de réunir les deax types. Par contre le C. mbpimctulaium que N ordstedt a
trouvé en Nouvelle-Zélande (4 5 , P. 47, Pl. V, fig. 8), correspond beaucoup
mieux; il est du reste voisin, dit l’auteur, de C. praemormm Bréb., mais ses
granules sont plus petits, plus denses et plus régulièrement ordonnés. Les
formes javanaises seraient seulement un peu plus petites que les Néo-zélandaises.
Dimensions: longueur 28— 29g, largeur 28— 27, sommet 14— 18, isthme
8— 10.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
** Cosmarium punctulatum Bréb.
Pig. 1 2 8 , 1 2 9 , 130.
Malgré quelques petites divergences peu importantes, je crois pouvoir
considérer mes échantillons comme deux formes de C. punctulatum. Cette espèce
a en effet des dimensions excessivement variables, mais la forme trapézoïdale
des hémisomates, la disposition concentrique des petites verrucosités puncti-
formes, etc., sont des caractères constants de cette espèce. Le côté dorsal
de l’hémisomate est plan, ses côtés latéraux convexes. Dans la grande
forme, j ’ai compté 6— 7 ponctuations sur le côté des hémisomates, et le
même nombre à peu près sur le sommet. Chez la petite forme, j ’en ai
compté 4— ».
On n’est pas au clair sur le contenu cellulaire et sur la présence dans
chaque hémisomate de 1 ou de 2 chromatophores C’est ainsi que De T oni dit
(71, P. 9 7 1 ) : Ttpyrenoidibus singulis' ut videtur” , et que, à propos de la
subsp. (?) hrasiliense, il dit npyrenoidibus Unis” . Nos deux formes possédaient
1 chromatophore déchiqueté et 1 pyrénoïde par hémisomate: les plus grands
échantillons correspondent assez exactement au type; quant aux plus petits,
peut-être pourrait-on en faire une nouvelle variété minimum, car ils sont
passablement plus petits que les plus petites formes signalées par De T oni.
Je n’ai pas voulu prendre la responsabilité de nouveaux noms, n’ayant eu à
ma disposition qu’un trop petit nombre d’exemplaires des uns et des autres
pour me faire une opinion définitive.
Dimensions: grande forme, longueur 2 8 g „ largeur 2 5— 2 7 , sommet 18— ■
17 isthme 9. Petites formes, longueur 1 6 g , largeur 1 4 , sommet 8— 9 ,
isthme S.
Habitat: 0, 2 Avril 0 7 .
** Cosmarium didymochondrum Ndst.
Pig. 131.
Celle espèce et les ([uelques suivantes font partie d’un groupe qui est
des plus embrouillés, et chez lequel il est à peu près impossible de se reconnaître.
Nous en trouverons plusieurs de semblables dans le genre Cosmarium.
Les cai’actères distiiiclifs des espèces sont plus que vagues, on a fait, pour
les motifs les plus futiles, des nouvelles espèces, des nouvelles variétés, des
nouvelles formes en lel nombre que même les spécialistes, je crois, ne peuvent
s ’en sortir, puisque, pour ne pas trop se compromettre, ils ont créé des noms
à peine différents de ceux exislant déjà, et qui viennent encore compliquer la
question. Comment savoir si l’on est en présence de C. specio.sum Lund.,
subspeciosum Ndst., pseudospeciosum Bac. ou supra-speciosum Wolle, de C. costalum
Ndst. ou subcostatum Ndst., de C. punctulatum lîréli. ou subpunctulatum Ndst.,
de C. crenaturn Ralfs, suhcrenatum Hantzsch. ou hicrenatum Josli.??, (juaiid
certains auteurs attribuent à telle ou telle espèce les caractères qu’un autre
attribue à une espèce voisine. J’ai fail ce que j ’ai pu pour m’orienter dans
ce dédale, mais je suis bien certain que mes espèces ne sont que très imparfaitement
déterminées et je suis convaincu que, dans tout ce groupe, voisin
de C. Botrytis Menegh., il faudra encore bien des recherches pour éclairer ce
fouillis. On comprendra par ces lignes, que je n’aie pas voulu, chez ces groupes
critiques, faire des types nouveaux, quoique je n’aie pas pu toujours exactement
homologuer mes formes; mais je n ’avais en général que l’embarras du choix
parmi les trop nombreuses espèces et variétés déjà publiées.
Les échantillons que j ’ai cru reconnaître comme C. didymochondrum ont des
cellules un peu plus longues que larges, subcunéiformes, tronquées au sommet,
arrondies aux angles inférieurs des hémisomates. La constriclion médiane est
très profonde et linéaire. La membrane est garnie de verrucosités crénelées,
disposées selon des lignes convergeant vers le centre de l’hémisomate ; ces
granules diminuent d’importance à mesure qu’ils sont plus rapprochés de
l’isthme. Il y a environ 7 séries de ces verrucosités sur les côtés convexes
de Thémisomate, il y en a 4 partant du sommet tronqué. Dans chaque demi-
cellule, deux clu'omatophores verts foncés m’ont semblé déchiquetés et contiennent
chacun un énorme pyrénoïde.
Cette espèce, que N ordst edt a trouvée au Tyrol, ressemble fort aux
espèces voisines de C. crenaturn Ralfs. Mais elle a 2 pyTénoïdes par hémisomate,
ce que D e T oni (71, P. 972) indique avec doute, tandis que C. crenaturn
et subcrenalum Hantzsch. n’en ont qu’un. Il est proliable que l’examen plus
exael des contenus cellulaires chez plusieurs de ces espèces voisines obligera