D(‘ Tmii ('I Levi, mais il s’oii écarle par ses iliineiisidiis [iliis graiiiles, ses
t'pmes plus lines mais lieaueouji [iliis noiulireuses, la loriiie générale iles
incisures el siirUiiil jiar la coiislricliou inéiiiaiie qui, cliez le lyiic de J osuua,
est évasée.
Dimensions: Loiigiieiir 180— 200/», largeur 1 5 0 - 1 7 0 . Largeur uiiuiiuum
du lobe [lolaire 40,<», largeur maximum dc ce lobe 60— 80, isllmie 45— 80.
llaliilat: I, 4 Oct. 06. — C, 2 Oct. 06.
Micrasterias Thomasiana Arcli. var. javanica GiUw.
lîiliL : GuTwiivsKi 14, D. 603.
Kig. 232.
(irandes cellules circulaires, dont des incisures Irès profondes (atteignant
les -j, de ITiémisomate'i séparent les lobes polaires étroits. Dos incisures, dépassant
la moitié do l’Iiémisomate, divisent eu deux les lobes latéraux, cnlin des sillons
mesurant un peu [ilus dn tiers du diamètre de la cellule, déterminent de
nouveaux lobes, si bien que linalemenl ITuimisomate se trouve divisé en 9
parties principales d’à peu près égale largeur. Toutes ces incisures soul
étroites, quelquefois subliuéaires sur uue partie de leur longueur. Les 8 lobes
latéraux sont encore incisés deux fois par des sillons toujours moins profonds,
les extrémités de ces lobes de dernier ordre étant enfin émarginées, incisées,
|iar lin sinus arrondi et étant terminées par deux pointes presque aiguës.
Chacun des 8 lobes latéraux principaux sera ainsi terminé par 8 pointes.
Quant au lolie terminal, il est élargi au sommet, et, à chaque angle, muni de
deux pointes inégales. En outre, il est émarginé-incisé en sou milieu, et de
chaque côté de cette incisure peu profonde el subaiguë, il porte deux larges
protubérances pyriformes. La constriction médiane est très profonde, sublinéaire;
chaque liémisomate porte à sa hase, près de la partie interne du
sillon médian, deux fortes protubérances obtuses. La membrane est ponctuée
de très nombreuses petites pointes disposées assez régulièrement en quinconce ;
deux chromatopliores et nomlireux pyrénoïdes par liémisomate.
.Malgré certaines divergences, je crois bien faire en laissant ce type, qui
est certainement un ,1/. Thomasiana, sous le nom indiqué par Gu tw in sk i.
Cependant, les protubérances hasilaires et apicales des hémisomates de nos
échanlillons sont larges et aiguës, celles qu’indique G utwinski sont étroites el
aiguës; malgré tous mes efforts, je n’ai pu apercevoir les proéminences que
cet auteur indique à côté des incisures polaires, ni les dents éparses dont il
orne ses cellules. Ces caractères pourraient peut-être autoriser l’étalilissenient
d’uiie nouvelle vaiàété; j ’ai préféré ne pas le faire; je n ’ai vu que deux
écliantillons, plus petits que ceux de G u twinski et, dans celle espèce qui me
paraît assez variable, il pourrait Iiieii s’agir de ilivergenoes purement individuelles
ou jicut-ëlrc dc stades iliffiireiits de déveliqipenieiit.
Dimensions: Longueur 170/», largeur 160, largeur niiiiinium du lohe
polaire 20, maximum 35, isüimc 30.
Habitat: I, 4 Oct. 06.
*** Micrasterias Crux-melitensis (Ehrh.; llalfs var. bogoriense N. var.
Fig. 233.
Cette espèce et ses voisines forment encore un de ces groupes de
Didymioïdées dont une révision totale s ’impose. On a multiplié énoriiiérneiil,
et souvent sans raison, les noms nouveaux el, à la lecture des descriptions, à
rexamen des dessins, il est souvent presque impossible de saisir la différence
fondamentale entre les différents types. Chez le nôtre, les cellules sont de
forme générale orhiculaire ; 4 sillons proi'ouds, atteignant ou même déliassant
la moitié de l ’hémisomate, découpent S lobes principaux par demi-cellule;
mais, et c'est ce qui distingue cette variété de Tespèce, les lobes médians sont
encore incisés par un sinus presque aussi profond que les sillons principaux.
Les deux lobes ainsi déterminés, ainsi que les lolies hasilaires, sont encore divisés
en deux lobules, à Textrémité desquels une large émargiiiation subaiguë forme
deux pointes courbées divergentes. Le lobe terminal est large en son sommet,
lequel est émarginé par une découpure arrondie cn demi cercle. De chaque
côté de cette découpure, les angles du lobe sont terminés par deux pointes
divergentes. Constriction médiane étroite, un peu évasée vers l’extérieur, linéaire
dans son tiers interne. Dans chaque demi-cellule, deux chromatopliores très
développés poussent leurs ramifications jusque dans les lobules extrêmes des
hémisomates. Chacun d’eux contient plusieurs (généralement 7) gros pyrénoïdes
disposés de façon assez régulière.
Le fait que les lobes médians sont hilohés el ainsi dilférents des lobes
hasilaires, ne m’a pas paru sullisanl pour autoriser la séparation de mon type
en une nouvelle espèce, et cependant ce caractère est du même ordi-e que
celui sur lequel on se hase pour séparer .)/. Wallivhii Grun. (trilobé latéralement),
de M. Mahabuleshwarensis llohs. (hilohé). Notre type serait trois fois
hilobé latéralement, le JL Crux-melitensis typique el scs variétés étant toujours
représentés deux fois hilohés. D’autres points de moindre importance viennent
encore autoriser la création d’une nouvelle variété qui serait donc un passage
à M. Lux Josh., lequel est 4 fois bilobé latéralement.
M