Closterium Leibleinii Kuetz.
Bibl.: De W ildema.n 8 9 , P. 127.
Fig. 70.
Cette espèce est assez courbée; le côté dorsal est largement el régulièreiiieiit
convexe, le côté ventral concave, mais renllé dans sa iiartie médiane. La
membrane est assez épaisse et les extrémités arrondies. Dans la [lartie liyaliue,
assez longue, est une grosse vacuole à contour distinct et contenant plusieurs
gros corpuscules vibratils. Deux chromatopliores à 6 bandes rayoïmanlcs con-
tioiment chacun 4— 7 gros pyrénoïdes imi.sériés.
De W ildeman cite cette espèce et aussi C. moniliferum (Bory) Ehrh, qui
lui est très voisine, comme exislant à .lava. Notre type est moins fortemeiil
courbé qu’ou ne l’indique en général pour C. Leibleinii; peu importe d’ailleurs ;
je vois, dans De Toni, que cette espèce est variable à cet égard, et mes
échantillons d’autre part se rapportaient fort exactement aux divers dessins
que j ’ai vus de cotte espèce.
Dimensions: Longueur 20 0— 320g, largeur 20— 30.
Habitat: D, 20 Sept, et 2 Oct. 06. — I, 4 Oct. 06. — L, 24 Mars 07.
*** Closterium giganteum N. sp.
Fig. 71.
Cette immense espèce est, sauf erreur, le plus grand Closlerium signalé
jusqu’ici; De W ildeman avait fait déjà la même observation à ¡iropos dc sou
C. Massaiii, qui mesure 800g sur 140— 170, mais le mien le dépasse en
dimensions. La cellule est absolument droite el chaque hémisomate e sl exactement
conique, ses faces étant rectilignes du centre aux extrémités. Celles-
ci sont sub-aiguës. Dans leur partie hyaline assez courte, une grande vacuole,
à contour dislinct, enferme une douzaine de corpuscules vibratils. Chacun des
deux ehromatophores a 18— 20 bandes rayonnantes et possède un grand nombre
de pyrénoïdes épars.
Pour cette espèce, comme pour le C. Mussarli, on peut se demander si
l’on a bien aflàirc à un Closlerium ou s’il s’agit d’im Venium. On distingue
généralemenl les deux genres par les cellules, droites chez Peninm, courbées
chez Closlerium. Mais ceci n’est pas un caractère absolu: combien n’existe-t-il
pas de Closlerium droits.?! De sorte qu’il faudrait avoir d’autres caractères;
mais il n’y en a pas de définitifs: la vacuole terminale à corpuscules trépidants
peut exister chez les deux genres, les cbroraatojiliores de Penium peiiveiil fire
formés de bandes lobées ou ciUières, les extrémilés des cellules peiivciil, dans
les deux cas, être arrondies ou lroM((iiées; on ne Irouvera [las davantage de
caractère distinctif dans la disposition des pyrénoïdes. Donc il est bien dillicile,
dans les cas douteux, de trouver le point qui autoriserait l’attrilmlion indiscutable
à un genre plutôt qu’à l’aulre. 11 m’a semblé que le tyjio ([ui nous
oeciqie, par ses extrémités pointues, ses ehromatophores à lames entières, ses
locelles placés dans la région hyaline, appartient bien au genre Closlerium.
Peut-être le C. Massarii, avec ses extrémités Ironquéos, ses locelles comme
cnlôuis dans les chromatophores, devrait être rangé dans le genre Penium. .le
ne veux ]ias prendre parti, mais ii serait intéressant de revoir en driail tous
les argumeuls qui permettraient de résoudre le prohlèine. De Wíldeman a
iléjà signalé (8 5 , P. 89), la difficulté qu’il y a à se faire une bonne idCe
d’ensemble des espèces constituant le genre Penium,
Dimensions: Cellules longues de 850g ol. larges de 200.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
PENIUM.
* Penium Navícula Bréb.
Fig. 72.
Cellules de médiocre grandeur, fusiformes, droites, renflées au milieu,
atténuées aux extrémités qui sont arrondies. Les côtés dos hémisomates étant
droits, la cellule est comme constituée par deux cônes tronqués réunis pai- leur
hase. La membrane est lisse. Dans chaque demi-cellule, un chromatophore
à 10 bandes rayonnantes plus ou moins ondulées remplit presque totalement
la cavité cellulaire, .le n’ai pas remarqué de pyrénoïdes ni de locelles.
Par leur forme et leurs dimensions, nos échantillons correspondent exactement
à P. Navicula Bréh. Ils sont peut-être seulement légèrement plus
larges; le dessin que Brébisson (5, Pl. 11, Fig. 37) donne de cette espèce, esl
(le tous points semblable aux nôtres. De Toni (71, P. 861) indique 1— 2
pyrénoïdes par demi-cellule et un locelle apical. 11 est probable que ces détails,
polir une raison ou pour une autre m’auront échappé dans les individus que
j ’ai observés. Sons doute les chromatopliores, trop fortement colorés et très
développés, voilaient et les pyrénoïdes e l les locelles.
Dimensions: longueur 65g, largeur 19, extrémités 8.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
*** Penium Navícula Bréb. var. maximum N. var.
Pig. 73.
(»11 pourrait répéter ici les observations faites à propos de Closterium