iiiélliylcuc. Les cellules des cercles inlerues sont de forme générale qua-
drangnlaire elles aussi, mais unies les unes aux autres par des surfaces plus
étendues, de sorte que la concavité intéresse une partie plus restreinte des
parois cellulaires; mais, comme ces concavités sont d’ordinaire jilus accentuées
line dans le cas précédent, il en résulte que les méats intercellulaircs sont
tout aussi grands et plus arrondis que chez le type. Le chromatopliore en
plaque remplit toute la cellule (jusqu’il Textri-mité même des cornes tronquées
des cellules péripliériques) et contieni un gros pyrénoïde. Ce type, comme le
précédent, a des dimensions assez variahles. Les échantillons que j ’en ai
observés sont passablement plus petits que ceux décrits d’ordinaire, et notamment
que les formes signalées à Java par D e W ild em a n .
Dimensions: Cénobe SO— 70p. Cellules 7— 12.
Habitat: C, 20 Oct. 06. — J, 29 Oct. 06.
COELASTRUM.
’** Coelastrum cubicum Naeg.
Fig. 519, 520.
Cellules groupées par 8 en deux groupes de 4 ; ces groupes étant superposés,
on n’aperçoit généralement que 4 cellules. Celles-ci sont irrégulièrement
sphériques, à contour plus ou moins ondulé. Leurs membranes sont très
épaisses et laissent entre elles un méat à peu près carré. Vers l’extérieur, les
meiubranes sont prolongées par 3 protubérances hyalines, courtes, larges, à
boni extérieur plan. Chaque cellule contient un chromatophore en plaque et
un pyrénoïde. Je n’ai pas vu tous les stades de division, et notamment je
n’ai pas assisté à la mise en liberté des jeunes cénobes; je n’ai pu observer que
l’accroissement des cellules mères, puis leur division en 4, puis en 8 cellules tilles.
Tous les caractères énoncés ci-dessus correspondent très exactement à
ceux do C. mbtciim, ot, malgré les dimensions plus faibles des cellules de nos
échantillons, j ’ai cru devoir les réunir sans autre à cette espèce. G u twinski
a cité pour Java un Coelaslrum, mais il s’agit de C. pulchrum Schmidle, qui
est fort différent de notre type, tant par la forme que par la disposition des
cellules.
Dimensions : cénobes (en diagonale, y compris les protubérances) 30— 40,».
Cellules (y compris la membrane et les protubérances) 15— 20/». Cellules non
compris les membranes 9— 12.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
HARIOTINA.
Hariotina reticulata Dang.
lîihl. : L emmermann 3 2 , D. 189, (Sub. nom. Cocbislrum reliculalum (Dang.) Lciuin.
Fig. 321 à 830.
J’ai rencontré à plusieurs reprises cotte élégante espèce, dont C i i o d a t et
IIiBEii (Voir 9 , P. 233) ont donné une description détaillée qui me dispense
d’y revenir longuement ici, car notre type ne sc distingue dc ceux observés
par ces autours que par scs dimensions géméralement moins considi'Taliles,
les cénobes un peu moins réguliers et d’autres caractères de minime importance.
Les cellules sont siihériques et groupées généralement par 4 ou 8 en
cénobes, à peu près sphériques également. Elles contiennent chacune un
chromatophore et un pyrénoïde, leur memhrane esl assez épaisse, à double
contour bien nel. Miis, ce qui les distingue surtout, c’est qu’elles sont retenues
les unes aux autres par plusieurs prolongements hyalins de leurs membranes.
Ces prolongements sont localisés sur la moitié externe de la cellule et se
correspondent d’une cellule à l’aulre, sc fixant ainsi bout à bout. Chacune
des cellules du cénobe grossit, ses membranes et ses prolongements se distendent,
puis elle se divise pour reproduire des cénobes de disposition identique
à celle que nous venons de décrire. Ces cénobes filles sont expulsés, mais les
prolongements des cellules mères restent assez fortement fixés les uns aux
autres, constituant ainsi une sorte île réseau hyalin, à la périphérie duquel
sont retenus les cénobes filles. Ceux-ci pouvant se libérer complètement, il
arrive IVéqueinment qu'on trouve dans le liquide ces sortes de réseaux qui ne
sonl aulre chose que les membranes vidées dos cellules mères. La division
va se répétant encore et, si les cénobes petites filles restent groupés, ce qui
arrive fréquemment, il peut en résulter des familles plus compliquées et à très
noinlireuses cellules. La complication est surtout accenluée par ce fait que
certaines cellules du cénobe se divisent en 2 ou en 4 cellules filles, tandis que
certaines cellules voisines forment des cénobes 8-cellulaires et que d’aulres
restent totalement indivises, produisant ainsi des groupements d’une grande
variété, soit par le nombre des cellules, soit par leurs dimensions et leur disposition.
Dimensions: Cénobes 1 0—19/», cellules 3— 11.
Habitat: A, 31 Juillet, 1, 13 et 21 Août, 20 Oct. 06.
** SORASTRUM.
*’** Sorastrum indicum N. sp.
Fig. 531, 532.
Celle espèce m’a paru assez rare; j ’en ai cependanl eu sous les yeux un