*** Xanthidium tropicum N. sp.
Fig. 115, 116.
Les écliantillons que j ’ai vus de cette espèce sont fort élégants. Les
hémisomates sont très nettement trilobés; les lobes latéraux sont horizontaux
ou à peu près, le lobe médian est de forme générale carrée, légèrement émar-
giné en son sommet. Au milieu de l’hémisomate, près de l’isthme, est un
renflement entouré d’une simple couronne de 10— 12 granules. Ce tubercule
forme une proéminence très apparente si l’on observe la cellule de dessus. Le
sinus est assez large, arrondi à l’intérieur; il n’est pas évasé, ses deux bords
étant pai-allèles Dans chaque demi-cellule, deux chromatophores ont chacun
un gros pyrénoïde. Les appendices des membranes caractérisent nettement
cette espèce. .Aux extrémités, deux paires d’aiguillons se dressent verticalement ;
les lobes latéraux se prolongent de côté en un aiguillon horizontal, un
peu convergent vers l’aiguillon correspondant de l’autre hémisomate. Deux
autres aiguillons se dressent un peu obliquement sur chacun des lobes
latéraux. On voit bien leur disposition légèrement divergente si l’on observe
la cellule par dessus. Ces aiguillons sont à peu près tous de mêmes dimensions
et de formes identiques: larges à la base, ils se recourbent légèrement
et s’amincissent vers le sommet. Ils sont incolores, et la cavité
cellulaire ne se prolonge pas (ou à peine) dans leur intérieur. Remarquons
en outre que le bord du sillon est mai-qué de deux petites dents pas Dès
aiguës.
Nos échantillons sont à coup sùr très voisins de- X cristatmn Bréb. et de
X. bisenarium Ehrenb., cités entre autres par T u rner , cl qui, avec leurs nombreuses
formes, ne sont peut-être que des variétés l’un de l’aulre. Je me
suis même demandé s’il ne serait pas urgent de faire rentrer notre type dans
l’une de ces deux espèces. Mais les caractères distinctifs que j ’expose ci-dessous
m’ont paru suffisants pour diagnostiquer une nouvelle espèce, surtout
que les nombreux échantillons que j ’ai vus étaient tous très semblables et
n’offraient aucune forme de passage avec les espèces voisines déjà connues.
Tandis que celles-ci ont leurs demi-cellules de forme générale à peu près
trapézoïde, la nôtre est distinctement trilobée, et son lobe terminal, au lieu
d’être arrondi est nettement tétrangulaire. En outre, je n’ai pas vu que la
petit dent, bien visible au bord du sillon, ait été déjà signalée. Enfin, le
sillon est arrondi à l’intérieur chez X. Iroptcum, il est aigu chez les autres, en
particulier chez X. bisenarium. Les dimensions elles aussi sont un peu différentes,
du moins de celles données par T urner.
Dimensions: Longueur (sans les aiguillons) 62— 63,», avec les aiguillons
85—93. Largeur (sans le s. aiguillons) 85-
Aiguillons de 10— 15f», isthme de 13— 20.
Habitat: I, 5 Oct. 06.
-60(», avec les aiguillons, 73— 85.
Xanlhidium antilopaeum Kuetz. fa. javanicum Ndst.
Bibl.: D e W i ld em a n , 8 9 , P. 138.
Fig. 117.
Cellules aussi longues que larges, séparées par un sillon profond, subaigu,
en deux hémisomates de forme générale elliptiijue. Les hémisomates du côté
du sinus sont un peu convexes, leur côté dorsal est plan ou à peine convexe.
Ce côté dorsal qui, vu de dessus, est de forme générale subquadrangulaire,
porte à ses 4 angles un fort aiguillon dressé un peu oblique ; puis la membrane
se prolonge de chaque côté en une convavité après laquelle se dresse un nouvel
aiguillon, incliné à 48 degrés environ; puis, nouvelle concavité aboutissant à
l’extrémité latérale de l’hémisomate d’où part latéralement un aiguillon à peu
près horizonlal. Tous ces aiguillons sont presque de longueurs égales, ils sont
hyalins, à peu près droits, larges à la hase, atténués vers leurs exlrémités qui
sont subaiguës. Dans chaque demi-cellule, il y a deux chromatophores avec
chacun un pyrénoïde.
Il s’agit ici certainement de X. antilopaeum déjà décrit par N ordstedt pour
Java. Les aiguillons sont un peu plus courts chez nos formes (jue chez les
individus rencontrés par N ordst edt. Mais ce cai’actère n’est pas si important
qu’il puisse nécessiter l’établissement d’uii nouveau nom. Signalons encore en
passant les nombreuses formes décrites par T urner so u s le nom de A’, hasliferum
et dont plusieurs devront sans doute être placées ultérieurement parmi les
divers types de X. antilopaeum.
Dimensions: longueur 47^, largeur 48, aiguillons 14— 16, isthme 13.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
I
il
COSMARIUM.
*** Cosmarium zonarium (?) West var. latius N. var.
Fig. 118.
Hémisomates ellipsoïdaux, vaguement tronqués aux extrémités, un peu
plus larges que longs, ce qui les distingue du type. Etranglement Irès faible
et ample.
Cette espèce rappelle par sa forme générale Pleurotaeniopsis pseudoconnata