rendus bien visibles par l’emploi de bleu de mélhylène. Deux chromatophores
par hémisomates, ayant chacun généralement 4 pyrénoïdes, un à la hase, un
au milieu à peu près dc chaque lohe.
M. oscitans, qui est du reste à ce point de vue excessivement variable,
est presque deux fois plus grand que sa variété pinnalifida (souvent d’ailleurs
considérée comme- espèce). Nos échantillons correspondent assez bien aux
indications de D e W ildeman pour la variété, sauf que cet autour donne
8 5 _ 1 0 0 p de largeur: notre forme serait donc un peu plus pclilo, mais elle
s’accorde par contre de tous points avec les données de T u bn e r ; N ordstedt
du reste, sous le nom de M. didymacantha, signalait cette espèce et lui attribuait
des dimensions à peine plus grandes i[ue celles que j’ai mesurées.
Dimensions: Longueur 85/», largeur 60, au sommet 38— 40, isthme 10— 12,
largeur maximum des lobes inférieurs 10— 12.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
*** Micrasterias laticeps Ndst. var. javanica N. var.
Pig. 226, 227.
Ce type, du même groupe que le précédent, s’en distingue tout d’abord
par sa grandeur, presque deux fois plus considérable; les trois lobes des
liémisomates sont déterminés jiar des sinus non plus largement arrondis,
mais aigus ou subaigus. La constriction médiane est à peu près identique
dans les deux cas; les lobes latéraux sont exactement horizontaux, le lobe
terminal est horizontal, mais son côté apical esl fortement convexe, quelquefois
un peu tronqué ou même très faiblement concave dans sa partie médiane.
Les extrémilés des lobes laléraux sont bifides, aiguës, au lieu d’être munies de
deux pointes hyalines. 11 s’agit ici d’iucisures et non plus d’épaississenients
des membranes : le contenu cellulaire pénètre dans ces lobes, dont le supérieur
est légèrement plus court, d’ordinaire, que l’inférieur. Les angles du lobe
terminal se terminent en une pointe aiguë et non pas |iar deux épines, comme
chez M. oscitans. Ciiromatopliores et pyrénoïdes comme cliez cette dernière
espèce. Membrane lisse.
Le seul type auquel j ’aie pu rapporter ces échantillons est celui dont je
trouve le dessin chez N ordstedt (4 4 , Pl. 11, fig. 14) ot, maigre certaines
divergences, je crois pouvoir attribuer aux formes javanaises le même nom
spécifique : ce sont des dimensions identiques, ou à peu près, la même disposition
du lobe terminal et des sillons, etc. La variété javanaise sera caractérisée
par rapport au type du Brésil par la niembraiio non [lonctuéo (du moins je
n’ai pu distinguer, malgré l’emploi de divers réactifs, les granules que j ’ai si
distinctement aperçus chez M. oscitans et que N orustedt indique chez son
M. laticeps), par les diamètres respectifs des dilférents lobes, et surtout [lar
l’extrémité des lobes laléraux qui, chez le type, rapiielle bien [dus ceux de
M. oscitans que ceux de notre variété. Peut-êlre même serait-il légitime de
considérer cette dernière comme une espèce.
Dimensions; Longueur 105— 120/», largeur 125— 135, isthme 15—20,
largeur au sommet 100— 115, largeur maximum des lobes inférieurs 30— 34,
des bras du lobe polaire 25— 28.
Habitat: I, 12 Oct. 06. — J, 10 Nov. 06.
* * ’* Micrasterias apiculata (Ehrb.) Menegh. var. tjitjeroekensis N. var.
Fig. 228, 229, 230, 231.
Cellules un peu plus longues que larges, hémisomates semicirculaires;
deux incisures, atteignant jusqu’à la moitié de l’héinisomate, séparent un lobe
terminal émarginé, dont les angles latéraux viennent rétrécir l’ouverture du
sinus, qui est, d’autre part, assez large. Un sillon étroit, mesurant à peu [irès
le quart du diamètre de l’hémisomate, vient encore inciser chacun des lobes
latéraux. La demi-cellule a donc 5 lobes principaux. Les quatre lobes latéraux
et aussi les angles du lobe polaire sonl de nouveau lulohés à plusieurs
reprises, chaque sillon étant environ la moitié moins profond que le sillon
d’ordre précédent. 11 en résulte que le pourtour de ces cellules est fort
gracieux, avec ses nombreuses pointes aiguës séparées par des sinus en général
arrondis. La membrane, au sommet des pointes, peut être un peu éiiaissic,
formant comme un mucron aigu. On peut compter environ 60 pointes sur le
pourtour d’un hémisomate. Sur toute sa surface, celle-ci est garnie de nombreuses
épines hyalines, raides, aiguës ; au centre, près de 1 isthme, une petite
protubérance est entourée de 0 - 8 épines régulièrement disposées en cercle.
De chaque côté de ce groupe, une autre petite protubérance peut être également
environnée d’épines, soit sur tont son jiourlour, soit seulement d’un côté; ici
el là, à la surface de l’hémisomate, on Irouve de semblables groupes, plus ou
moins neltement différenciés. Deux chromatophores par demi-cellule, avec
chacun un grand nombre de pyrénoïdes irrégulièrement disposés, mais répartis
plutôt sur les lames vertes qui longent les sillons principaux; la constriction
médiane est profonde, très étroite, mais non linéaire; ses bords sont ondulés.
Cc type appartient certainement à M. apiculata, mais heaucoup de détails
le distinguent de l’espèce. Par d’autres caractères, et notaiiiinent par la présence
do protubérances entourées d’épines, il sc rapproche de la la. Joshuae