (Turp.), Coelaslrum nlwulalum (Dang.)
»liczcichnel, werden^ Eine Verwechselung durfte auch in diesem Falle a il-
»geschlosscn sein” , .le ne saurais être de cet avis; (l’auteur du reste ne le met
pas en pratique): les indications d’auteurs n’ont pas pour but seulemenl d’éviter
des conlnsions, mais aussi de donner des renseignements aux chereheurs
ultérieurs. Les deux noms diront qui a créé l’espèce et qui l’a modifiée, et où
il laut on chercher la description; et ceci est d’un grand avantage quand on
n’a pas à sa disposition de travail général donnant toutes ces indications.
En résumé, je crois pouvoir me ranger à l’avis de D e W il d em a n : . . . . . Mais
. l ’on peut se demander, dit-il (8 5 , D. 33), si tout ce que l’on décore d’un
»nom spécihque, si ce que nous décrivons plus loin comme nouveautés,
»mérite bien une appellation spécifique. Il serait très diliicile de l’allirmer,
»mais tout aussi dillicile de fondre plusieurs de ces e.spèees cn nue” . Il
ajoute que, pour des organismes connus par do pelits fragments provenant d’une
seule ou de fort peu de localilés. il n’est sonvenl pas possible d’éliidier do nom-
hreiix échantillons, ce qui seul permettrait d’arriver à la connaissance approfondie
des espèces. D dit encore (88, P. 250): . . , . , Le nombre total des espèces
»d’un genre ne peut être fixé avec certitude, . . . . parce que l ’interprétation
»des organismes el leur inlerealalion sons les rubriques: espèce, variété, forme,
»varie d’anleiir à auteur; . . . . on est. encore loin d’être arrivé à une entente
»definitive el a savoir quelle valeur il faut accorder au mot espèce el à scs
.subdivisions” . Et encore, (P. VI): »Dans la systématique actuelle, il devient
»de tonte importance que les indications nominales soient le plus claires pos-
»sildes. Il nous parait de toute nécessité non seulemenl que tout transfert d’espèce
»diin genre dans un autre soit signé par l’auteur qui le fail, mais aussi que
»le nom du premier auteur ayant créé le nom spécifique de l’organisme soit eon-
»scrvé et placé enlrc iiarcnthéses immédiatement à la suite du nom spécifique” .
8. CONCLUSIONS.
Essayons mainlonanl do tirer quelques coiielusions de ces considérations
générales.