à roxlri'niioh 8 (‘n'imlalions à pi'iiio port'epiiltlps. Un gros locelle siibier-
inina! coniient de nombreux ('orpus(*ules Iri'-pidanls. Les eellnles conliennent
4 (([iieUiuerois S on 6) cliromalopliores rubamiés pariétaux, entiers on
lidiés, droits ou faiblement spirales, et portant cliacmi S— 8 pyrénoïdes par
liémisomate.
.le dois signaler encore deux formes que j ’ai renconlrées et qui appar-
liennenl iieut-êlre à celte espèce: l’une, fa, monstrosum, a un des bémisomates
courbé, l’anlre, fa. lumidum, est beaucoup plus large proportionnellement, et
dc plus, est quelque peu renflée vers le milieu des liémisomates. Les chromatophores
en outre sonl découpés et ont davantage de pyrénoïdes. Mais ces
détails sont sans grande imiiortance et, comme pour la forme montroswn,
peuvent tenir à des variations des conditions biologiques; on trouve d’ailleurs
tous les passages entre ces formes et le type. Cette espèce esl très variable
dans ses dimensions, mais il me semble qu’elle est bien distincte. On eu a
décril toutes sortes de variétés, on en a séparé toutes sortes d’espèces qui,
j'on suis sùr, ajirès examen méthodique, lui seront réunies comme de simples
formes ou tout an plus comme des variétés ; la forme monstrosum rapjielle
P. (lequnle, fa. monstrosa de T urner ; la forme tumidum rappelle certaines variétés
rencontrées ici et là dans la littérature, entre autres P. Ehrenhergii, var.
tumidum de T urner.
Dimensions : Longueur 5 2 0— 6S 0 » , largeur 2 0— 40. Fa. monstrosum 230;«
sur 3 0 . Fa. tumidum 380;» sur 30.
Habitat: I. 13 Oct. 0 6 . — H, 2 8 Août 0 6 . — J, 12 Oct. 0 6 — 0. 2
Avril 07.
•* Pleurotaenium Ehrenbergii (Ralfs) Delp. Var. granulatum Ralfs,
Fig. 94.
Cette variété ne diffère dn type que par ses membranes ponctuées, sur
toute leur surface, de très nombreuses petites pointes proéminentes, lougues
de tout au plus. Les antres caractères (dimensions, chromatophores, &c.)
sont ceux du type, saut peut-être que les angles des extrémités tronquées sont
un peu plus arrondis. L’épaississement annulaire de la commissure est assez
fortement développé. J’ai laissé cette forme sous le nom de P. Ehrenhergii,
parce que bien souveut on a décrit de fines ponctuations chez cette espèce.
Je vais même jusqu’à croire que ces pointes très fines existent le plus souvent,
mais qu’elles sont souvent peu apparentes et passent inaperçues. A plusieurs
reprises en cflét, chez des cellules que j ’avais crues lisses, j ’ai |iu reconnaître
des ponctuations après application de certains réactifs, par exemple du hleu
de méthylène.
Dimensions: Longueur 400— 430;». Largeur 30.
Habitat: C, 20 Oct. 06. — J, 10 Nov. 06.
Pleurotaenium indicum (Grun.) Lund.
B ib l: De W ildeman 8 9 , P. 134.
Fig. 93, 96, 97.
Cette espèce est passablement plus grande que la précédente, et bien
diflérente par divers caractères; sa membrane lisse est plus fortement ondulée:
outre le renflement lia.silaire, on peut compter encore 3—6 ondulations plus
ou moins marquées. Les hémisomates ne sont pas strictement cylindriques;
au-dessus du renflement hasilaire, ils se rétrécissent, puis se renflent de
nouveau vers le milieu de l’hémisomate, pour s’atténuer ensuite légèrement
vers son extrémité. Les chromatophores sont des bandes pariétales au
nombre de 8— 10, et chacun possède environ 12— 16 pyrénoïdes par hémisomate,
Les extrémités sont tronquées, très faiblement arrondies; elles sont
lisses: quelquefois pourtant, on peut y apercevoir une dizaine de dents à
peine perceptibles. Un gros locelle subterminal contient de nombreux corpuscules.
D e AVildeman a cité pour Java des formes un peu plus petites que les
nôtres. P. indicum est d’ailleurs très variable dans ses dimensions. N ordstedt
(42, P. 2), qui en a signalé des échantillons aussi longs et plus longs que les
nôtres, indique qu’il est très légèrement crénelé-denticulé au sommet, ce qui
concorde avec nos observations.
Dimensions: Longueur 680— 840g, largeur 40— 80.
Habitat; D, 2 Oct. 06. — I, 4 Oct. 06.
t
r
Pleurotaenium Treubii N. sp.
Fig. 98, 99, 100, 101.
Cette espèce atteint des dimensions considérables et peut, en longueur,
dépasser 1 mm. Le renflement hasilaire des hémisomates n’est guère proéminent,
mais l’épaississement annulaire du fond du sillon, est plus fort que chez
les autres types. Les parois possèdent, outre le renflement hasilaire, 4 ou 3
ondulations, la plupart assez pou accentuées. Ce qui caractérise cette espèce,
ce sont les nomlireux tubercules hémisphériques, petits et très nombreux, qui
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